Relégué sur le banc depuis la rencontre face au CSC, Lamine Medjkane ne désespère pas pour s’imposer sur l’échiquier des Canaris. Il affirme qu’il a sa place dans le onze titulaire et qu’il continuera à cravacher dur afin de convaincre son entraîneur.

Depuis votre titularisation face au CSC vous avez été relégué sur le banc lors des trois derniers matches, comment vous vivez votre

situation ? En toute sincérité, je ne m’attendais pas à être relégué sur le banc. J’avais fait un match correct lors de la première journée du championnat face au CSC, mais malgré ça, je me suis retrouvé sur le banc le match d’après face au MOB. Ma situation n’a pas changé depuis. Cela m’a surpris et je ne suis pas le seul puisque certains supporters ayant assisté à la rencontre face au CSC sont venus me voir pour me dire que mon rendement était satisfaisant et que je n’avais rien à me reprocher malgré la défaite.

Avez-vous demandé des explications à votre entraîneur ? Non, je ne suis pas le genre de joueur à exiger quoi que ce soit. Certes, comme tout joueur ambitieux, je veux bien jouer ou bénéficier d’un temps de jeu conséquent, mais je me dis toujours que je suis un employé du club et que je dois respecter les choix de mon entraîneur.

L’entraîneur Dominique Bijotat a déclaré à la fin de la rencontre face au RC Relizane qu’il ne vous a pas fait jouer depuis sa prise en main de l’équipe vu que vous n’arrivez pas à donner satisfaction aux entraînements… On me juge sur quoi ! Comme je vous l’ai déjà dit, mon rendement face au CSC était satisfaisant. Sincèrement, je n’ai pas compris les raisons de ma mise à l’écart. Je me donne à fond aux entraînements et tout ce que je demande c’est d’avoir ma chance dans les matches à venir.

L’ex-entraîneur de la JSK, Mourad Karouf, avait déclaré à la signature de votre contrat que vous êtes un bon joueur et que vous allez apporter un plus à l’équipe… L’entraîneur Mourad Karouf ne s’est pas trompé. Je connais mes qualités et je sais que je suis capable d’apporter un plus à l’équipe. Je suis patient et je sais que je finirai par m’imposer. Lorsque l’équipe était en préparation en Tunisie, j’avais disputé 4 matches comme titulaire. Le staff technique était satisfait de mon rendement et c’est pour cela qu’il m’avait accordé sa confiance face au CSC. Toutefois, malgré mon rendement que j’estime satisfaisant, je me retrouve sur le banc lors des 4 derniers matches.  

L’entraîneur Dominique Bijotat fait jouer Patrick Malo, un défenseur central au poste d’arrière gauche, alors que vous vous retrouvez sur le banc, comment vous vivez cela ? Je n’ai pas d’autre choix que de continuer à travailler afin de gagne la confiance de mon entraîneur. Je n’exige rien, sauf qu’il me donne ma chance. Je n’ai jamais douté de mes qualités et je ferai tout pour m’imposer.

Vous gardez donc toujours espoir de gagner votre place sur l’échiquier des Canaris… Bien sûr, je suis convaincu que j’ai ma place et je ne rechignerai pas sur l’effort pour m’imposer.

On parle d’ores et déjà de votre probable libération au prochain mercato hivernal, ne pensez-vous pas que certaines personnes ne veulent pas de vous à la JSK ? On ne m’a rien dit pour le moment. Je ne crois qu’au travail et je sais que j’ai les qualités pour apporter un plus à l’équipe.

Comment vivez-vous le départ d’Yesli ? Yesli est un très bon joueur et c’est triste la manière avec laquelle il est parti. On était proches de lui et s’il était parti pour un grand club, on serait contents pour lui. Malheureusement tout le monde sait les raisons qui l’ont poussé à partir.

Quel est votre message pour les supporters de la JSK ? Je leur dirais d’être derrière leur équipe. On a besoin de leur soutien et on fera tout pour être à la hauteur de leurs attentes.

N. B.