L’ONJSA exprime ainsi sa solidarité avec les journalistes victimes de cette décision arbitraire de la part de la Fédération algérienne de football, en l’occurrence les confères d’El Khabar, Rafik Ouahid et de Compétition, Ismail
Mohamed Amokrane.
L’ONJSA tient à rappeler à l’endroit de la FAF qu’il s’agit là de pratiques arbitraires appartenant à une époque révolue dans un pays où les lois de la République garantissent au citoyen la liberté d’expression.
A cet égard, il faut rappeler que la Loi organique sur l’information, promulguée en 2012, énonce dans son article 2 que «l’information est une activité librement exercée dans le cadre des dispositions de la présente loi organique, de la législation et de la réglementation en vigueur (…)». L’article 84 de cette même Loi souligne aussi que «le droit d’accès aux sources d’information est reconnu au journaliste professionnel», à l’exception de l’information qui concerne le secret de défense nationale tel que défini par la législation en vigueur, l’information qui porte atteinte à la sûreté de l’Etat et/ou à la souveraineté nationale de façon, manifeste, l’information qui porte sur le secret de l’enquête et de l’instruction judiciaire, l’information qui concerne le secret économique stratégique et l’information qui est de nature à porter atteinte à la politique étrangère et aux intérêts économiques du pays.
En ce sens, l’ONJSA demeure fermement convaincue que l’homme de la presse doit observer, dans l’exercice de sa profession, le respect de l'éthique. De ce fait, elle invite tout organisme, responsable ou simple citoyen victimes d’accusations sans fondement, d’information erronée ou de propos diffamatoires portant atteinte à leur honneur d’user du droit de réponse conformément à la loi en vigueur.
Enfin, l’ONJSA exhorte les journalistes et tous les acteurs du
Mouvement sportif national à faire montre d'engagement et de responsabilité, les invitant à éviter et à s’éloigner des polémiques qui ne font qu’exacerber la situation.