D’aucuns parmi les observateurs auraient aimé voir Mesbah en sélection cette fois-ci, afin d’avoir une idée bien précise sur ses relations avec le sélectionneur national. Ayant eu un différend lors du dernier stage au Qatar, ponctué de deux matches amicaux contre le pays hôte et Oman, Mesbah et Gourcuff se sont quittés sur un «Je t’aime, moi non plus». Lors de ce rassemblement (au Qatar), Mesbah qui n’avait pas joué la moindre minute lors de ces deux matches avait ouvertement fait savoir au sélectionneur qu’il n’était pas content du tout de cet état de fait. Le défenseur de la Samp’ avait même menacé de quitter le stage lorsqu’il avait appris qu’il n’était pas dans le onze de départ face à Oman. Le joueur gênois préférant quitter l’équipe, n’ayant plus rien à faire parmi les Verts s’il n’entrait plus dans les plans du sélectionneur. (Cet incident avait été révélé le jour même par Compétition dans son édition N° 4230 du dimanche 29 mars 2015). Mais tout de suite après cette montée au créneau, les responsables de l’équipe nationale et le président de la fédération avaient vite fait d’étouffer l’affaire. On avait même envoyé Mesbah en conférence de presse pour dire tout à fait le contraire de ce qu’il avait fait la veille. Depuis, Mesbah et le sélectionneur national s’étaient quittés sans mot dire. Ne s’adressant plus la parole. On croit savoir que pour le prochain stage, Mesbah a reçu sa convocation comme tout le monde, mais sans toutefois recevoir un quelconque appel téléphonique du sélectionneur comme il est d’usage.
C’est ce qui a fait que les nombreux observateurs attendaient de voir la réaction de l’un et de l’autre. Mais, les retrouvailles entre les deux hommes n’auront pas lieu, du moins pas cette fois-ci. Cependant, il y a lieu de relever dans ce cas l’attitude du sélectionneur national qui a fait abstraction de l’incident de Doha en appelant pour le prochain stage et donc, le prochain match, Djamel Mesbah, ce qui dénote un peu l’état d’esprit de Gourcuff à ne pas mélanger entre sentiments personnels et intérêts de l’équipe. La meilleure preuve qu’il donne ici, c’est le fait qu’il convoque le joueur, prouvant par la même que celui-ci rentre dans ses plans.
M. M.