Selon une source digne de foi, les responsables de la Ligue de football professionnel ont chargé un responsable de la JSK de dire au président Hannachi qu’il ne sera pas le bienvenu à l’assemblée générale de la LFP prévue aujourd’hui à l’hôtel Sheraton. Suspendu au mois d’octobre dernier par la commission de la LFP pour une année dont 6 mois avec sursis suite à ses déclarations virulentes à l’encontre du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, le président Hannachi ne devrait pas assister aux assemblées de la Ligue et de la FAF. Déterminés à appliquer la réglementation, les responsables de la LFP ont fait parvenir un message dans l’après-midi d’hier au président de la JSK qu’il ne sera pas autorisé à assister aux AG de la Ligue et de la FAF à cause de sa suspension. Le club kabyle sera sûrement représenté par un autre dirigeant autre que le président Hannachi. Ce dernier a toujours assisté aux assemblées de la Ligue et de la FAF, mais cette fois, il se contentera vraisemblablement de charger un de ses proches collaborateurs pour le représenter à l’assemblée générale de la Ligue programmée aujourd’hui au Sheraton. Il faut dire que malgré sa suspension, le président Hannachi a assisté pratiquement à tous les matches de son équipe, sauf celui face à l’USMBA qui s’est joué au stade du 20-Août-55 et celui de vendredi dernier face à la JS Saoura où il a été interdit d’accès aux stades par les commissaires aux matches

Levée de suspension

La suspension infligée au président Hannachi devrait être levée ce jeudi à l’occasion de l’assemblée générale de la FAF. Sa suspension ne prendra normalement fin qu’au mois d’avril prochain, mais des membres de l’AG de la Fédération algérienne de football lui ont promis de l’annuler ce jeudi. Le président Hannachi a eu aussi des garanties pour que toutes les sanctions prises par la LFP et la FAF soient levées demain. En contrepartie de sa levée de sa suspension, le président Hannachi se serait engagé à ne plus critiquer les instances sportives. D’ailleurs, pour prouver sa bonne foi, il ne s’est pas attaqué aux responsables de la FAF et de la Ligue malgré le fait qu’il a été interdit d’accéder au stade samedi dernier à Béchar.

Il s’était contenté juste de critiquer les responsables de la JS Saoura d’avoir fait pression sur le commissaire au match pour lui interdire l’accès au stade. Son bras de fer avec le président de la FAF, Mohamed Raouroua, a eu des répercussions négatives sur le club qui se trouve dans une situation très délicate à 9 journées de la fin du championnat. Plusieurs personnes lui ont recommandé en sa qualité de doyen des présidents de faire preuve de sagesse au lieu de continuer à tirer sur tout le monde.

N. Boumali