Vous êtes enfin un joueur de la JSK, votre sentiment ?
Je suis très content et fier de signer à la JSK. Après quelques jours de suspense, j’ai eu ce que je voulais, être un joueur de la JSK.
Pourquoi tant de suspense ?
Je dois vous dire que pour moi, c’était la JSK dès le départ. Ça s’est compliqué un moment, mais les choses ont fini par s’arranger. Aujourd’hui, je suis là, c’est le plus important.
Racontez-nous le voyage annulé…
J’ai fait plus de 380 km de ma ville natale à Ouaga. Ma valise était prête, mon billet, mon visa… mais mon père m’a demandé de ne pas effectuer ce voyage. J’ai beaucoup de respect pour lui, alors j’ai obéi.
Pourquoi votre père vous a-t-il demandé ça ?
On a une tradition au Burkina. On ne peut rien faire sans la bénédiction des parents. Les responsables de mon club ont fait pression sur mes parents pour m’empêcher de signer à la JSK. Ils avaient des offres intéressantes d’Europe et d’Asie. J’ai convaincu mes parents que la meilleure chose à faire était de venir à la JSK. Je ne veux pas brûler les étapes. La JSK d’abord, l’Europe après. Je suis jeune, j’ai tout mon temps.
Que connaissez-vous de la JSK ?
Au Burkina, la JSK, c’est un ogre en Afrique. C’est 7 coupes d’Afrique, beaucoup de championnats, un tremplin pour l’Europe.
Les supporters vous voient comme le remplaçant d’Ebossé…
(Il nous coupe). Je ne veux remplacer personne. Je suis là pour bosser et marquer des buts. Je ferai tout pour ne pas décevoir le président, le coach et les supporters.
L’Algérie a barré la route du Mondial au Burkina, un mot sur ce match…
Je n’étais pas en EN à cette époque là, mais j’étais le seul joueur local lors de la dernière CAN. Par contre, je vous dirai au Burkina Faso, on connaît les Verts et la JSK.
A. H.