C’est officiel, après avoir subi, dès son arrivée de France, une visite médicale approfondie à la clinique privée de Zouaghi, qui a duré de minuit et demi à trois heures du matin, l’ancien meneur de jeu de l’EN algérienne, Mourad Meghni, a signé, hier, un contrat de deux ans avec le CSC à l’hôtel Hocine, sis à la nouvelle ville Ali Mendjli.

En effet, après s’être reposé seulement quelques heures, vu qu’il devait repartir en France à 13 heures par vol direct, le nouveau maestro des Sanafir, Meghni, a apposé à onze heures son empreinte sur sa licence en présence de la presse et des dirigeants de son nouveau club : le P/CA Haddad, le DAF Daba et le porte-parole Bendoukhane. Enfin, signalons que Meghni était accompagné par son frère et son manager. Juste après qu’il eut signé un contrat de deux ans avec le CSC, le désormais nouveau maestro des Vert et Noir, Mourad Meghni, a bien voulu répondre à toutes nos questions.

 R. G.

 

«Le CSC me voulait plus que le Mouloudia» 

 

Vous venez de signer votre contrat avec le CSC. Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir ce club et non un autre ?

J’ai tout simplement choisi de signer avec le CSC car ses dirigeants étaient les plus intéressés pour m’avoir dans le prochain effectif de leur club. Ajoutez l’accueil chaleureux que m’ont réservé les fans du CSC et vous comprendrez pourquoi j’ai fini par opter pour le CSC.

 

De passage à Oran, vous avez déclaré à Compétition que vous n’aviez pas encore donné votre accord à aucun des clubs qui voulaient vous engager. Peut-on connaître les noms de ces clubs ?

Il y avait deux clubs dont les dirigeants voulaient me recruter, le MCA et le CSC. Mais aujourd’hui, comme vous le voyez, j’ai choisi de jouer pour le CSC car sa direction insistait pour m’avoir dans son prochain effectif. J’espère, être à la hauteur de la confiance des fans de mon nouveau club.

 

Après avoir subi votre blessure qui vous a éloignée longtemps des terrains de football, voulez-vous nous dire comment avez-vous vécu cette longue traversée de désert ?

Depuis ma blessure à ce jour, je n’ai jamais perdu l’espoir qu’un jour, je redeviendrai joueur de haut niveau. Je n’ai jamais renoncé à revenir refouler les terrains de football. Et, Dieu merci, me voilà de retour, et la saison prochaine, je serai sous les couleurs du CSC.

 

On sait que vous n’entamerez les entraînements avec vos nouveaux coéquipiers qu’après l’Aïd. Donc vous ne jouez par le match gala du CSC contre un club européen, le 25 juillet 2015 ?

Non. Mais si mon entraîneur veut que je participe au match de gala, je ne vais pas me priver de cette rencontre.

R. G.