D’habitude, il séchait seulement la première séance de la reprise avant de reprendre comme si de rien n’était, mais, cette fois, il a fait l’impasse sur les trois séances. Evidemment, l’entraîneur François Ciccolini ne passera pas l’éponge sur cette absence injustifiée, surtout après avoir appris que celui-ci a l’habitude de sécher les entraînements sans qu’il soit inquiété par un quelconque personne. Il risque gros, car en plus des sanctions financières, il écopera d’une sanction sportive. Mekkaoui aurait déclaré à certains proches du club qu’il est malade, mais il n’a avisé aucun responsable de son absence. D’après une source digne de foi, l’ex-pensionnaire du CSC aurait décidé de boycotter les entraînements pour afficher son mécontentement envers l’un de ses équipiers qui l’aurait critiqué à la fin de la rencontre face à l’ASMO.
Hannachi en colère
Informé quotidiennement de tout ce qui se passe dans l’équipe, le président Hannachi qui est hospitalisé à l’hôpital Pitié-Salpêtrière depuis quelques jours a piqué une vive colère en apprenant que son arrière gauche a séché les premières séances de la reprise. Il est très en colère contre lui et il aurait assuré à ses responsables qu’il sera sévèrement sanctionné. Il est clair qu’en attendant le retour de Hannachi prévu pour la semaine prochaine, les responsables prendront les décisions qui s’imposent pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Il est utile de rappeler que le président Hannachi avait pris sa défense lors de la première journée face au MCO en demandant à Broos de l’autoriser à réintégrer le groupe. L’entraîneur belge l’avait écarté de la liste des 18, mais après l’intervention de son employeur, il avait accepté que le joueur reprenne avec ses équipiers à leur retour à Tizi Ouzou.
Pas de convocation pour le match face au MCA
D’après une source proche de la direction, l’entraîneur François Ciccolini a d’ores et déjà pris la décision de ne pas le convoquer pour le match de ce jeudi face au Mouloudia d’Alger. Insistant sur la discipline, le coach corse sait que s’il passe l’éponge sur l’absence de Mekkaoui, il lui sera difficile de maîtriser le groupe. Il a mis en garde les joueurs contre les retards et les absences injustifiées et s’il ne sévit pas dès maintenant, il perdra la maîtrise du groupe surtout que certains joueurs se comportent comme des nababs.
Aujourd’hui
Si on se réfère à la confidence faite par le défenseur Mekkaoui à un proche du club, il devrait reprendre aujourd’hui le chemin des entraînements. Affecté par les médisances de l’un de ses équipiers, l’ex-pensionnaire du CSC aurait décidé de faire l’impasse sur le match face au MCA. Mais comme il a appris que ses responsables, son entraîneur et les supporters sont furieux contre lui, il aurait pris la décision de reprendre aujourd’hui.
N. Boumali
Ciccolini remet de l’ordre dans le groupe
Par Sofiane B.
Dès sa première séance de travail à la tête de la barre technique de la JSK, Ciccolini a commencé par remettre l’ordre dans l’équipe.
Le technicien français a suivi de près le dernier match de championnat de la JSK disputé face à l’ASMO dans une rencontre qui a fini par une défaite. C’était l’échec de trop pour ce club qui n’arrive toujours pas à se ressaisir, concédant des défaites consécutives depuis trois journées. Pour Ciccolini cela est principalement dû un grand manque de solidarité dans le groupe. Cela l’a donc poussé à insister sur ce point bien précis lors de sa première séance de travail, avant-hier. Il voulait clairement bousculer cette équipe qu’il a, pratiquement, trouvée en décomposition avancée sur le plan sportif après ses trois défaites de suite, face à la JSS (0-1), au MCEE (3-2) et tout récemment face à l’ASMO (0-2). Dans son intervention devant les joueurs, Ciccolini avait clairement signifié que le redémarrage de la JSK passera en premier lieu par la présence de l’esprit de solidarité entre les joueurs. Et d’ajouter : «En ce moment, il n’y a que cela qui vous aidera à mieux vous en sortir.»
Combativité Le second point que Ciccolini a abordé avec ses joueurs est l’état d’esprit qu’un footballeur est censé avoir sur le terrain. En sa qualité de technicien et formateur, il aura remarqué que la réaction des Canaris face à l’ASMO était très mauvaise. Il devait au moins y avoir de la combativité pour pouvoir revenir dans score. Pour lui, c’est le relâchement, de Rial et ses coéquipiers, qui a fait que la JSK perde sa rencontre. Cela est venu accentuer sa mauvaise situation dans une période pleine de tribulations pour ce club. En s’adressant à ses joueurs, Ciccolini leur a dit qu’il est impératif de mouiller le maillot, et cela fait partie du beau football.
Discipline
Pour Ciccolini, la discipline est vitale afin qu’il y ait une bonne ambiance dans l’équipe et afin qu’elle puisse bien avancer. Ce point lui est très cher, c’est qui se manifestait dans sa manière de parler lorsqu’il l’a cité. Clairement, Ciccolini sera très sévère envers les éléments indisciplinés du groupe et leur a promis de lourdes sanctions en cas d’écart.
S. B.
Ciccolini avertit Yesli et Ahmed Moulay
L’entraîneur François Ciccolini tient à imposer sa loi dès les premiers jours de sa prise de fonction. Agacé par les milieux Ahmed Moulay et Kamel Yesli qui sont arrivés avec 10 minutes de retard à la séance de la reprise de dimanche dernier, le coach corse leur a clairement affirmé qu’à l’avenir il ne tolérera aucun retard ou absence. Les deux joueurs ont tenté de lui expliquer qu’ils avaient fait de leur mieux pour arriver à temps à l’entraînement, mais le successeur de Broos a insisté sur le respect de l’horaire de l’entraînement. Briefé par certains dès son arrivée à Tizi Ouzou, Ciccolini veut mettre un terme aux mauvaises habitudes. D’après une source proche de la direction, le nouvel entraîneur a été mis au parfum de tout ce qui se passe dans l’équipe avant même sa réunion avec les membres de son staff qui a eu lieu dimanche dernier.
«Je ne tolérerai aucun retard»
En avertissant le Mauritanien Ahmed Moulay et le milieu Yesli, deux titulaires indiscutables sur l’échiquier des Canaris, Ciccolini a voulu faire savoir à ses joueurs qu’il met tout le monde sur un pied d’égalité et qu’il ne fait pas la différence entre X ou Y. «Vous savez, je ne tolérerai aucun retard à l’avenir. Vous devez faire très attention, car celui qui ne se présentera pas à l’heure à l’entraînement, il sera exposé à de lourdes sanctions», a-t-il menacé. Recruté pour sortir l’équipe de la zone rouge, Ciccolini semble déterminé à instaurer une discipline de fer au sein du groupe. Son prédécesseur avait essayé de faire de même, mais il a été poussé à la sortie.
N. Boumali