Le nouveau maestro du CSC, Mourad Meghni, lors de l’entretien qu’il nous accordé lundi passé au stade Benadelmalek, nous a confié qu’il travaille d’arrache-pied pour être le plus tôt possible compétitif et intégrer l’échiquier des Vert et Noir.

   Comment s’est effectuée votre intégration au groupe ?

J’ai été très bien accueilli par les dirigeants, le staff technique, les supporters du CSC et, surtout, par mes nouveaux coéquipiers, qui, il faut le souligner, m’ont vite permis de me mouvoir parmi eux le premier jour à l’hôtel. Je n’ai eu aucune peine à m’intégrer, et sans transition, au groupe.

Un mot sur le dernier stage que votre équipe vient d’effectuer à Sousse…

Je pense que le stage que nous venons d’effectuer en Tunisie s’est déroulé dans une bonne et très conviviale ambiance. Durant ce stage nous avons joué trois matches de préparation qui nous ont permis d’avoir plus de volume de jeu dans les jambes et d’être plus compétitifs. Il a été surtout l’occasion de bien souder notre groupe, ce qui a été très bénéfique pour nous.  

Vous avez rejoint le groupe il y a trois semaines. Peut-on dire que vous êtes prêt à jouer le premier match de championnat que votre équipe va jouer contre la JSK, ce samedi ?

Tout ce que je peux vous dire est que, depuis que j’ai rejoint le groupe, je ne cesse de travailler durement pour être prêt à jouer le premier match de championnat que mon club va jouer contre la JSK, le week-end prochain, si mon coach juge qu’il a besoin de mes services. Je pense avoir montré, lors des matches amicaux que nous avons disputés à Sousse, que j’ai beaucoup progressé et commencé à retrouver, petit à petit, mes marques sur le terrain ; c’est à mon coach de décider s’il va m’aligner ou non, samedi, à Tizi Ouzou.

C’est-à-dire qu’il vous faut encore du temps pour retrouver votre forme optimale ?

Oui, après avoir subi une blessure au genou, qui, comme vous le savez, m’a contraint à passer sur le billard et à rester inactif deux ans, j’ai pu, Dieu merci, grâce aux six mois que j’ai passés à jouer au futsal, retrouver, petit à petit, mes sensations et décidé de fouler à nouveau les terrains de football sous les couleurs du CSC. Mais bien que j’aie joué plusieurs rencontres de préparation sans peine avec mon nouveau club comme suppléant, j’ai encore besoin de temps pour retrouver ma forme optimale.       

Pouvez-vous nous dire un mot sur le football algérien ?

Lors des matches amicaux que j’ai disputés cet été, sous les couleurs de mon nouveau club, le CSC contre l’ASK à Constantine, l’OM et la JSS, à Sousse, j’ai pu avoir une petite idée sur le niveau du football local algérien. Mais, ce n’est que lorsque je verrai la majorité des clubs de Ligue 1 Mobilis disputer des rencontres officielles que je pourrais avoir un avis, en toute objectivité, sur le niveau du football local algérien.

Les fans du CSC sont impatients de vous voir jouer comme titulaire avec leur équipe. Qu’avez-vous à leur dire ?

Je voudrais que nos supporters sachent que, moi aussi, je suis très impatient de fouler à nouveau les terrains et de jouer au haut niveau, après avoir été inactif deux ans durant. La preuve, je suis en train de travailler durement à l’entraînement pour retrouver ma forme optimale le plus tôt possible et être prêt à apporter un plus à mon équipe quand mon coach jugera qu’il aura besoin de mes services.

Nous vous laissons librement conclure cet entretien…

Je souhaite réussir un bon parcours la saison prochaine et, incha Allah, gagner un titre avec le CSC. 

R. G.