A son arrivée à l’aéroport Houari Boumediene en fin de matinée d’hier, le nouvel entraîneur de la JSK promet de jouer les premiers rôles. Evasif sur certaines questions, Wallemme affirme qu’il dira tout ce mardi (aujourd’hui) à l’occasion de la signature de son contrat. Il ajoute qu’il s’appuiera sur Labane et Hamenad pour se faire une idée sur le groupe. Pour ce qui est de la durée de son contrat, il déclare sur un air plaisantin que son souhait est de terminer la saison.

Vous êtes le successeur de François Ciccolini, est-ce que vous vous êtes informé sur l’effectif de la JSK avant de dire oui au président Hannachi ?

C’est la moindre des choses. J’ai eu l’occasion de visionner quelques vidéos des matches de l’équipe pour voir les performances qu’elle a réalisées depuis que je l’ai affrontée lors de la troisième journée du championnat, mais beaucoup de choses ont changé depuis.

Le président Hannachi a annoncé avant même la signature de votre contrat que vous êtes le nouvel entraîneur de la JSK…

Effectivement, on est parvenus à un terrain d’entente dans la journée de dimanche dernier. Les négociations n’ont pas traîné beaucoup. Je  suis venu pour relever le challenge de ce grand club qui, malgré toutes les difficultés auxquelles il est confronté depuis les premières journées du championnat, a réalisé un parcours satisfaisant. Je suis là pour poursuivre le travail qui a été fait jusqu’à maintenant, surtout depuis que la direction a nommé un staff intérimaire.

Vous allez certainement  compter sur Labane pour bâtir une équipe conquérante…

Bien sûr, je compterai sur Labane qui était mon adjoint à l’USMBA. Il connaît l’équipe mieux que moi puisqu’il est en poste depuis plusieurs jours. Je vais avoir un avis de poids, mais je compterai aussi sur l’ensemble des dirigeants et l’enfant du club, Hamenad. Je vais avoir des entretiens avec chacun d’entre eux afin d’avoir une idée précise sur le groupe.

La direction attend de vous que vous apportiez votre touche…

Je vais apporter mon expérience et ma vision des choses. Malgré tout ce qui s’est passé, l’équipe a surmonté la pente. L’ambition maintenant est d’enregistrer les meilleurs résultats possibles.

Quels sont les objectifs qui vous ont été assignés par le président Hannachi ?

On n’a pas encore discuté des objectifs du club, mais tout le monde connaît les objectifs de la JSK. C’est un club qui joue à chaque fois les premiers rôles. Autrement dit, je suis là pour jouer les premiers rôles.  

Est-il vrai que vous aviez donné votre accord de principe au président Hannachi avant même de résilier votre contrat avec l’USMBA ?

Non, j’étais fidèle à mon club, malheureusement les choses ne s’étaient pas passées comme je le souhaitais. J’étais à la recherche d’une certaine stabilité, ce qui n’était pas le cas à l’USMBA. La séparation s’est faite à l’amiable.

La JSK a consommé deux entraîneurs en quelques mois, avez-vous eu des garanties pour aller jusqu’au bout de votre contrat ?

Dans notre métier, il n’y a pas de garanties. Il n’y a que les résultats qui garantissent la pérennité de l’entraîneur. Je suis animé d’une grande volonté pour relever le défi.

Le président Hannachi a déclaré que vous allez signer un contrat de plus de 6 mois, avez-vous évoqué ce sujet avec lui ?

On parlera de tout ça ce mardi à la signature de mon contrat. J’avoue que je suis très honoré d’être sollicité par la direction de la JSK. Le président Hannachi a placé sa confiance en moi et je ne rechignerai pas sur l’effort pour mener l’équipe à bon port. J’espère finir la saison, (d’un air plaisantin).

Que pensez-vous de l’équipe de la JSK ?

La JSK dispose d’un effectif riche et avec le recrutement réalisé en ce mercato hivernal, l’objectif est de jouer le haut du tableau.

Vous avez reçu une offre d’un club saoudien, mais vous avez opté pour la JSK, peut-on savoir pourquoi ?

J’ai choisi le challenge sportif sur l’argent. Sans manquer de respect à personne en Algérie, je dirais qu’il y a une attirance pour l’Arabie Saoudite, mais moi j’ai privilégié le challenge sportif. C’est un honneur pour moi d’entraîner la JSK qui, malgré toutes les soucis qu’elle a connus, a surmonté la pente. Maintenant, il reste le terrain, ce dont je m’occuperai.

M. K.