Pour les Algériens qui se trouvent au cœur de la capitale malienne pour disputer son dernier match des éliminatoires de la CAN 2015, la situation devient inquiétante, eux qui affronteront dans la fin de journée d’aujourd’hui l’équipe nationale du Mali dans un stade archicomble. En effet, l’adversaire du jour de l’Algérie n’a toujours pas assuré son passage à la phase finale de la prochaine CAN, ce qui donnera lieu à une rencontre palpitante pour le public malien, ce qui drainera un grand public au stade pour soutenir don équipe. Mais après l’apparition de la fièvre hémorragique dans ce pays et des grands risques de sa propagation, cela fera du stade 26- Mars de Bamako un lieu à hauts risques. Le Mali déplore depuis quelques semaines seulement quatre morts, à cause de cette épidémie, pour cinq cas répertoriés, dont une fillette de deux ans et un imam guinéen décédé le 25 octobre dans la capitale.
Plus de 570 personnes sous surveillance sanitaire
« Trois décès ont été liés à l'imam et une personne ayant été en contact avec lui à Bamako a été testée positive », a indiqué le coordinateur du Centre opérationnel d'urgence contre Ebola, le professeur Samba Sow, dans un communiqué. Dans cette situation, les autorités maliennes sont prises de panique. Craignant que cette épidémie se propage davantage, elles ont décidés de placer plus de 570 personnes sous surveillance sanitaire. Cela montre, en quelque, sorte, la gravité de la situation dans ce pays qui se trouve aux frontières sud de l’Algérie et d’où proviennent de forts flux migratoires, ces derniers temps, en direction du continent européen. Cette mesure devrait permettre de limiter les risques de contagion.
S. B.