NAHD-CRB a débuté sur une polémique à propos de l’occupation des tribunes. Sitôt rentré de Tunisie, Rafik Abdeslam tranche et invite les Belouizdadis à jouer même dans leurs maisons. Ça promet.

NAHD-CRB approche et la polémique s’est déjà installée…

Nous abordons ce match comme il se doit, il s’agit d’un derby. Seulement, au moment où je vous parle, soit 48 heures avant le match, on ne sait même pas où il se tiendra officiellement. Ça tangue toujours entre Bologhine et le 20-Août. Mais bon, cela ne nous regarde pas trop, notre mission sera sur le terrain. Que la rencontre se tienne dans l’un ou l’autre stade, bienvenue, parce que nous nous sommes préparés pour jouer sur le terrain, pas dans les tribunes.

Le Chabab veut occuper la deuxième tribune et celle du virage, l’acceptez-vous ?

Non ! Il est peut-être utile de rappeler que c’est le Nasria qui reçoit, il est donc de notre droit de prendre ces deux tribunes. Au retour, les rôles seront inversés et ils pourront en disposer comme le stipule le règlement. Maintenant, s’ils veulent se comporter comme des hors-la-loi et appliquer leur propre règlement, celui de Belcourt, c’est une autre paire de manches…

Le NAHD est la bête noire du CRB, ne pensez-vous pas que c’est parce qu’ils craignent ce rendez-vous qu’ils agissent de la sorte ?

Personnellement, c’est ce que je crois. C’est la peur qui les fait agir de cette manière. Nous, on est décontractés. Il est vrai que c’est un derby, mais nous en avons l’habitude. D’ailleurs, nous sommes prêts à les affronter partout où ils le souhaiteront.

Est-il vrai que vous avez laissé entendre que vous seriez prêts à les affronter même dans leurs maisons ?

Oui, je l’ai déjà dit et je le redis aujourd’hui : nous sommes prêts à joueurs dans leurs maisons, sans souci ! Le fait qu’ils cherchent par tous les moyens à occuper les deux tribunes montre le malaise dans lequel ils se trouvent.

Comment expliquez-vous l’ascendant que prend le Milaha chaque fois qu’il est opposé au CRB ?

Nous avons l’habitude de ce genre de rencontre, c’est avant tout un ascendant psychologique. A l’approche de ce derby, nous avons coutume de rejoindre l’hôtel, pour effectuer la mise au vert, la veille du match. Alors qu’eux le font trois jours avant, avec un stage préalable, des primes de matches conséquentes… En vérité, c’est une question de nif et de cœur, c’est tout.

Pensez-vous que l’histoire va encore se répéter vendredi ?

Incha Allah, pourquoi pas. Nous rentrons d’un voyage en Tunisie, on s’est bien préparés durant cette mini-trêve, on va récupérer un peu et poursuivre la préparation pour attaquer au mieux ce derby.

Cette saison, le NAHD joue bien, mais pèche au niveau de la finition…

C’est vrai que c’est un problème. Le football intègre la facteur chance et nous n’en avons pas eu beaucoup depuis le début de saison. Si Dieu le veut, on en aura vendredi prochain et les portes du but se rouvriront devant nous. 

H. D.