Il semblerait bien que l’ancien sélectionneur du Kenya ne devrait certainement pas être le prochain entraîneur du Mouloudia. Le concerné a directement découragé les dirigeants en fixant des exigences impossibles.

Comme on le faisait savoir dans notre édition d’hier, Adel Amrouche est fortement pressenti pour prendre les rênes de la barre technique du Mouloudia pour la suite de la saison sportive. Son profil ayant été retenu par les dirigeants, ces derniers pouvaient donc passer directement aux choses sérieuses à savoir écouter les exigences du coach pour essayer d’avancer et de trouver un terrain d’entente avec l’entraîneur en question. Cependant, les choses ne sont pas allés dans le bon sens du moment qu’Amrouche a placé la barre trop haut en ayant des exigences que personne n’attendait. Une situation qui fait que sa piste semble maintenant s’éloigner du Mouloudia au vu et surtout à la lecture des revendications du coach. C’est hier matin qu’il a transmis ses exigences aux dirigeants algérois et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Algérois étaient surpris, voire même choqués. 

 

20 000 € comme salaire Comme de coutume, l’aspect financier a eu sa part puisque, selon nos informations, l’entraîneur aurait exigé un salaire de 20 000 €. Un montant que même Artur Jorge ne touchait pas lorsqu’il était entraîneur au doyen des clubs algériens. Une somme jugée trop élevée par les dirigeants qui s’attendaient à ce qu’Amrouche demande un salaire bien plus raisonnable que celui-là surtout que les dirigeants ne semblent pour le moment pas prêts à casser leur tirelire pour le recrutement d’un nouvel entraîneur.

 

Il veut ramener son staff Une fois le volet financier traité, l’entraîneur algérien a exigé à ramener lui-même son staff pour entamer son travail au Mouloudia. D’ailleurs, parmi les noms qu’il a voulu faire venir avec lui, on retrouve Lamine Kabir qui a quitté son poste à la JSK il y a peu. Il y a aussi l’ancien international, Mourad Slatni, qu’il veut dans sa composante du staff. En outre pour entraîner les gardiens, Amrouche aimerait avoir l’ancien entraîneur des gardiens de l’USMA, Farid Belmellat. D’ailleurs, ces exigences sont normales puisque chaque entraîneur aime avoir avec lui des gens qu’il connaît.

 

Location d’une villa

Parmi les autres revendications du candidat au poste, la location d’une villa pour qu’il puisse l’utiliser comme logement de fonction durant sa présence à Alger pour diriger l’équipe. Alors qu’Artur Jorge par exemple occupait un appartement, Adel Amrouche lui veut une villa qui coûtera certainement très cher à la direction algéroise en termes de loyer. Une autre exigence qui décourage et qui laisse poser des questions.

 

Un hôtel à la disposition de l’équipe

C’est peut-être la toute première fois qu’un entraîneur potentiel d’une équipe fait une telle demande. Adel Amrouche a tout bonnement demandé à ce que les dirigeants louent un hôtel pour que les joueurs viennent le matin prendre le petit-déjeuner tous ensemble. Pour lui, c’est une chose primordiale mais cela n’aurait semble-t-il pas été du goût des dirigeants.

 

2 créneaux d’entraînement à Bologhine, 3 au 5-Juillet

Concernant l’outil de travail et comme le MCA reçoit à Bologhine, l’entraîneur en question a demandé à ce que l’équipe bénéficie de deux créneaux d’entraînement à Omar-Hamadi pour préparer ses matchs à la maison. Pour le reste, il a demandé 3 créneaux au temple olympique.

 

Un refus diplomatique

A la lecture de toutes les exigences de l’ancien coach du Kenya, on peut en déduire que par ses demandes, il a introduit un refus diplomatique aux dirigeants du Mouloudia. En effet, jamais un entraîneur n’a exigé un hôtel ou une villa pour accepter de travailler au Mouloudia. Ainsi, tout ceci peut être perçu comme un refus poli ou une tentative de découragement pour les responsables du vieux club de la capitale.

I.  Z.