Le milieu Kamel Yesli n’est pas sûr de rester à la JSK la saison prochaine. Et pour cause, des clubs de Ligue 2 française et FC Paris, son ancien club, s’intéressent à lui.

Rien n’a encore filtré sur les noms des clubs de Ligue 2 qui le convoitent, mais d’après une source digne de foi, Yesli a de fortes chances de retrouver le championnat français la saison prochaine. Déjà à l’intersaison, en pleine préparation de son équipe à Evian, le milieu kabyle avait fait part au président Hannachi de son désir de quitter la JSK, mais se trouvant encore sous contrat, il a accepté de poursuivre son aventure avec les Jaune et Vert. Il avait failli quitter le stage d’Evian pour rentrer chez lui à Paris en signe de protestation contre la décision de la direction de le bloquer. Mais les données ne seront plus les mêmes au mois de juin puisqu’il sera libre de tout engagement. Il a, certes, confié à certains proches du club, il y a quelques semaines de cela, qu’il ne voit pas d’inconvénient à ce qu’il prolonge, mais au fond de lui-même, il attend avec impatience la fin du championnat pour négocier avec les clubs voulant s’attacher ses services. Au vu de tout ce qu’il a démontré avec la JSK depuis la saison dernière, les offres commencent à pleuvoir sur lui. Il ne veut rien révéler pour le moment pour éviter d’entrer en conflit avec sa direction surtout que l’équipe est toujours menacée par la relégation.    

Salaire de 80 millions de centimes       

En dépit de son statut de titulaire indiscutable sur l’échiquier des Jaune et Vert, le salaire de Yesli ne dépasse pas 80 millions de centimes par mois. C’est ce que nous a confié une source proche de la direction. Il semble que c’est l’une des raisons qui le pousse à vouloir quitter la JSK à la fin de l’exercice actuel. Pour certains, il est l’un des joueurs de la JSK les mieux payés, mais quelques remplaçants touchent mieux que lui. En plus de cela, la direction ne mettrait à sa disposition que deux billets d’avion par an. Une fois qu’il utilise les deux billets d’avion que lui offre la direction, il est contraint de payer lui-même son billet d’avion pour rentrer chez lui en France. Cette situation ne l’encourage pas à rester, d’autant que le club est confronté à une grave crise financière cette saison. A quelques jours seulement de la fin du championnat, aucun responsable n’a tenté de négocier avec lui une éventuelle prolongation de contrat. Il est clair que les chances de voir Yesli à la JSK sont très minimes. Si le président Hannachi souhaite vraiment le garder, il devra lui faire une offre très alléchante. Auteur de belles prestations, l’ex-pensionnaire de Paris FC mérite une augmentation de salaire. A titre d’exemple, Meguehout, qui n’a joué quelques matches depuis le début du championnat, perçoit un salaire de plus de 100 millions de centimes par mois.   

N. Boumali