EN : Mbolhi, Medjani, Brahimi, Slimani

Le carré d’as ou la colonne vertébrale des Fennecs

Quatre joueurs composent la colonne vertébrale de la sélection algérienne. Il s’agit du portier Mbolhi, du défenseur axial Medjani, du milieu de terrain Brahimi et de l’attaquant Slimani.

 En prenant ces quatre joueurs, on peut former la colonne vertébrale de l’EN. Pour rester debout et droit, il faut que chaque vertèbre soit bien en place et ne plie pas. Bien entendu, comme pour le corps humain, les autres membres sont aussi importants, mais lorsqu’il s’agit de la colonne vertébrale, c’est encore plus important. Sur le terrain, Mbolhi, Medjani, Brahimi et Slimani peuvent dessiner une ligne droite. Cela dit, cette ligne ne doit en aucun cas se casser au risque de voir le reste céder et lâcher pour voir l’équipe algérienne perdre son jeu et ses matches par la même occasion. La colonne vertébrale est composée de quatre parties, tout comme celle de l’EN.

Mbolhi

 

Le premier membre de cette colonne vertébrale n’est autre que le gardien de but Raïs Mbolhi. Ce dernier manque cruellement de compétition et doit malgré ce manque fournir une bonne CAN afin de permettre à l’Algérie de réaliser le meilleur parcours qui soit. En continuant dans la comparaison à la colonne vertébrale, on pourrait comparer le rôle du portier algérien à celui des vertèbres cervicales. Son rôle est important comme celui de Mbolhi qui doit faire preuve de résistance dans ses bois tout en donnant de la confiance à ses camarades sur le terrain. Monsieur 50% de la sélection algérienne doit montrer la voie à ses camarades, leur donner de l’assurance pour qu’ils puissent se projeter vers l’avant. Si Mbolhi réussit à réaliser un tournoi comme lors de la dernière Coupe du monde, il est clair que cela ne pourra être que positif pour le groupe qui saura que derrière il y a une muraille infranchissable, ce qui lui permettra de gagner en confiance. Le portier de Philadelphie doit faire sa partie du travail afin que le reste de l’équipe puisse se concentrer vers l’offensive sans se préoccuper de l’arrière-garde.

 

Medjani

Il est les 12 vertèbres dorsales. Carl Medjani aura la lourde responsabilité de donner de l’assurance à la ligne défensive. Sa mission consiste à bloquer les assauts et résister aux attaques des équipes adverses. Homme de confiance de Christian Gourcuff, il a toujours été préféré aux Halliche, Bougherra, Cadamuro et autres Belkalem. En effet, depuis l’arrivée de l’ancien entraîneur de Lorient, ce dernier a toujours essayé des paires en changeant tous les joueurs sauf Medjani qui a été associé à tous les autres défenseurs. C’est pour dire que ses qualités de solide défenseur font de lui un atout pour les Verts. Sa puissance physique, son jeu de tête, sa capacité à donner une certaine stabilité en défense lui ont d’ailleurs valu l’éloge du sélectionneur qui est allé à dire que le joueur en question lui donnait de l’assurance. Le squelette doit tenir bon avec Medjani qui est appelé à se montrer solide car il occupera une partie des plus importantes de la colonne vertébrale des Fennecs.

 

Brahimi

Le meneur de jeu est la troisième partie de ladite colonne vertébrale. Tout comme les deux précédentes, celle qui représente le positionnement de Brahimi est également importante. Placé après Mbolhi et Medjani, il se trouve dans un emplacement délicat où il faut allier force et flexibilité. En effet, Brahimi doit chercher les ballons qui viendront de derrière pour les transmettre rapidement devant ou bien avancer balle au pied. Le joueur est appelé à alimenter l’attaque mais aussi à organiser le jeu de son équipe. Un rôle des plus importants et où il faudra être en grande forme pour pouvoir l’assumer et y assurer. Le lutin des Verts qui est un atout majeur dans la sélection touchera beaucoup de ballons et aura l’occasion de prouver tout le bien qu’on pense de lui et de s’illustrer comme une compétition qui est la CAN, ce qui fera à coup sûr grimper encore plus sa cote.

 

Slimani

Le fer de lance des Fennecs sera la dernière partie du squelette. Au bout de la colonne, il devra nous faire oublier la dernière CAN où il est resté muet. Contrairement à l’édition de 2013, Slimani aura derrière lui et sur les côtés des joueurs de gros calibre, à l’image de Brahimi qui risque de l’alimenter avec de nombreux ballons, idem pour les ailes où il aura sur le côté gauche les Ghoulam et Mahrez et sur le côté droit, Mandi et Feghouli. De quoi être très sollicité à la pointe de l’attaque. Slimani doit marquer. Il n’a pas le droit de décevoir lors de cette CAN, il n’a pas le droit de rater des buts. Dans le football, tout le monde sait que qui rate encaisse, donc Slimani aura une responsabilité, il a acquis une expérience avec la Coupe du monde où il s’est montré efficace, à présent il faudra faire de même lors de la CAN et scorer, secouer les filets, marquer et donner des victoires à son équipe pour aller loin dans cette prestigieuse compétition.

R. H.

 

 

 

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