Chose qui s’est confirmée une nouvelle fois hier à l’occasion de ce 1er novembre, date symbolique du déclenchement de la guerre de Libération nationale, puisque l’ESS a enchaîné par un joli exploit offrant à l’Algérie un titre de Ligue des champions d’Afrique dans un match épuisant (moralement et physiquement) face à des Congolais de Vita Club, franchement un vrai os. Malgré le nul (1-1), l’Entente remporte le titre à la faveur du nul (2-2) réalisé en match aller à Kinshasa. L’ESS brandit le trophée après 26 ans d’attente, la dernière consécration remonte à 1988.
La pression a pesé lourd sur les jeunes Sétifiens
En meilleure posture pour le sacre après le nul ramené de Kinshasa (2-2), les Sétifiens entament en force la partie pour tenter de prendre d’emblée le dessus sur leurs adversaires. Et c’est Djahnit qui a failli ouvrir la marque dès la deuxième minute n’était l’intervention du défenseur Mabele sur la ligne des buts. Les locaux imposent, en effet, une domination outrageuse, en témoigne les trois corners obtenus en moins de cinq minutes. Pendant ce temps, les Congolais ne semblaient nullement impressionnés. Ils procèdent par des contre à l’image de cette combinaison offensive, la balle finit dans les pieds de Luvumbu, mais il a raté son contrôle (10’). Deux minutes plus tard, ils bénéficient d’un corner qui se termine par un coup franc dangereux des 25 mètres. Il sera exécuté par le même Luvumbu, Kherdaïria était à la parade (13’). Le premier quart d’heure est consommé, les deux équipes se disputaient la bataille du milieu de terrain. La mission s’annonce très délicate pour des Sétifiens visiblement affectés par la pression de l’évènement. Les visiteurs prenaient graduellement le dessus. Les occasions de but sont toutefois absentes. Les Congolais ont fait preuve d’une meilleure maîtrise de jeu surtout après avoir pris le contrôle du milieu de terrain. El Wifak, quant à lui, se contentait de gérer la supériorité adverse en tentant de préserver le résultat jusqu’à la fin de la première mi-temps. Ce n’est qu’à la demi-heure de jeu que les Sétifiens sont parvenus à inquiéter une nouvelle fois les bois de Lukong d’un tir des 25 mètres de Zerara. Ce seront une nouvelle fois les Congolais qui vont créer le danger par Mubele d’un tir puissant à l’intérieur de la surface (40’). L’arbitre met fin aux débats et envoie les deux équipes aux vestiaires sur cette égalité au score (0-0) permettant, du coup, aux Algériens de consolider leurs chances de gagner le sacre.
Une 2e mi-temps hitchcockienne
Après la pause-citron, les deux équipes reviennent avec de bien meilleures intentions. Du côté sétifien surtout, l’ESS parviendra, en effet, à cueillir à froid des Congolais, peu concentrés. C’est l’excellent et le très chevronné Younès qui ouvre la marque, concluant un joli retrait de Benlameiri (49’). Un joli but qu’on pensait qu’il allait libérer les Algériens. C’est finalement le contraire qui s’est produit dans la mesure où les visiteurs ont réussi rapidement à remettre les pendules à l’heure par l’intermédiaire de Mabele (53’). Ce dernier, auteur des deux buts du match aller, a profité d’un extraordinaire flottement de la charnière centrale pour hériter d’une balle à la limite des 18 mètres avant de battre Khedaïria d’un tir canon. Libérés par cette égalisation, les visiteurs vont carrément imposer leur jeu. Les Algériens deviennent carrément fantomatiques. La pression monte terriblement dans les gradins. L’on craint désormais le pire. Les Congolais poussent outrageusement en vue d’ajouter le but du KO. La défense sétifienne résiste laborieusement. Le match se joue désormais dans le camp de l’Entente de Sétif. Celle-ci n’arrive plus à suivre le rythlme. Le Vita Club impose son diktat. Mais heureusement que le résultat demeure à la faveur des hommes de l’entraîneur Madoui. Les supporters, eux, n’arrivent pas à soutenir leur équipe. Ils appréhendaient le scenario catastrophe. Les joueurs n’avaient plus que leur courage pour s’accrocher au sacre. Ils ont bien réussi leur coup puisque la rencontre se terminera sur ce score d’un but partout qui placera désormais les jeunes de Madoui sur le toit de l’Afrique. Une belle consécration pour un football algérien en pleine renaissance.
M. Fayçal
Stade Tchaker, Blida
Buts :
ESS : Younès (49’)
Vita Club : Mabele (53’)
ESS
Khedaïria
Lagraâ
Mellouli
Demmou
Megatli
Zerara
Ze Ondo
Djahnit
(Raït 83’)
Belameiri
(Lamri 79’)
Ziaya
(Benyetou 66’)
Younès
Ent. : Madoui
Vita Club
Lukong
Mabele
Ebunga
Dayo
Mouegni
Mabidi
Lusadisu
(Kanda 73′)
Luvumbu
Munganga
Sentamu
(Kasereka 90’+1)
Mubele (Ngudikama 80′)
Ent. : Ibenge
Affluence record, Pelouse excellente, Arbitrage de M. Bakary Papa Gassama assisté de MM. Dickory Jawo (Gambie) et Evarist Menkouande (Cameroun).
Averts :
Vita Club : Mubele (48’), Mugunga (51’), Mabele (53’)
Ikwanga-Ibenge : «Nous n’avons pas à rougir»
L’entraîneur en chef du Vita Club est lui aussi fier de son équipe, malgré sa défaite en finale. Il a dit à la fin de la partie : «Nous n’avons pas de quoi rougir. Nous avons été à la hauteur, mais la chance n’était pas de notre côté. Il nous manquait un petit plus pour qu’on puisse réaliser l’exploit, mais dommage ça n’a pas été de notre côté.» Le coach a aussi salué son adversaire qui, dira-t-il, «a été à la hauteur». «Nos joueurs on fait un bon match dans l’ensemble. Dans plusieurs phases de jeu on a même été meilleurs que l’ESS. On est parvenus à dominer notre adversaire, mais il a plutôt penché vers un jeu défensif plus qu’offensif. Ça fait partie du football. On doit du respect à ce club qui vient de nous battre quand même. Je remercie tout monde pour le bon accueil qu’ils nous ont réservé.»
I. Z.
A 16h40 et à 17h35, le stade se lève pour la ola
Dans une grande ambiance au stade Mustapha Tchaker de Blida, les supporters présents, venus de toutes les villes du pays, ont réalisés une belle ola. Des vagues réalisées dans une grande ambiance avant de faire tourner les écharpes en sautant. Que de belles images…
Les supporters congolais étaient là
N’ayant pas échappé aux mesures de sécurité très strictes. Les supporters congolais, qui pour la plupart sont des étudiants, se sont vu interdire de faire rentrer des choses à manger et à boire. Quelques-uns vidaient leurs bouteilles de limonade à l’entrée du stade. C’est à 17h15 que les quelques 50 Congolais ont pris place dans les gradins du stade de Blida pour donner de la voie au Vita Club.
Delhoum venu soutenir ses ex
L’ex-milieu de terrain de l’ESS et actuel joueur de la JSK, Mourad Delhoum, était présent hier au stade Mustapha Tchaker de Blida pour soutenir ses ex. Le joueur n’a pas oublié ses bons souvenirs et les titres décrochés avec l’ESS où il était l’un des meilleurs joueurs de cette formation.
La présidence se charge de l’organisation
Pour un match de cette envergure et comme rappelé par nos soins, dans une de nos précédentes éditions, c’est la présidence qui s’est chargé de l’organisation au stade Mustapha Tchaker comme l’avait également affirmé le président de la Fédération Mohamed Raouraoua. Habituellement, c’était la wilaya de Blida qui se chargeait de l’organisation ou encore la FAF. Mais pour une finale de Ligue des Champions, c’est la présidence qui a assuré l’organisation de cette belle finale entre la grande équipe de l’ESS et le Vita Club du RD Congo.
Pagaille dans la tribune officielle
Durant les heures qui ont précédé la rencontre, la tribune de presse aura connu une certaine pagaille. Le service s’ordre a mis du mal pour contrôler la situation, surtout lorsque l’accès à la tribune officielle fut ouvert, ce qui a attiré la foule qui voulait s’asseoir dans la tribune en question brandissant leurs invitations qui n’a pas suffi pour quelques-uns pour arriver à la tribune officielle.
Sourat Al-Fatiha récité avant la rencontre par le chauffeur de foule
Trois quarts d’heure avant le début de la rencontre, le chauffeur de foule du stade Mustapha Tchaker a récité une sourate du Saint Coran, celle d’Al-Fatiha. Evoquant la date du 1er novembre la sourate a été récitée en même temps par le public de Tchaker.
17h27, arrivée du Vita Club
Le bus transportant l’équipe congolaise du Vita Club est arrivé au stade Mustapha Tchaker à 17h27. Escorté dignement, la délégation congolaise est a été accueillie comme il se doit au stade de Blida.
17h33, les joueurs de l’ESS foulent la pelouse de Tchaker
Comme à l’accoutumée, l’équipe de l’ESS a fait quelques pas sur la pelouse du stade Mustapha Tchaker, histoire de se familiariser avec le terrain sur lequel ils allaient évoluer. A leur entrée, les supporters se sont levés comme un seul homme pour applaudir les héros sétifiens lesquels, à leur tour, ont pris quelques clichés et des vidéos souvenirs de ces gradins qui étaient pleins à craquer.
Peu de corners et beaucoup de fautes dans le match
La rencontre d’hier a été caractérisée par plusieurs coups de sifflets de l’arbitre. Il y aura eu un grand nombre de fautes dans cette finale. Les corners par contre étaient peu nombreux puisqu’il y en a eu trois pour l’ESS et 1 seul pour le Vita Club.
Mabidi comme à l’aller
Auteur d’un doublé au match aller, Mabidi, a nettoyé la lucarne de Khedaïria à la 54’ avec un tir imparable. Décidément, ce joueur est bien loti face à l’Entente face à qui il aura marqué en tout 3 buts en deux matches.
Film du match
2’ Corner de Djahnit, Younès échappe au marquage et place une tête imparable qui passe juste à côté du but adverse.
10’ Sentamu s’échappe sur le côté droit et effectue un centre sur Mubele qui rate son dernier geste.
13’ Coup franc direct bien botté de N’zinga mais Khedaïria bien placé boxe des deux poings et dégage le cuir.
29’ Coup franc indirect de Mellouli qui passe à côté de la cage adverse.
39’ Contre-attaque du Vita Club, Bassisila remet sur Mubele qui frappe directement mais sa tentative passe au- dessus de la cage de Khedaïria.
49’ Débordement de Belameiri côté droit qui centre en direction d’Younès qui se jette et parvient à ouvrir le score pour l’ESS.
54’ Débordement côté droit de Mabele qui sert Mabidi qui d’un plein du pied imparable ne laisse aucune chance à Khedaïria et égalise.
59’ Corner d’Younès qui dépose le cuir sur la tête de Mellouli, tentative qui passe juste au-dessus.
70’ Belle une-deux entre Zerara et Legraâ qui parviennent à éliminer deux adversaires, la balle revient sur le premier nommé qui tire mais le portier adverse au prix d’une belle parade éloigne le danger.
86’ Centre de Raït côté gauche, tête de Benyettou, le gardien intervient une première fois, le cuir revient sur Lamri qui tente une tête mais le gardien encore une fois sauve la mise.
Ziaya et Djahnit fantomatiques
Les deux attaquants de l’ESS, Abdelmalek Ziaya et Akram Djahnit, n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes au cours de la rencontre d’hier.
En effet, l’ancien joueur de l’USMA n’a pas réussi à faire la différence au cours de la rencontre d’hier. Trop peu présent dans les duels, il nous a rappelé le joueur peu inspiré qu’il était à l’USMA. De plus, il n’a même pas constitué le moindre danger pour la défense adverse. Une prestation tout à fait contraire à celle de la rencontre à Kinshasa où l’ancien international a été un poison constant et où il aurait pu à lui seul changer le cours du match. De l’avis de tous les présents, il aura été l’une des grosses déceptions de cette rencontre. D’ailleurs, après sa piètre copie, l’entraîneur Madoui a décidé de le remplacer par Benyettou pour donner du tonus à une attaque qui était largement à côté de la plaque durant cette partie. Même les supporters étaient mitigés à sa sortie puisqu’une partie l’a applaudi mais l’autre l’a grandement conspué.
Même Djahnit a été transparent
La star de cette équipe sétifienne, à savoir Akram Djahnit, est aussi passée à côté de son match. Elle n’a touché que peu de ballons au cours de cette partie et n’a pas montré le visage qu’on lui connaît puisqu’elle a l’habitude de beaucoup mieux faire surtout quand on connaît sa grosse activité lors de chaque rencontre. Il semble bien que les deux attaquants étaient crispés et ça s’est grandement répercuté sur leur rendement qui a été loin de ce qu’on attendait d’eux.
I. Z.
Ziaya : «Je dédie ce trophée à tout le peuple algérien»
L’attaquant de l’ESS, Abdelmalek Ziaya, n’a pas réalisé un grand match du fait qu’il était un peu lessivé physiquement L’ex-international a été aux anges après la rencontre surtout avec le trophée africain en poche. «Je suis très content pour cette victoire .On s’est battus tout au long de la rencontre malgré la pression. On a marqué le premier but mais on n’a pas su garder notre avantage sur une faute de déconcentration. Le plus important c’est qu’on a décroché le titre continental dans un jour historique qui est le 1er novembre. Je profite de l’occasion pour dédier ce trophée africain à tout le peuple algérien et aux supporters sétifiens», a affirmé l’attaquant de l’ESS.
R. H.
Pour la 1re fois un club algérien participera à la Coupe du monde des clubs
En remportant le trophée continental hier, l’ESS a validé son billet pour la Coupe du monde des clubs qui se tiendra au Maroc du 10 au 20 décembre. C’est la première fois qu’un club algérien participera à une telle compétition. L’Aigle noir jouera son premier match le 16 décembre contre le vainqueur du match barrage entre le Moghreb Tétouan du Maroc et Auckland City de la Nouvelle-Zélande. Pour rappel, le grand Real de Madrid sera présent dans cette compétition.
I. Z.
Khedaïria le fougueux
Le portier ne pouvait rien sur le but encaissé par son équipe et nul ne peut lui incomber de reproches. Boxant quelques dangereuses balles, il a répondu présent lorsqu’on le sollicitait. Un match qui confirme le statut de titulaire du portier qui frappe aux portes de l’EN.
Megatli la fourmi
Le latéral droit a bien travaillé sur son côté. Présent dans les duels, son bon placement lui a permis de gagner presque tous ses duels. Très bon défensivement, il a également participé au travail offensif.
Zé Ondo le battant
Même s’il n’a pas été magistral, Zé Ondo, a tout de même tenu son rôle convenablement. Le latéral gauche avait du mal à contenir son vis-à-vis qui était très rapide mais savait anticiper pour empêcher les attaquants d’arriver à la cage de Khedaïria.
Legrâa trop crispé
Même s’il a raté quelques tacles, il a récupéré un bon nombre de ballons au milieu. Souvent en retard sur ses actions, le récupérateur sétifien était quelques peu crispé vu l’enjeu, il a commis quelques erreurs heureusement sans conséquences pour son équipe.
Demou la montagne
Excellent dans les airs, le défenseur axial qui a retrouvé sa place dans ce match a su étaler toute sa puissance physique. Dans les duels, il était quasi imbattable. Très bon dans la relance, lui comme Mellouli ont fait un bon travail dans l’axe.
Mellouli le meneur d’hommes
Le capitaine sétifien a eu le rendement qu’il faut. Très calme et bien concentré, il a fait son match. Guidant les siens et n’hésitant pas à se faire entendre auprès de ses équipiers lorsqu’ils étaient mal placés. Un match d’hommes.
Zerara l’engin
Pendant tout le match, il n’a pas arrêté. Anticipant le jeu, sa bonne lecture lui a permis de prendre de l’avance et bloquer toutes les tentatives de construction du Vita Club au milieu. Comme un chasse-neige, il débarrassait tout sur son passage tout en offrant des solutions devant.
Younès le poison
Très remuant dès l’entame du match, Younès aura beaucoup bougé dans ce match. Auteur du premier but de la rencontre, il a été récompensé dans cette finale pour ses efforts. Véritable poison sur son aile gauche, il ne s’est pas contenté d’attaquer puisqu’il revenait à chaque fois pour aider la défense. Un sacré match d’Younès.
Belamiri le passeur divin
Auteur d’un passe décisive, l’ailier droit a beaucoup bougé sur son côté. Sa vitesse et ses appels de balle étaient excellents à chaque fois. Il aura fait des misères aux défenseurs congolais qui ont eu du mal à le contenir.
Djahnit le timide
Bénéficiant que de rares ballons, on n’aura pas beaucoup vu l’attaquant Djahnit. Les rares ballons qu’il toucha ne lui permirent pas de faire ce qu’il voulait et aura perdu plusieurs duels et bonnes balles. Malgré cela, il créait des espaces qu’exploitaient ses camarades.
Ziaya transparent
L’attaquant Ziaya ne s’est pas trop fait remarquer dans ce match. Seul en pointe, il n’a bénéficié que de quelques ballons sans pouvoir créer le danger avec. Perdant plusieurs duels, il a eu du mal à s’imposer dans ce match. Son changement à la 66’ est justifié.
R. H.
Demmou : «On est fiers de cet exploit »
«On est très heureux d’avoir remporté ce titre. On attendait ce moment depuis longtemps. C’est un jour spécial pour nous. Malgré la difficulté, on a su sortir un bon match dans l’ensemble. Mais ça a été très difficile pour nous, heureusement que lors du match aller notre équipe avait fait une bonne sortie et a marqué deux buts. Au retour, les choses ont été plus difficiles, il fallait vraiment faire preuve de beaucoup de maturité dans le jeu et être vigilent en défense pour limiter les dégâts. Ça s’est bien passé pour nous et on est fiers de cet exploit.»
I. Z.
Hamar : «C’est le plus beau jour de ma vie»
Hassan Hamar, président de l’ESS, est ravi de cette consécration et l’a bien exprimé à la fin de la rencontre. «C’est le plus beau jour de ma vie», a-t-il dit avant d’ajouter : «Cela vient couronner tous nos efforts depuis le début de cette compétition. On a fait un bon parcours depuis les éliminatoires. La phase des poules a été pour nous le tournant de cette Champions League. Au fur et à mesure que notre équipe avançait, on savait bien qu’on allait faire quelque chose d’exceptionnel, notamment lorsqu’on a dépassé les groupes.»
I. Z.
Gourcuff présent au stade
Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a assisté à la finale de la Ligue des champions d’Afrique depuis la tribune d’honneur du stade de Blida. Il a été très attentif tout au long de la partie. A la mi-temps, plusieurs supporters l’ont approché pour prendre des photos souvenirs, chose qu’il a acceptée avec plaisir.
Sellal et Hayatou remettent le trophée
C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président de la CAF, Issa Hayatou, ont distribué les médailles et remis le trophée à l’ESS.
Le Vita Club applaudi
Les joueurs du club congolais sont sortis sous les applaudissements de tous les spectateurs présents au stade. Le public sétifien a ainsi fait preuve de son grand fair-play en dépit de ce qui a été fait à son encontre lors du match aller de la demi-finale de cette compétition. En effet, l’ESS a reçu le TPM à Sétif mais la CAF avait sanctionné le club algérien en privant de son public (huis clos).
- I. Z.
Dîner à Sidi Moussa
Après sa belle consécration, toute l’équipe de l’ESS a été invitée à dîner au Centre technique national de Sidi Moussa. C’est le président de la FAF qui a invité toute la délégation du club sétifien en guise de félicitation et d’encensement pour ce qu’il vient de réaliser mais aussi d’avoir honoré le football algérien sur le plan continental.
R. H.