Après plusieurs jours d’arrêt, les coéquipiers du capitaine Rial seront obligés de reprendre le boulot, surtout que la reprise du championnat est fixée pour le 13 septembre. De leur ctôé, les joueurs qui sont toujours sous le choc après la mort tragique de leur ami et équipier, n’imaginaient pas reprendre l’entraînement sans Ebossé. « Comment reprendre les entraînements sans Albert », déclaraient à chaque fois les joueurs de la JSK. Néanmoins, les hauts responsables du club qui pensent avec un grand sérieux à l’avenir de leur club ont insisté auprès des joueurs sur la reprise des entraînements. Les dix jours d’arrêt pénaliseront l’équipe à la reprise du championnat et le staff technique du club trouvera toutes les difficultés du monde pour rattraper ce retard. Avant le début du championnat, c’est tout le monde à la JSK qui parlait du titre du champion d’Algérie comme principal objectif. Après la défaite devant l’USMA et la mort d’Ebossé, personne au club ne parlait des objectifs ni des matchs, ni de la compétition… les joueurs ne pensaient même pas au football tellement ils étaient dégoûtés. Mais à la veille de la reprise des entraînements, la plupart des joueurs parlaient du titre et tous les éléments de l’effectif kabyle veulent dédier le titre du champion d’Algérie à la mémoire d’Albert Ebossé, lui qui voulait coûte que coûte remporter ce titre cette saison avec la JSK. « La meilleure chose qu’on peut faire cette saison est de gagner le titre de champion d’Algérie et de le dédier à Ebossé », nous dira Benamara. « On doit lui offrir un titre cette saison », déclarait le jeune Aïboud. A la veille de la reprise des entraînements, les joueurs de la JSK lancent l’opération : le titre pour Albert Ebossé. Cette opération sera soutenue sans aucun doute par les supporters du club et les responsables de la formation du Djurdjura. Mais pour arriver à gagner le titre et le dédier à Ebossé, les camarades de Benlamri doivent d’abord reprendre les entraînements et cravacher très dur pour rattraper le retard, par la suite, c’est tout le monde au club qui travaillera la main dans la main pour gagner le titre et le dédier à Ebossé.
A.H.
Gasmi et Ebossé, plusieurs suspensions, des actes de violence, l’équipe jouait au 5-Juillet ses finales…
Le stade du 1er-Novembre trop « petit » pour la JSK
En l’espace de quatorze ans, deux grands joueurs de la JSK ont laissé leur vie sur le terrain du stade du 1er-Novembre. En mai de l’an 2000, le baroudeur Gasmi a laissé sa vie sur le rectangle vert du stade de la ville des Genêts après avoir marqué un très beau but contre l’USMAn. Malheureusement, le pauvre Gasmi n’a pas pu fêter son but, pour cause de l’état catastrophique du tartan Hocine Gasmi a quitté ce monde à la fleur de l’âge. Quatorze ans après, un autre avant-centre, Albert Ebossé a lui aussi laissé sa vie dans ce stade. Cette fois-ci pour cause de l’insécurité et de la mauvaise organisation. Tout le monde est au courant des vraies raisons de la mort de ce joueur. Dans des pays qui se respectent, on ferme et à vie ce stade, car en l’espace de quelques années seulement, deux joueurs ont laissé leur vie sur le même terrain. Pis encore, le stade du 1er-Novembre a été suspendu à maintes reprises ces dernières années que ce soit par la FAF, la LNF ou la CAF. On se souvient encore des incidents et des actes de violence de 2001 lors du match JSK-USMB. De ceux de 2006 lors du JSK- MCO ou de 2007 lors de la rencontre JSK- ES Sahel, et les exemples sont à la pelle. En plus des incidents et des actes de violence et des suspensions du stade, la formation de la ville des Genêts a été obligée à maintes reprises de jouer plusieurs matchs de la coupe d’Afrique au stade du 5-Juillet. Toutes les finales des six coupes d’Afrique ont été jouées au stade olympique de la capitale. Pourquoi alors avoir son propre stade puisqu’on joue les grands rendez-vous ailleurs. Aujourd’hui on peut fermer les yeux sur les actes de violence qui se sont déroulés dans ce stade comme on peut trouver des solutions à la domiciliation des grands rendez-vous de l’équipe, mais on ne pourra pas fermer les yeux sur la mort de deux joueurs et on ne pourra pas trouver de solutions pour faire revenir Gasmi et Ebossé. Conclusion : le stade du 1er-Novembre est désormais trop petit pour une équipe du standing de la JSK.
Il est temps, la grande JSK doit avoir son grand stade
La formation du Djurdjura n’est pas seulement 15 000 ou 17 000 supporters, la JSK c’est tout un peuple, aux quatre coins du pays, l’équipe phare de la Kabylie compte des supporters. Lors des finales de la coupe de la CAF de 2000, 2001, 2002, ils étaient 80 000 supporters dans les gradins du 5-Juillet et 80 000 en dehors du stade. Pour une équipe qui compte 25 titres officiels puisqu’on n’a pas compté une Supercoupe d’Afrique une Supercoupe d’Algérie, pour une équipe qui participait presque chaque année à une compétition continentale et qui recevait des géants de l’Afrique comme Al Ahly du Caire, le TP Mazembe, l’Etoile du Sahel, le Raja de Casablanca… elle doit avoir un stade digne de son nom, un grand stade à l’image de la grandeur de la JSK.
L’Etat doit intervenir concernant le grand retard dans la livraison du nouveau stade de Tizi-Ouzou
Pour rappel, c’est à l’issue de la finale de la coupe de la CAF que la JSK a jouée et gagnée devant la formation égyptienne d’El Ismaïly que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait promis un grand stade à Hannachi. Depuis, le président kabyle lutte pour avoir ce stade. En 2010, les responsables de la wilaya de Tizi-Ouzou ont signé le fameux ODS au stade Oukil Ramdane en présence d’Ali Haddad, patron de l’ETRHB et du patron de l’entreprise espagnole FCC. Les deux responsables de la réalisation de ce stade ont parlé d’un délai de trente mois, aujourd’hui, on est presque à 60 mois de la signature de l’ODS et le nouveau stade de Tizi Ouzou est toujours un projet à réaliser. Les hautes instances du pays doivent intervenir pour arrêter ce massacre, dans un pays ou les compétences sont à la pelle, ou les moyens sont sans limites, on ne peut même pas construire un stade…
A.H.