Initialement accordé à la Libye, l’honneur de cette organisation va devoir changer de main, et ce, dès le premier trimestre de l’année 2015, probablement durant ou juste après la CAN 2015 qu’abritera le Maroc, et ce, pour des problèmes sécuritaires.
La Fédération algérienne de football s’est officiellement portée candidate à l’organisation de cette CAN 2017 après avoir échoué à obtenir l'organisation de la CAN 2019 ou celle de 2021, attribuées respectivement au Cameroun et à la Côte d'Ivoire.
C’est en effet le 22 du mois dernier que l’Etat a donné officiellement le feu vert à Raouraoua pour postuler au niveau du siège de la CAF sis au Caire, et ce, après avoir longtemps hésité et surtout douté, d’autant que des tractations avaient eu lieu dans les coulisses de la CAF et de son bureau exécutif et qui n’ont pas forcément encouragé la FAF à se présenter à nouveau pour ce combat auquel vont prendre part quelque 6 autres candidats (jusqu’à hier soir) en attendant la liste définitive qui va être annoncée ultérieurement par la CAF.
Que d’anglophones !
Ainsi, et comme la CAF a procédé à l’attribution des trois compétitions suivantes, c'est-à-dire celles de 2019, 2021 et 2023 à des pays francophones, elle va faire en sorte de changer de zone pour équilibrer un petit peu entre ses différents membres, Hayatou semble plus que jamais décidé à donner la chance à tout le monde et à toutes les langues officielles comme il l’a décidé pour ce qui est des membres de son bureau exécutif, ce qui a encouragé des pays comme le Ghana, le Kenya, la Tanzanie, le Zimbabwe et le Mozambique a se présenter comme candidats, des pays anglophones, qui ne veulent pas laisser la voie libre à l’Algérie comme cela a été le cas de l’Egypte qui voulait pourtant entrer en course avant de se retirer pour soutenir le dossier algérien.
Retrait des Ethiopiens, info ou intox ?
Pour le moment, et vu l’envie des différents Etats respectifs de ces pays candidats, le dossier algérien semble le plus convaincant, un seul vrai concurrent, l’Ethiopie, c’est du moins c’est ce qui a été révélé çà et là par les organes de presse, mais la BBC a étonné tout le monde hier en annonçant via la version africaine de son site internet le retrait de ce pays qui aurait d’après les Anglais renoncé à présenter un dossier au même titre que le Mali qui y a pensé un moment. En attendant de confirmer ou d’infirmer cette information qui pourrait être révélatrice de beaucoup de choses par rapport aux réelles chances de l’Algérie dans cette course à la CAN.
Des raisons d’y croire
La question qui se pose maintenant et qui se posera d’ici le mois de mars prochain : est-il envisageable de donner la CAN à un autre pays du Maghreb juste après l’édition au Maroc ? Si on peut se poser la question, la réponse ne peut être que positive : l’édition 1988 avait eu lieu au Maroc et l’Algérie avait eu l’organisation deux années plus tard. Mais les Anglophones ne semblent pas d’accord avec un tel scénario, la solution la plus simple serait de confier au Ghana le droit d’organiser une cinquième CAN. Le pays est rodé et sa candidature tient évidemment la route, en attendant la confirmation du retrait de l'Ethiopie, le seul pays capable de faire en sorte que la CAN se déroule en Afrique de l'Est comme lors de la toute première édition au Soudan en 1957 et donc fausser les calculs de l’Algérie qui perdrait tout et sortirait de la course bredouille.
Pour rappel l’Algérie s’est engagée à être prête en janvier 2017 en présentant les projets des nouveaux stades de Baraki et d’Oran, ainsi que la rénovation des stades du 5 juillet et celui d’Annaba, alors que d’autres enceintes, à l’image de Tchaker de Blida feront partie des stades de réserve.
S. M. A.
Les entraîneurs africains font le bilan du Mondial brésilien
«L'Algérie, une bonne surprise» Les sélectionneurs du foot africain ainsi que les directeurs techniques participent hier et aujourd’hui au Caire à une conférence de deux jours ayant pour but d'analyser la Coupe du monde 2014 qui a eu lieu au Brésil. à l’image de rencontres similaires organisées récemment au Panama et en Russie pour les associations membres d'Amérique et d'Europe, les sélectionneurs et directeurs techniques de toutes les équipes africaines ont été invités par la FIFA et la CAF afin d'analyser la dernière édition de l'épreuve suprême du football mondial d'un point de vue technique. L'objectif de ce cycle de conférences est de tirer des enseignements de la Coupe du monde et de mettre les acquis de cette dernière au service du développement du football à tous les niveaux et dans le monde entier, pouvait-on mire hier sur le site de la CAF.
Korichi présent En présence de Thierry Regenass, directeur de la division associations membres et développement de la FIFA, du responsable de l’arbitrage Massimo Busacca, et de Jean-Paul Brigger, directeur technique de la FIFA, et Abdel Moneim Hussein, directeur technique de la CAF, les participants analyseront les dernières tendances observées au Brésil 2014 et passeront en revue les différents aspects techniques du jeu, ce qui a sans doute permis à Tewfik Korichi le représentant de la DTN algérienne dans cet événement à prendre quelques notes qu’il fera en sorte d’exploiter dans le cadre du projet de la DTN de la FAF dont il est membre.
«Niveau élevé»
Le directeur de la division associations membres et développement de la FIFA, Thierry Regenass a estimé dans son speech, que les Verts constituaient une bonne surprise lors du rendez-vous brésilien : «L'Afrique avait deux représentants au second tour de la Coupe du monde 2014 au Brésil, l'Algérie, qui était une bonne surprise, et le Nigeria. Le Cameroun, la Côte d'Ivoire et le Ghana sont également très proches. Le niveau général des équipes africaines était extraordinairement élevé», a déclaré Regenass hier.
A noter que cette rencontre a vu aussi la participation du membre exécutif de la FIFA, Hani Abourida, ainsi que le SG de la CAF, le marocain Hichem El Amrani.
S. M. A.