Les Chipolopolo reviennent cet après-midi sur les terres de leurs récents exploits. Vainqueurs du trophée en 2012, les Zambiens retournent aujourd’hui sur l’arène, celle-là même qui les a vus s’adjuger la plus haute distinction footballistique du continent. Mais cet après-midi, s’ils seront sur un terrain conquis, les Zambiens doivent se méfier de cette équipe de la RD Congo. Gonflés à bloc, les Congolais qui sont sur une courbe ascendante auront à cœur de gagner aujourd’hui. Les Léopards aimeraient bien marquer leur territoire dès cet après-midi. Les forces en présence sont quelque peu équilibrées, Zambiens et Congolais se battront donc à armes égales. Certains observateurs donnent la RD Congo partante avec un léger avantage, mais on sait tous qu’en pareille compétition il est très hasardeux de se prononcer avant le match. Longtemps incertain, le jeune attaquant zambien Patrick Ngoma n’est toujours pas sûr, à la veille de cette importante rencontre, s’il sera dans le onze de départ ou pas. Honour Jonza, qui a préféré botter en touche quand la question Patrick Ngoma lui a été posée, a certainement une solution de rechange pour cet après-midi. En tout cas, une chose est sûre, ce match sera très disputé, les deux équipes vont généreusement se donner à fond, il y a dans ce match comme une clé pour passer au second tour.
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La RD Congo fixe le montant des primes des Léopards
Les Léopards connaissent le montant de leur prime pour la CAN 2015. Chaque international congolais recevra 5 000 dollars de prime par match (4 315 euros) quel que soit le résultat de la rencontre, a indiqué Constant Omari, le président de la Fédération (Fecofa), rapporte Radio Okapi. Ce montant sera revu à la hausse en cas de qualification pour les quarts de finale, a ajouté le dirigeant. «Vous ne venez pas à l’équipe nationale pour faire de l’argent mais pour faire le bonheur du drapeau que vous venez défendre. L’essentiel, ce sont les 75 millions de Congolais qui sont derrière vous», a-t-il lancé aux coéquipiers de Robert Kidiaba avant leur départ pour Malabo, mettant un point d’honneur à faire respecter la discipline au sein du groupe de Florent Ibenge. «J’ai dit au coach que celui qui est indiscipliné, vous le mettez à l’avion et il part, même si c’est le meilleur joueur du monde», explique Omari. «Je préfère perdre avec des joueurs disciplinés que de gagner avec des joueurs indisciplinés.»