Taïder : «Ma famille m’a incité à revenir à Bologne»

Le milieu de terrain algérien Saphir Taïder ne jouera pas cette saison avec l’Inter de Milan. Bien qu’il ait effectué l’essentiel de la préparation estivale avec les Nerazzurri, l’international algérien finira par changer d’air, convaincu de l’impossibilité d’y tenir une place de titulaire.

 Deux ans après, Taïder retourne au bercail pour une collaboration de deux ans. Deux semaines après avoir paraphé son contrat et de retour ces dernières heures en Italie suite à sa participation au voyage victorieux des Verts au Lesotho, Taïder a été présenté officiellement hier à la presse locale. Dans le point de presse animé devant un parterre de journalistes, le joueur en question s’est félicité de revenir à Bologne où il a gagné en maturité et surtout en (bonne) réputation. «Je suis extrêmement content de revenir à Bologne. J’ai reçu plusieurs propositions de clubs européens. J’y ai beaucoup réfléchi. C’est dans la logique des choses que j’ai consulté les membres de ma famille. Ils ont une grande part de responsabilité dans mon choix final. Après avoir étudié bien la question avec ma famille, j’ai décidé de retourner à Bologne», déclare en substance le milieu de terrain algérien visiblement décidé à relancer sa carrière après deux années difficiles à l’Inter de Milan. En 2013, Taïder avait rejoint les Nerazzurri, rappelle-t-on. Ses débuts s’annonçaient prometteurs avec un statut de titulaire. Au fil des semaines, Taïder cède à la concurrence retombant dans ses travers. La saison écoulée, il a été prêté à Sassuolo, sans éclat. A Bologne, Taïder estime ne pas se sentir dépaysé dans la mesure où il connaît déjà son nouvel environnement. «Quand je suis arrivé à Bologne la première, j’étais gamin. C’était une étape exceptionnelle dans ma carrière. J’ai fait deux bonnes saisons qui m’ont permis d’intégrer les rangs de la sélection nationale algérienne. Avec cette dernière, j’ai eu l’insigne honneur de disputer une Coupe du monde et une Coupe d’Afrique», souligne-t-il, non sans préciser que l’Inter de Milan lui a permis de mûrir davantage.

 

«Je ne veux pas me comparer à Bulgarelli»

 Saphir Taïder a posé hier avec le maillot rouge et noir de Bologne, frappé du numéro 8. Il évoluera, en effet, cette saison avec le numéro 8. Un maillot porté dans le passé par une légende du football italien, à savoir Giacomo Bulgarelli. Dans sa rencontre avec les médias, Taïder a su choisir les mots refusant de se lancer dans le jeu des comparaisons. «Je vais porter le numéro 8. C’est un numéro que j’aime beaucoup dans le monde du football. Mais je n’aime pas me comparer au grand joueur Bulgarelli qui reste une grande figure du football italien. Le plus important pour moi est d’honorer parfaitement mes engagements avec Bologne et mouiller mon maillot pour défendre crânement les chances de mon club», s’engage-t-il.

 

«Je ne suis pas à 100% de mes capacités»

Saphir Taïder s’est voulu, par ailleurs, rassurant quant à son état physique  même s’il reconnaît qu’il n’est pas encore au top. «Physiquement, je pense que je vais bien. Mais je tiens à préciser que je ne suis pas encore à 100% de mes capacités. Avec le sérieux et le travail, je sais bien que je suis en mesure de retrouver ma forme optimale», estime le désormais nouveau milieu de terrain de Bologne. Celui-ci commence les entraînements avec l’équipe et est pressenti à figurer sur la feuille de match en prévision du déplacement contre la Sampdoria pour le match de la troisième journée de la série A.

Mohamed Fayçal

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