Avant la décision attendue aujourd’hui par la CAF, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, qui a suivi tout au long des derniers mois le dossier de candidature en sa qualité de représentant de l’Etat qui s’est portée garante quant à l’organisation de cet événement en Algérie avoue qu’il est confiant avant l’annonce du verdict :

«Le dossier de l’Algérie est complet, il répond à toutes les préoccupations de la CAF aussi bien sur les infrastructures sportives que les autres équipements et infrastructures routières, aéroports, tout ça, toutes les conditions sont réunies pour une candidature plus que sérieuse, tout ce qui fait que les rencontres puissent se dérouler dans les meilleures conditions. Je crois que nous remplissons tous les atouts et vivement que le comité exécutif aura à choisir d’une manière objective. En Algérie aujourd’hui nous disposons de tout, pour ce qui est des infrastructures sportives, on sera prêts avec la réalisation de 4 nouveaux stades, plus la rénovation d’un 5^e et un 6^e stades, nous avons retenu 6 stades et plusieurs stades d’entraînement,

les atouts sont du côté de notre candidature.»

 

«La CAN des U20 joue en notre faveur»

Malgré les imperfections enregistrées lors de la CAN des U20 qu’a abritée l’ouest du pays, Tahmi pense que cette CAN joue en faveur de l’EN : «J’avais reçu la délégation de la CAF, et j’ai eu des échos par la suite, tout ce qu’on a présenté a été très bien apprécié, d’autant plus qu’on avait organisé une très belle coupe d’Afrique des jeunes à Oran, et avec les nouveautés apportés au nouveau dossier, le comité d’experts a été séduit, mais la décision ne leur revient pas elle revient aux membres du comité exécutif.»

«La FAF s’est chargée du lobbying »

En ce qui concerne le lobbying qui n’est autre que la pression traditionnellement exercée pour soutenir un dossier aux yeux des votants, Tahmi rappelle que c’est le comité exécutif qui va voter et non pas les pays africains, d’où l’accomplissement de la mission par la FAF : «Ça ne peut se faire qu’au niveau de la CAF à travers la FAF, on sait que ça été entamé, si c’était un vote qui concerne l’ensemble des pays africains on aurait eu une autre stratégie en matière de lobbying, à travers les gouvernements, je crois que la FAF a fait cela, le vote va se faire à l’intérieur même du bureau exécutif, avec tout ce que cela peut engendrer», conclut-il.

S. M. A.