Aujourd’hui, et après plusieurs autres aventures, le groupe entamera une nouvelle aventure, celle de la Coupe du monde 2018, puisqu’après avoir pris part aux éliminatoires de la CAN 2015, puis à cette même CAN et après avoir même attaqué les éliminatoires de la CAN au Gabon, il ne restait que la Coupe du monde pour faire le tour, il faut dire que tout le système de la FAF est basé sur cette Coupe du monde, même l’entraîneur français recruté en remplacement de Vahid Halilhodzic a été recruté avec le but d’atteindre cet objectif, qui permettra à l’EN de jouer une 5e Coupe du monde, la 3e d’affilée, chose qui n’a jamais eu lieu dans l’histoire du football algérien et mondial.
Long et périlleux examen pour Gourcuff
Ce stage que l’EN attaquera pratiquement avec le même groupe qui a pris part à la dernière Coupe du monde va être chaud, car non seulement l’EN aura la dure mission d’aller défier la Tanzanie chez elle en période de doute, en plus il y aura à la tête de l’EN un entraîneur pas du tout inspiré ces derniers temps, il est sous pression mais cela est intervenu au mauvais moment pour lui, un moment clé, celui du début de la compétition mondiale, il faut dire que la pression de la FAF est de plus en plus forte, idem pour celle du public, et Gourcuff entame aujourd’hui un réel examen, complètement différent des autres, car si ce premier round contre la Tanzanie semble être, malgré Samattha et Ulimwengu et les autres terreurs tanzaniennes, à la portée des Verts, il n’en demeure pas moins que la suite du parcours risque d’être trop compliquée.
Un parcours plein d’embûches
Le stage qui débute aujourd’hui sera ponctué par deux matches contre la Tanzanie dans le cadre du 2e tour préliminaire, ensuite, et à travers tous les terrains du continent, 20 équipes seront dégagées, et seront réparties à la mi-2016 sur 5 groupes de 4, pour donner lieu à des matches palpitants.
Ce qu’il faut retenir, c’est que les noms des équipes vont être tout aussi terrifiants les uns que les autres, et il faudra vraiment être costaud pour s’en sortir indemne, et vu le rendement actuel de l’EN, les choses ne s’arrangeront pas facilement.
En tout cas cette nouvelle campagne a déjà débuté sur quelques fausses notes, avec notamment cette histoire de Feghouli, et les pressions terribles qui déstabilisent le vestiaire, de quoi faire peur au large public de l’EN qui voudrait bien envahir la Russie comme il l’a si bien fait au Brésil l’an dernier.
S. M. A.