La défense algérienne qui sera composée en principe de Mbolhi dans les bois, Zeffane et Ghoulam sur les côtés et Medjani-Belkaroui (ou Mandi) dans l’axe n’a qu’à se tenir prête. Parce qu’en face, il y aura des attaquants à l’africaine qui vont les faire souffrir. N’gasa, Samattha et Ulimwengu sont, en effet, la force de frappe de la Tanzanie. Ils sont tous les trois rapides et techniques. Malgré leur jeune âge, ce trio comptabilise plusieurs matchrs ensemble. Les trois s’entendent à merveille. Ils changent régulièrement de poste, sans même que leur entraîneur ne le leur demande. A domicile et devant 60 000 supporters, ils ont à chaque fois frappé et généralement pas qu’une seule fois. De vrais attaquants à l’africaine de qui un défenseur peut s’attendre à tout. De la ruse, des combats physiques sans merci, de la vitesse et de l’endurance. On ne doute pas de nos défenseurs et de leurs capacités à museler ces trois joueurs, mais la vérité doit être dite, N’gasa, Samattha et Ulimwengu, c’est du lourd.
Milieu flottant et défense prenable
Si l’attaque tanzanienne est redoutable, son milieu de terrain et sa défense sont vulnérables. C’est du moins ce que nous a laissé comprendre un journaliste tanzanien qui suit régulièrement cette équipe depuis des années. C’est donc dans ces deux compartiments que les Verts doivent faire la différence. Si Taïder, Guedioura (ou Bentaleb), Mahrez, Mesloub, Benrahma (ou Belfodil) et Slimani sont dans un bon jour, on pourra sans crainte avoir le dernier mot. Il faut marquer, donc il faudra jouer et essayer d’aller de l’avant. Laisser la Tanzanie diriger le match et gérer son rythme sera suicidaire pour nous. On ne peut pas courir dans les conditions qui sont ici en Tanzanie pendant tout un match et notre défense ne va certainement pas faire un sans-faute vu les données expliquées un peu plus haut.
A. B.