A l’échelle mondiale, ses performances sont rares, voire inexistantes. Contrairement à l’équipe d’Algérie. Cette dernière caracole dans le top 30 du football mondial se positionnant à la 26e place du classement FIFA. L’Algérie est un pays aux grandes traditions footballistiques. Quatre fois mondialiste avec une qualification historique au deuxième tour de l’édition précédente au Brésil. Concrètement, les Verts ne sont pas à l’abri d’une mauvaise surprise ce samedi au coup de sifflet final de l’arbitre de la rencontre. L’Algérie prépare d’ailleurs ce rendez-vous dans des conditions particulièrement difficiles jamais connues par le technicien français depuis sa nomination à la tête de la barre technique. A commencer par la situation psychologique difficile de l’entraîneur, Christian Gourcuff. Celui-ci est donné partant après cette double confrontation contre les Taifa Stars. L’Equipe, le quotidien français, en a rajouté une couche annonçant le départ quasi certain de l’ancien Merlu même en cas de qualification. Gourcuff est visiblement perturbé. Son état d’esprit risque de constituer un frein pour les joueurs le jour J. En plus, le sélectionneur national sera contraint de composer sans plusieurs cadres dispensés pour cause de blessure. Outre l’attaquant du Dynamo Zagreb, Hilel Soudani et celui du FC Valence, Sofiane Feghouli, qui constituent des pièces maîtresses dans la philosophie de jeu de Gourcuff, celui-ci ne pourra pas compter sur son maître à joueur du FC Porto, Yacine Brahimi. L’absence de ce dernier risque de peser très lourd sur le fonctionnement de la machine algérienne ce samedi. Des défections, faut-il le souligner, difficilement compensables. Les incertitudes des Verts sont, pis encore, plus profondes si on prend en ligne de compte le manque de compétition de certains éléments qui devaient servir initialement de solutions concrètes. Les Zeffane (Rennes), Mandi (Reims), Ghezzal (Lyon), Medjani (Trabzonspor) et autres Bentaleb (Tottenham) risquent de ne pas pouvoir se hisser à la hauteur des aspirations surtout en raison des conditions difficiles, voire hostiles, qui vont marquer la rencontre de ce samedi. Tous ces paramètres font que le match du 14 novembre s’annonce compliqué pour les Verts. L’entraîneur et les joueurs tanzaniens vont tenter de mettre à profit les « problèmes » de l’EN pour frapper un coup historique. Celui-ci de mettre à genoux une sélection algérienne, devenue l’équipe à battre pour tous.
M. Fayçal