Ghazi par-ci, Ghazi par-là, on dirait qu’il n’y en a que pour vous en ce moment. Vous affichait une forme éblouissante, c’est quoi votre secret ?
Il n’y a aucun secret à cela, c’est juste une bonne hygiène de vie, c’est tout. Je prends soin de tout, en ma qualité de footballeur professionnel, je fais attention à ce que je sois au mieux de ma forme. Je pense que sur le terrain et en dehors, il faut avoir une bonne hygiène, c’est tout, il n’y a aucun secret à cela.
Pourtant vous êtes aligné au poste d’arrière droit, ce qui n’est pas votre poste de prédilection…
Oui, bien sûr. Vous n’êtes pas sans savoir que je suis beaucoup plus à l’aise dans l’entrejeu. Mais que voulez vous que j’y fasse. L’équipe a besoin de moi en tant que latéral droit, je fais de mon mieux pour être utile. Et franchement je ne vous le cache pas j’ai hâte de revenir dans mon poste préféré. Cependant, comme je viens de vous le dire, je dépanne dans ce poste, c’est aussi mon devoir d’aider l’équipe. Je l’ai déjà fait par le passé, alors que j’étais à l’USMA. Un jour on avait besoin de quelqu’un au poste de latéral droit, j’ai été volontaire, j’ai dû dépanner là aussi, pendant trois ou quatre matches, il y a de cela une dizaine d’années.
En tout cas vous vous en tirez à très bon compte. Les observateurs ne tarissent pas déloges sur vous ?
C’est tant mieux pour moi, cela me fait plaisir.
Le NAHD vient d’enregistrer une précieuse victoire sur le Mouloudia, est-ce qu’on peut dire que c’est le déclic ?
Je le souhaite oui, mais il faut confirmer cela contre la JSK demain. En tout cas, nous sommes sur la bonne voie. Après avoir galérer un certain temps, je pense franchement que nous sommes en train de remonter la pente. La victoire sur le Mouloudia, il faut l’oublier maintenant et passer à autre chose. On joue la JSK, un sérieux client qu’il faut battre pour confirmer notre regain de forme. Déjà à Tadjenanet nous sommes passés à côté d’un succès probant n’était but bête qu’on prend à l’heure de jeu. Mais moi, je fais confiance au groupe parce que les garçons sont hyper-motivés, ils en veulent tellement.
La suite sera comment à votre avis ?
Difficile mais pas impossible. Il faut rester concentrés sur notre sujet, ne pas se perdre dans des histoires qui nous ferons oublier notre mission.
Votre ancienne équipe, l’USM Alger, disputera samedi sa première finale de Ligue des champions. Autant dire que c’est un match historique pour le club. Qu’est-ce que ça vous fait, vous l’ancien joueur de l’USMA ?
L’USMA c’est mon club de cœur. J’ai passé des moments forts à l’USMA que je ne pourrais jamais oublier. Le club joue une finale de Ligue des champions et j’en suis fier. Voir l’USMA remporter ce trophée, le plus prestigieux du continent est mon souhait le plus cher. Vous me demandez qu’est ce que ça me fait, et bien cela me fait un sentiment de joie et de fierté, parce qu’une finale de Ligue des champions on en joue pas tous les jours. Je suis de tout cœur avec l’USMA. Comme beaucoup d’Algériens fiers de leur football, mon rêve est de voir cette coupe ici à Alger, incha Allah.
Si vous avez un message à envoyez aux joueurs vous leur diriez quoi ?
Je leur dirais qu’il faut foncer dedans de toutes vos forces. Ne faites aucun calcul, donnez tout ce que vous avez dans les jambes. Comme ça vous n’aurez pas de regrets à vous faire. Je leur dirais aussi qu’ils ont une extraordinaire opportunité d’écrire une des plus pages du football algérien en général et de l’USMA en particulier. Alors saisissez cette chance, faites vous plaisir et ramenez-nous cette coupe.
Vous y croyez ?
Oui, j’y crois parce que l’USMA a un effectif assez riche, des garçons qui en veulent vraiment. Ce sera certainement difficile, bien entendu, mais pas impossible du tout. Il faut se mettre à l’abri dès le match aller, et terminer le boulot au Congo. Il reste aux joueurs d’être courageux et concentrés à fond pour ces deux matches pour que leur rêve devienne réalité.
M. O.