3 jours nous séparent de la première partie dans ce tournoi que l’EN va jouer dans la peau d’un favori. C’est pour cette raison qu’une grosse pression va être exercée durant les prochains jours sur les épaules des joueurs, et surtout de leur entraîneur qui aura plusieurs choix à faire, notamment dans les postes où l’incertitude est encore grande à cause des blessés qui ont accompagné l’EN dans son énième safari africain.
Si, pour Ghoulam, il n’y a pas trop de pression, au vu de la disponibilité d’un remplaçant assez chevronné et qui pourrait facilement lui succéder sans affecter le jeu de l’équipe, en revanche, la plus grosse inquiétude qui tracasse l’ancien l’Orientais concerne l’axe de la défense, où la peur de perdre Halliche plane toujours sur le groupe, et sur le staff technique.
L’absence de l’ancien joueur du NAHD contre la Tunisie a eu ses répercussions sur le jeu de l’équipe, mais aussi sur le score final du match qui aurait pu être différent si l’EN avait joué au grand complet avec sa charnière centrale habituelle.
Le staff médical confiant
3 jours avant le premier match de la CAN, la pression monte, mais Gourcuff ne veut pas lâcher prise et préfère encore attendre avant de prendre une décision. Le rôle important que joue Halliche dans son team, notamment après le forfait de Belkalem, l’a poussé à attendre un maximum de temps. Il nous a déclaré hier qu’il s’accorde 48 heures pour décider, mais, selon des sources proches du staff médical de l’EN, il paraît que le joueur «récupère bien et devrait être prêt pour lundi», ce que le joueur nous confirme à son arrivée à l’hôtel, en nous laissant entendre que tout ira bien.
Le coach s’accorde 2 jours
Voilà qui vient donner de l’espoir aux fans des Verts qui s’inquiètent pour la charnière centrale qui va débuter lundi le match face aux Bafana Bafana. Certes, Bougherra s’est dit prêt à remplir son rôle si on fait appel à lui, et que Cadamuro voudrait aussi rectifier le tir après sa série d’erreurs contre la Tunisie, mais c’est avec une charnière composée de Medjani-Halliche que tout le monde voit cette équipe tenir derrière.
Le staff médical va donc incorporer petit à petit Halliche dans le groupe. Il sera suivi de près et bénéficiera de séances de soins, tout en ne fournissant que peu d’efforts afin de le préparer pour la grande épreuve. Il sera désormais le joueur à suivre durant les 72 heures nous séparant du coup d’envoi des matches du groupe C de cette CAN.
S. M. A.
Halliche : «Ça ira bien»
Rafik Halliche était le dernier joueur à quitter le bus mis à la disposition de l’EN par le COCAN. Lorsqu’il est arrivé à l’hôtel Akokam de Mongomo, il voulait passer inaperçu, mais on l’a croisé et on en a profité pour lui demander des nouvelles de son état de santé. Sur un ton confiant, il nous dira : «Incha Allah, tout ira bien.» Une façon de rassurer ses fans et tout le peuple qui attendent beaucoup de lui et de l’EN en général.
S. M. A.