Au cours de ces derniers jours, beaucoup de choses ont été dites et écrites sur le capitaine des Verts Carl Medjani à propos de sa résiliation de contrat avec son club turc de Trbzansopor.

Bien évidemment la presse turque n’a pas épargné le joueur algérien dans les différents medias l’accusant d’être un peu trop gourmand, ce qui expliquerait son envie de quitter l’équipe, en affirmant même que le joueur avait déjà quitté la ville de Trabzon et la Turquie, ce qui est complètement faux puisque le joueur s’y trouve encore. Une information confirmée par un proche du joueur qui nous expliqua aussi les véritables raisons qui ont poussé le défenseur de notre équipe nationale à demander à ce qu’on résilie son contrat.

En fait, et même si sur le plan sportif ça se passait plutôt bien avec du temps de jeu pour l’Algérien, sur le plan financier ce n’était pas vraiment le cas. En effet, le joueur n’était pas payé depuis plusieurs semaines, et de ce fait, et comme le prévoient les règlements de la plus haute instance du football mondial, le joueur a tout à fait le droit de saisir la FIFA et de rompre son contrat de façon unilatérale.

Trois mois d’impayés,  le joueur décide d’agir

Ainsi et vu que Medjani n’a pas été payé depuis un peu plus de trois mois, le capitaine de notre équipe nationale a décidé d’agir en saisissant à la fois la FIFA, mais aussi en résiliant son contrat en attendant l’officialisation de la Fédération internationale de football Association qui traite le dossier.

Il faut dire que la décision de Carl Medjani de saisir la FIFA n’a pas été du goût des dirigeants de Trabzonspor qui savent pertinemment que le joueur est dans son droit et que c’est perdu d’avance.

Trabzonsopor veut un accord à l’amiable

On apprend donc d’après une source proche du joueur que les dirigeants turcs veulent à tout prix éviter de rentrer en conflit avec l’Algérien et souhaitent régler tout ça à l’amiable.

Il y a deux jours, le président du club turc décide d’appeler Medjani pour lui  proposer une prolongation de contrat avec une réévaluation de salaire sur la durée restante, une prolongation d’une année sachant que le contrat en cours prendra fin dans un an et demi, c’est-à- dire en juin 2017. Du coup, il était prévu qu’un rendez-vous regroupe les deux hommes hier dans la soirée pour négocier une probable prolongation de contrat ou au contraire résilier le contrat à l’amiable et retirer le recours au niveau de la FIFA. Des négociations qui risquent de durer jusqu’ à la fin de semaine. Affaire à suivre… 

Asma H. A.