L’Argentine et le Brésil en savent quelque chose. Ils ont toujours laissé des plumes en Bolivie en raison de l’altitude, 4000 mètres. Les capés de l’ancien Merlus devront évoluer à une altitude de 2500 mètres environ. Ce qui pourrait jouer, du coup, un rôle défavorable aux Algériens. Le sélectionneur Christian Gourcuff s’en soucie en tout cas. Ecoutons-le : «Pour l’altitude, il n’y a pas de remède. Il n’y a pas de solution magique. Nous devons faire avec et tenter de gérer nos ressources pour ne pas nous épuiser.» Et d’ajouter lors de sa dernière conférence de presse à Sidi Moussa : «Des matchs qui se jouent en altitude doivent être préparés dans les 15 jours précédent les jours J. Ce qui n’est pas le cas pour nous dans la mesure où nous ne pouvons nous regrouper avant les dates FIFA.» Des propos qui laissent émettre une sensation d’appréhension chez le successeur de Vahid. A l’opposé, le climat fera doux le jour du match. En cette période de saison, le soleil est très clément avec des averses de temps à autre. Ce serait, selon les prévisions météorologiques, le cas ce samedi puisque les risques de chute de pluie sont estimés à 40%. Quand à la température, celle-ci ne saurait dépasser le jour du match les 20 degrés Celsius. L’humidité se situe autour de 80%. Celle-ci ne se fera pas sentir puisque la température est très modérée. Le soir, le mercure affichera 8 degrés. De quoi consoler un tant soit peu Gourcuff et ses poulains.
M. F.