Le président Mohamed Raouraoua a bien voulu répondre aux questions hier soir lorsqu’il suivait la séance d’entraînement des Verts à Radès.

Arrivé avec les joueurs hier matin, le président de la Fédération algérienne de football s’est déplacé le soir au stade olympique de Radès pour suivre le déroulement de la séance d’entraînement de ses poulains. Accosté pour avoir son avis sur la rencontre et d’autres sujets, le concerné affirme : «Je préfère plutôt appeler cette rencontre, le match de la fraternité et de l’amitié entre deux peuples frères. Ce sera aussi une rencontre préparatoire entre deux équipes qui vont représenter la région durant la prochaine CAN. J’espère qu’elle sera conclue par une bonne préparation pour les deux équipes pour qu’elles puissent faire de belles choses lors de la prochaine édition de la CAN. Ça va renforcer les liens entre les deux peuples.»

 

«Leekens est un excellent entraîneur»

Questionné sur ses rapports avec l’actuel sélectionneur de la Tunisie, le Belge Georges Leekens, le numéro1 du football algérien dit : «C’est un excellent entraîneur. J’ai eu le plaisir de travailler avec lui. C’est un professionnel. J’étais heureux pour sa nomination à la tête des Aigles. Il peut mener la Tunisie loin et je pense que vous avez de bons joueurs qui évoluent dans les grands championnats. J’espère que la Tunisie ira le plus loin possible et pourquoi pas une finale Algérie – Tunisie à la CAN.»

 

«La Guinée équatoriale est fin prête»

Une fois le sujet de la rencontre clos, le président de la FAF a été interrogé sur la délocalisation de la CAN en Guinée équatoriale en remplacement du Maroc qui s’est désisté. Le membre du comité exécutif de la CAF dit : «La Guinée équatoriale est à remercier. Grâce aux efforts consentis par Issa Hayatou qui a tout fait pour essayer d’avoir un remplaçant du Maroc alors que les délais étaient vraiment serrés et qu’il fallait très vite trouver un pays qui remplacera le Maroc. L’objectif a été atteint et la CAF est présente à Malabo et dans les différentes villes qui vont accueillir la compétition. Les informations que nous avons disent que tout va bien et que les préparatifs battent leur plein. Cependant, on est confiants et on espère que ce tournoi sera une totale réussite.»

 

«La question de la co-organisation a été posée, mais…»

Lorsque le Maroc s’est retiré, l’Algérie a été citée pendant un moment pour remplacer le royaume chérifien en collaboration avec la Tunisie. Ce que le patron de la FAF confirme, mais explique ce qui a fait que les choses n’avancent pas : «Effectivement, la question a été posée pour une co-organisation. Néanmoins, chez nous en Algérie, la situation était telle que nos stades sont toujours en construction et que certaines enceintes sont en train d’être réhabilitées. C’était difficile. Il ne faut pas oublier que les grands stades qui sont susceptibles d’accueillir des rencontres de la CAN entrent dans le plan d’action pour l’organisation de la CAN 2017 et 2019 dont nous nous  sommes portés candidats avec quelques pays pour l’organisation. J’espère qu’on aura l’opportunité de faire quelque chose de bien avec la Tunisie et organiser une compétition de grande envergure.

 

«L’évolution de l’équipe est due à des efforts consentis par tout le monde»

Après avoir raflé plusieurs prix durant la dernière cérémonie des Glo-CAF awards, Mohamed Raouraoua a été interrogé sur la réussite actuelle de l’EN. Dans ce sens, il rappelle que tout est le fruit d’un travail collectif : «Dieu merci, tous les efforts qui ont été consentis sont le fruit d’un long travail harassant. Le mérite revient aux joueurs, au staff technique, aux dirigeants et au gouvernement qui est derrière l’évolution de notre football et cela passe par de grands efforts concernant l’aide aux clubs et les infrastructures.  Ça nous pousse à travailler encore plus pour parvenir à nos fins et élever encore plus le football national.»

 I. Z.