Tout était réuni pour que le spectacle soit au rendez-vous, il l’a été jusqu’à cette 90e minute où l’arbitre assistant a levé son drapeau pour refuser un but tout à fait valable. La rencontre débuta timidement dans les deux camps, les visiteurs procédaient par des contres pendant qu’en face les Constantinois jouaient la possession de balle. La première alerte sera enregistrée à la 5’ en faveur du CSC, où Voavy a mal ajusté sa reprise de la tête alors qu’il était en bonne position pour marquer dans la surface. Ce même Voavy ratera quatre minutes plus tard une belle opportunité pour marquer. Dominant les débats sans pour autant pouvoir concrétiser leurs actions, ce sont au contraire les Sétifiens contre le cours du jeu qui ouvriront la marque et surprendre leurs adversaires après une belle ouverture en plein axe pour Djahnit qui, à la limite du hors-jeu, réussit à prendre de vitesse les défenseurs du CSC, éviter la sortie approximative de Cédric et réussir à marquer malgré le retour des deux axiaux des Sanafir qui l’ont déséquilibré sans pour autant pouvoir lui subtiliser le ballon, on jouait la 19’. Une surprise qui obligera les locaux à multiplier les assauts et tenter de revenir à la marque. Tout comme en début de match, le CSC domine mais peine à trouver la faille pour marquer. Il aura fallu attendre la 38’, après plusieurs tentatives, pour voir les locaux remettre les pendules à l’heure. C’est après une jolie combinaison entre Rani et Voavy qui centre sur Boulemdaïs que les Vert et Noir réussiront à niveler la marque, ce dernier a repris à la volée le centre du Malgache et ne laissa aucune chance au portier ententiste Khedaïria. A la 42’, le CSC a raté de peu la balle du 2 à 1 par l’intermédiaire de Bahri qui verra son tir repoussé par le montant droit du gardien sétifien. C’est donc sur le score de parité d’un but partout que M Benouza envoie les deux équipes aux vestiaires pour la pause-citron. Au retour des vestiaires, les locaux continueront leur domination sans pour autant parvenir à ajouter le second but. Comme lors de la première période, ce sont de nouveau les visiteurs qui prendront une nouvelle fois l’avantage au score, c’est à la 77’ que Ziaya réussit à provoquer un penalty logique après une faute de Djaghbala que transformera une minute plus tard Gasmi. Les Constantinois pousseront dans le dernier quart d’heure et s’installeront dans le camp adverse. La défense sétifienne a tenu bon jusqu’à la 90’, où ce diable de Boulemdaïs a ajouté un second but après que la balle ait tapé sur la transversale et revenir vers lui. Le joueur qui avait laissé exploser sa joie s’est vu refuser le but par l’arbitre assistant qui a levé son drapeau pour un hors-jeu que seul lui a vu, ce qui a provoqué la bronca dans le stade Hamlaoui. Pourtant, le but de Boulemdaïs était tout ce qu’il y a de plus valable. Les huit minutes de temps additionnel ne changeront rien au score et à l’issue de la rencontre puisque l’ESS s’est imposée au final sur le score de 2 à 1 dans un match où un 2 à 2 aurait été plus équitable.
R. G.
8 minutes de temps additionnel
Après le but refusé de Boulemdaïs en fin de match, l’arbitre a prolongé le match de 8 minutes, une façon de se rattraper après le but non validé ou un temps compté, la question reste posée.
Tandis que Benouza reconnaît que le but était valable
Le CSC privé d’un but tout à fait valable
On jouait la 90’ lorsque le CSC a bénéficié d’un coup franc au milieu du terrain. Un long ballon a été déposé dans la surface où il y avait un paquet de joueurs, Berthé tire et voit sa frappe repoussée par la transversale. La balle revient dans les pieds de Boulemdaïs qui n’était pas hors-jeu et met le cuir au fond des filets de Khedaïria. Contre toute attente, l’assistant de M Benouza lève son drapeau pour un hors-jeu. Ayant vu et revu les images, tout le monde a constaté qu’il n’y avait pas de hors-jeu de l’attaquant constantinois. Mieux, nous avons pris attache avec un arbitre international pour lui demander son avis et nous fera savoir que le but était valable et que l’assistant a commis une erreur d’appréciation. En fin de rencontre, l’arbitre du centre, M. Benouza, a déclaré devant un parterre de journalistes et en présence du secrétaire général du CSC que le but était valable et que c’était une erreur qui aura coûté une défaite au Chabab de Constantine. Comme on dit, une faute avouée est à moitié pardonnée, mais seulement à moitié…
R. G.
500 Sétifiens dans les tribunes
Après un joli parcours de leur équipe lors du Mondial des clubs, les supporters sétifiens ont tenu à faire le déplacement à Constantine pour voir la première sortie de l’ESS après son retour du Maroc. Ils étaient pas moins de 500 supporters à avoir fait le déplacement au stade Hamlaoui.
8e but pour Boulemdaïs
L’attaquant du CSC, Boulemdaïs, a reussi à se hisser en haut du tableau des meilleurs buteurs de la Ligue 1 Mobilis après avoir été buteur hier. Il a inscrit son 8e but en championnat, hier soir, et son 9e en comptant celui de la coupe d’Algérie. Il est ex-æquo avec l’attaquant de l’USMH, Abid, à une longueur du meilleur buteur du MCEE, à savoir Derardja, 1er avec 9 buts.
Accueil chaleureux pour l’ESS
Champions d’Afrique et 5e lors du Mondialito, l’ESS a été chaleureusement accueillie hier soir au stade Hamlaoui de Constantine. Les responsables du CSC ont remis des cadeaux et un bouquet de fleurs à leurs homologues sétifiens. Ces derniers leur ont remis un cadeau honorifique.
Madoui et Hamar remercient les responsables du CSC
Les deux hommes forts de l’ESS ont tenu à remercier les responsables du CSC qui ont accepté de reporter leur confrontation de 24 heures. Elle devait avoir lieu samedi, mais les Sétifiens ne pouvaient répondre présents à cette programmation puisqu’ils n’avaient pas assez de temps pour récupérer vu qu’ils viennent juste de revenir du Maroc.
Zerara autorisé à aller en France
Le milieu de terrain de l’ESS Toufik Zerara n’était pas concerné par le match d’hier. Il a été autorisé à s’absenter. Les responsables du club l’ont autorisé à aller en France où vit sa petite famille. Son épouse venait juste d’accoucher.
La protestation inutile de Mellouli
Mellouli, défenseur de l’ESS, n’a pas apprécié le fait que l’arbitre a sifflé la fin de la première période coupant l’action d’un corner de son équipe. Une protestation inutile puisque Bennouza a vu juste dans sa décision et il n’y a que l’action d’un penalty qui ne peut être coupée.
Belhout : «Je n’ai pas à juger l’arbitre»
L’entraîneur en chef du CSC se veut calme après le but valable que l’arbitre de touche leur a refusé hier soir face à l’ESS. Il dira à ce sujet : «Je n’ai pas à juger l’arbitre. C’est à vous de le faire. On a fait un grand match, on a bien joué et on ne méritait pas de perdre, vous êtes témoins de ce qui s’est passé. Ça aurait été mieux pour nous, bien évidemment, si on avait fait un meilleur résultat notamment en cette période du championnat et notamment avec cette forte présence de nos supporters.»
Madoui : «On a fait le match qu’il fallait faire»
Quant au coach Madoui, il s’est félicité du bon résultat qu’a pu réaliser son équipe, il a déclaré à la fin du match : «Malgré la fatigue, on a su gérer notre rencontre. On a été à la hauteur et on a bien exploité les occasions qu’ont a eues. On a fait le match qu’il fallait faire. Il fallait qu’on soit prudents face au CSC puisque sur le plan physique j’avais une crainte que mes joueurs ne lâchent à la pression de notre adversaire, puisque on n’a eu que peu de temps pour préparer cette rencontre après notre retour du Mondial des clubs.»
Hamar : «On est venus pour glaner les trois points»
Le président de l’ESS était très content de la performance de son équipe. Néanmoins, lorsqu’il a été interrogé sur le second but du CSC, il semblait un peu gêné et évasif. «Cela ne concerne que le juge de touche. Vous n’avez qu’à lui poser cette question. Ça ne me concerne pas.» A propos de la victoire, il dira : «On est venus pour glaner les trois points. On savait bien qu’il y avait un joli coup à jouer face au CSC.»