Même si la SSPA/MCA a été reprise par Sonatrach, personne ne pourra effacer son histoire. Personne ne peut oublier les hommes qui ont marqué, par leur passage, l’histoire du doyen des clubs algériens. Mais la direction actuelle du MCA a fauté samedi dernier. Elle aurait dû prendre exemple sur les Chnaoua qui ont rendu un hommage à Smaïl Khabatou.

L’une des figures emblématiques du Mouloudia d’Alger, le président qui a offert au MCA son étoile, Abdelkader Drif, était scandalisé de voir que samedi dernier lors de la 4^e journée, il n’y ait pas eu une pensée pour le défunt Smaïl Khabatou, qui nous a quittés à jamais dernièrement. Pour lui, il fallait que la ligue et même la fédération se devaient de programmer une minute à la mémoire de son ami. Car Smaïl Khabatou a servi le football national, que ce soit avant l’indépendance ou après. A ce sujet, il a tenu à dire ceci : «Je suis scandalisé qu’il n’y ait pas eu une pensée lors de la dernière journée pour notre défunt ami Khabatou. Le football national a perdu un grand entraîneur qui a marqué l’histoire du football algérien. Il fallait organiser une minute de silence. Et je suis tout aussi sidéré par la direction du MCA qui n’a pas, elle aussi, eu une pensée pour feu Khabatou. C’est une double faute. La fédération ou la ligue aussi devaient programmer une minute de silence. Khabatou a servi l’équipe nationale aussi. Heureusement, que les fidèles du MCA lui ont rendu cet hommage. Il faut prendre exemple.» Pour Drif ou les autres enfants du MCA, le Doyen a une grande famille et il faudra la respecter, et cela même si l’actionnaire majoritaire actuel est la Sonatrach. Car le MCA reste un club avant d’être une filiale de l’entreprise nationale des hydrocarbures.

A. Z.