Les responsables de la formation du Djurdjura ont recruté cet été deux joueurs africains, un défenseur et un attaquant. Le destin a voulu que ces deux joueurs étrangers soient tous les deux du même pays, ils sont des Burkinabés. Mieux encore, Banou Diawara et Malo Bihetoué Patrick sont des potes, de bons amis quoi. Ils ont joué ensemble dans un club burkinabé, ils étaient ces derniers temps sélectionnés en équipe nationale de leur pays et ils sont très sympas tous les deux. La venue de Malo a fait vraiment plaisir à l’attaquant vedette de l’équipe kabyle et la présence de Diawara a beaucoup encouragé le nouveau gladiateur des Canaris. Ces deux joueurs vont former sans aucun doute un duo d’enfer à la JSK vu d’abord leurs qualités techniques et physiques mais aussi leur grande entente sur ou en dehors du terrain. La présence de l’un soulagera l’autre, les deux vont rester tout le temps ensemble à Tizi Ouzou, ce qui facilitera l’adaptation pour les deux Burkinabés de la JSK. Après la signature de Malo, on a jugé utile de rester un bon moment avec les deux étrangers de la formation kabyle, discuter avec eux sur plusieurs sujets et avoir une bonne idée sur leur passé, leur présence à la JSK et surtout leurs ambitions. Karim Doudane, le manager général des Jaune et Vert a pris aussi part à cette petite discussion. A travers leurs dires, on a vite compris que ces deux joueurs veulent coûte que coûte réussir à la JSK.
Promesse
Banou Diawara et Malo Patrick, les deux sont très confiants, ils sont sûrs même : «On va apporter un grand plus à l’équipe, on ne parle pas dans le vide, avec un peu de temps et une bonne préparation, on va exploser toutes nos qualités surtout qu’on s’est vide adaptés à notre nouvel environnement, on formera un duo d’enfer, c’est promis», déclaraient les deux internationaux Burkinabés des Jaune et Vert.
A. H.
Complicité
Diawara : «J’étais aux anges après sa signature»
Lors de notre discussion avec les deux Africains de la formation de la ville des Genêts, Diawara est revenu sur la signature de Malo : «J’étais sûr qu’il allait convaincre le staff technique de l’équipe, je le connais bien et je connais aussi ses qualités, c’est un bon ami à moi, on a passé de bons moments ensemble au Burkina-Faso. Au moment de la signature de contrat de Patrick, j’étais vraiment aux anges, sa présence va beaucoup m’aider et sur tous les plans, maintenant, on doit cravacher dur afin d’être à la hauteur de la confiance placée en nous par les responsables de la JSK et surtout pour briller chaque week-end sur les terrains algériens.»
Malo : «Sa présence à la JSK a pesé dans mon choix»
Pour Patrick, la présence de Diawara a beaucoup pesé dans son choix de venir à la JSK : «Je ne peux pas refuser une offre d’un grand club du continent, mais comme chaque joueur, avant de tenter une nouvelle expérience, surtout à l’étranger, je devais bien réfléchir afin de ne pas regretter mon choix par la suite, j’ai appelé Banou, il m’a beaucoup encouragé pour venir à la JSK, sa présence a pesé dans mon choix, on est là tous les deux, c’est un plaisir de rejouer ensemble dans une même équipe.»
A. H.
Amitié de longue date
Diawara : «On a joué ensemble au Bobo Dioulassou, c’est un grand défenseur»
L’amitié et la complicité des deux joueurs burkinabés de la JSK n’est pas due au hasard, certes ils sont tous les deux du même pays, ils sont des internationaux et ils se trouvent tous les deux loin de leurs pays, mais cette amitié n’est pas née en Tunisie ou en Algérie, elle datait depuis longtemps comme il l’avoue Diawara : «On a joué ensemble au Racing Club de Bobo Dioulassou, je le connais très bien et c’est la même chose pour lui, on était très jeunes lorsqu’on jouait ensemble aussi en sélection, une grande amitié existe entre nous, on doit bien exploiter cette complicité afin de réussir dans notre nouvelle aventure, on est jeunes, ambitieux et très sérieux, on veut réaliser une grande saison en Algérie et pourquoi pas décrocher par la suite de bons contrats en Europe.»
Malo : «Moi je suis d’Ouaga, lorsque je jouais à Bobo Dioulassou, j’habitais chez Diawara»
Malo est un gars très reconnaissant, il n’a pas oublié ce que Diawara a fait pour lui : «J’ai été trop jeune lorsque j’ai signé au Racing Club de Bobo Dioulassou, Banou est de cette ville, moi par contre, j’habitais depuis ma naissance Ouagadougou. A Bobo Dioulassou j’habitais carrément chez Banou, avec ses parents et ses frères, je me sentais chez moi, un membre de la famille Diawarra, notre amitié ne date pas d’aujourd’hui, par la suite, j’ai quitté le championnat burkinabé, j’ai joué en Côte d’Ivoire le destin a voulu qu’on rejoue une nouvelle fois ensemble, cette fois-ci à l’étranger, en Algérie, j’espère qu’on réussira avec notre nouvelle équipe comme on a réussi par le passé au Burkina Faso.»
«On est tous les deux des internationaux, on veut donner une autre dimension à notre carrière»
En plus qu’ils sont très complices, qu’ils partagent les mêmes idées, Banou et Malo sont tous les deux aussi très ambitieux, ils déclaraient à propos de leur avenir : «On est dans un grand club, on a trouvé tous les moyens à notre disposition, on est des internationaux, maintenant, on doit donner une autre dimension à nos carrières, on doit avancer et progresser. En football, qui n’avance pas recul.»
A. H.
Diawara et Malo à Doudane : «Karim, on à un ami à nous, un grand 10, il veut nous rejoindre»
Doudane, qui écoutait jusqu’à là les deux joueurs, a été interpellé par Banou et Malo. «Karim, on a un bon ami à nous, c’est un grand 10, c’est un Burkinabé, un très grand joueur, il n’a pas cessé de nous appeler ces derniers jours, il veut vraiment nous rejoindre, avec lui, on formera un trio magique et on apportera beaucoup à l’équipe, c’est un gars très sympa», insistait Banou.
Doudane aux joueurs : «Si on le recrute, l’un de vous chauffera le banc alors !»
A ce moment, le manager général des Canaris s’est explosé de rire, Doudane répondait : «Etes-vous au courant que vous êtes en train de mettre en place en danger les lois en Algérie ne permettent pas aux clubs de faire jouer trois joueurs étrangers à la fois. C’est bon, je vais recruter ce meneur de jeu, dans ce cas, je serai obligé de libérer l’un de vous, ou bien, dans les meilleurs cas, vous garder tous les trois mais comme ce numéro 10 est un grand joueur, il va jouer automatiquement, toi Banou tu risques alors de chauffer le banc durant toute la saison», avait déclaré Doudane à Banou tout en rigolant.
Diawara : «Pour l’intérêt de la JSK, je suis prêt à rester sur le banc»
Les déclarations de Karim Doudane n’ont pas vexé l’attaquant international burkinabé de la JSK, ce dernier répondait au manager général de l’équipe avec un large sourire : «Croyez-vous que je crains pour ma place, non Karim, moi je suis un professionnel, je suis prêt à rester sur le banc si un joueur est mieux que moi, pour l’intérêt de la JSK, je serai prêt à chauffer le banc, mais ce n’est pas le cas puisque la concurrence ne me fait pas peur et je vais gagner ma place sur le rectangle vert.»
Malo : «Merci Compétition»
Après plus d’une heure de discussion avec les deux joueurs burkinabés de la formation kabyle, on s’apprêtait à quitter le salon de la réception de l’hôtel, Banou a lâché avant notre départ : «Je tiens à vous faire cette remarque, votre journal est vraiment un modèle de sérieux et de professionnalisme dans le monde de la presse, Depuis ma venue, je lisais quotidiennement votre journal, j’envoyais quotidiennement le lien du PDF à mes proches et mes amis au Burkina Faso, j’ai beaucoup aimé la manière avec laquelle vous traitez les sujets et les événements, je vous remercie.» Les compliments de Malo Patrick Arnaud Bihetoué nous ont fait plaisir, on a jugé alors utile d’expliquer les choses au défenseur kabyle : «C’est un journal qui a 22 ans d’existence, c’est le leader de la presse sportive en Algérie, c’est tout à fait normal et logique alors qu’on soit les…»
A. H.