Sur demande de cet arbitre assistant de Bel-Abbès il sera de nouveau convoqué par la CD ce jeudi au siège de la LFP. Il sera entendu par le président de la CD Hamid Haddadj. Une fois l’audition terminée, le président de la CD de la LFP va envoyer son rapport à la FAF pour compléter le dossier de l’enquête. Les deux autres arbitres, en l’occurrence, Boukhalfa et Zerhouni ont été eux aussi auditionnés lundi passé par la CD de la LFP. En attendant l’audition de Rezguene impliqué dans cette affaire de corruption, la plus grande instance de notre football veut aller au fond des choses pour lutter contre ce fléau et démasquer ces corrupteurs qui gravitent autour du milieu footballistique en décidant du sort des équipes. D’ailleurs, la FAF n’a pas hésité à déposer plainte auprès de la Gendarmerie nationale et compte saisir le procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête judiciaire. Pour l’instant, l’enquête n’est qu’a ses débuts mais la FAF veut aller loin dans cette affaire pour démanteler les réseaux mafieux s’activant principalement dans l’axe Oran –Sidi Bel-Abbès
Que va dire l’arbitre assistant ?
Tout le monde est curieux de savoir ce que va dire l’arbitre assistant jeudi devant les membres de la CD de la LFP. Il est clair qu’il va se défendre et réfuter toutes les accusations portées à son encontre mais de quelle manière surtout lorsqu’on sait que la FAF détient la preuve d’une conversation téléphonique accablant l’arbitre assistant. Rezguene ne peut pas nier la conversation téléphonique surtout qu’elle a été enregistrée avec comme témoin le président de la CFA Hammoum Khellil. Pour la FAF, c’est une affaire qui ne doit pas passer sous silence et qu’il est de son devoir de rassembler tous les éléments nécessaires pour faire toute la lumière sur cette affaire de corruption dans le milieu de notre football. Si par le passé il y a eu beaucoup d’affaires ayant un rapport direct avec la corruption dans le milieu de l’arbitrage mais malheureusement il n’y a pas eu de suite, cette fois-ci la FAF ne veut pas rester passive et se contenter de dénoncer. Elle prend les choses en main dans le but d’aller loin dans cette affaire et démasquer les corrupteurs. Il y va de l’image de la structure de Dely Ibrahim quelque peu fragilisée à la suite de l’octroi par la CAF de l’organisation de la prochaine CAN au Gabon.
K. H.