Certes, celle du stade universitaire d’Oyala est bien meilleure, mais pour rejoindre ce stade, il fait parcourir un long trajet qui dure près d’une heure, ce qui n’est pas très évident à faire quotidiennement. Pour les matchs, on pensait et on s’attendait à voir une meilleure pelouse, du fait qu’elle est neuve et qu’elle a été installée il y a près de mois (importée d’Espagne), mais malheureusement c’est loin d’être le cas. Sur un terrain bosselé mais aussi troué, nous joueurs techniciens ont eu toutes les peines du monde à exprimer leur beau jeu devant lors des deux premiers matchs de ce groupe C que ce soit face à l’Afrique du Sud ou contre le Ghana lundi.
Après demain mardi, la bonne nouvelle, c’est que la donne va changer quant à la qualité de la pelouse. Déjà les matchs du groupe D qui ont eu lieu à Malabo jusque-là, techniquement ont été d’un niveau bien meilleur. D’ailleurs, nous avons pu constater que les joueurs des quatre équipes n’avaient eu aucun mal à s’exprimer sur ce terrain. Même certains membres de la délégation algérienne qui ont eu à voir cette pelouse partagent cet avis, à savoir que la pelouse du stade de Malabo n’a absolument rien à voir avec celle du stade de Mongomo.
Un atout donc majeur pour les attaquants des Verts qui ont eu beaucoup de difficultés à étaler leur classe depuis le début de cette CAN. L’autre avantage, c’est que la rencontre aura lieu à 19h, un horaire où il fera plus frais. Le seul paramètre avec lequel il faudra s’acclimater sera le taux d’humidité qui sera beaucoup plus élevé qu’à Mongomo.
A. H. A.