USMA : « Un parcours de champion»
1er 36 Pts 15j 11G 3N 1P 28BP 14BC +14 diff
Après un début canon en Ligue des champions et une qualification en demi-finale, les Usmistes entament mal le championnat avec une défaite (la seule) face au voisin nahdiste ! Retenant la leçon et boosté par la dynamique des bons résultats, les Rouge et Noir ont dominés de bout en bout cette phase aller, en gagnant 11 matchs sur 15, ce qui reste en soit un exploit vu l’homogénéité du championnat, ils obtiennent la moyenne anglaise suffisant pour être champion 2 pts/match, les poulains de Hamdi ont bien négocié les confrontations directe face aux potentiels concurrents pour le sacre final, battre le CRB, l’USMH, la JSK, l’ESS et la surprenante équipe du DRBT n’est qu’un signe d’une équipe solide et d’un parcours de champion.
Intraitable à domicile, victorieux à 5 reprises à l’extérieur, rien ne semble arrêter cette équipe d’aller droit vers un 7e titre qui lui tend les bras.
Coaching : Hamdi : ***** : C’est le maillon fort de cette équipe, recruté en tant qu’adjoint, ce jeune entraîneur a su fédérer autour de son projet, très proche des joueurs, il fait l’unanimité, il a bien géré l’effectif en le faisant tourner régulièrement, il a su utiliser ses joueurs et tirer un maximum, la bonne pioche.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-4-2 !
Tops : Zemamouche ****, Meftah****, Koudri, ****, Benkhemassa****
Flops : Benayada**, Aoudia*
Note moyenne par match : *****
CRB : «ALLEZ CHABAB, 2e»
2e 26 Pts 15J 7G 5N 3P 24BP 12BC +12diff
Le retour du CRB aux premières loges est confirmé, les Rouge et Blanc ont affiché leurs bonnes intentions dès le début du championnat, en alignant une série de bons résultats, la continuité conjuguée à l’intégration des recrues, en plus de la confirmation de certains joueurs, sans oublier la très bonne préparation accomplie par le staff technique, ont fait que l’équipe soit homogène et équilibrée. Même s’il y a eu une baisse de régime de trois matchs, l’équipe ne s’est pas dispersée, et elle est allée chercher de bons résultats à l’extérieur, les derbys ont été plus ou moins bien négociés, sauf celui face à l’USMA, une victoire éclatante face au NAHD et deux matchs nul face à l’USMH et au MCA à Bologhine.
Le Chabab version 2015/2016 a pratiqué un beau football, attrayant et offensif, sa 2e place est largement méritée.
Coaching : Alain Michel : **** : Il a fait progresser l’équipe, il a bien intégrer les recrues, il prône la stabilité, il ne fait pas trop tourner, le collectif est bon, et l’équilibre est assuré, il bénéficie d’un bon banc de touche et d’une confiance de ses dirigeants, il travaille dans la sérénité.
Dispositif de base : 4-4-2, 4-1-4-1
Tops : Asselah****, Draoui****, Ngomo****, Nekkache****
Flops : Rebih*, Chebira*, Yahia-Cherif**, Aoudou**
Note moyenne par match: ****
MCA: «Sur la bonne voie»
3e 24 Pts 15J 6G6N 3P 17BP 12BC +5 diff
Favori en puissance vu le recrutement de l’intersaison, le maintien d’Artur Jorge, les promesses de la Sonatrach de faire du club un géant d’Afrique ont fait rêver les inconditionnels du Mouloudia, toujours nostalgiques des années 70. Les observateurs les plus avisés n’ont pu expliquer les résultats en dents de scie du début de saison, le changement de dirigeants et le changement du staff technique ont, par contre, déclenché le fameux déclic qui a permis à l’équipe d’enchaîner 7 bons résultats consécutifs, ce qui a replacé le MCA sur le podium à la fin de cette première phase. Les Vert et Rouge ont très bien négocié les derbys et les grands duels face à l’ESS, la JSK ou même face au MOB.
Il est vrai que le beau jeu n’est pas la priorité du staff vu l’urgence des résultats et l’exigence du public qui met une pression terrible sur l’équipe, gageons qu’avec plus de sérénité et avec une ou deux recrues, le groupe sera plus étoffé et sera capable d’aller chercher au moins une 2e place.
Coaching : Jorge : ** : Il n’a pas eu les résultats escomptés, en fin de carrière, vieillissant et malade, il n’était plus en mesure de mener l’équipe à bon port.
Ighil : **** : Il a clairement redressé la barre, d’abord en mettant le holà à certaines pratiques, et en communiquant beaucoup avec le groupe, ce qui a libéré les joueurs qui affichent un autre état d’esprit, le volet physique aussi a évolué où l’équipe réussit à avoir de la fraîcheur pendant les 90 minutes.
Tops : Chaouchi : ****, Demou****, Chita : ****, Karaoui***, Merzougui***
Flops : Derrardja**, Robertson*, Aouedj* ; Gourmi **, Salaheddine*
Note moyenne par match : ****
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-3-2-1, 4-4-1-1
MOB : «Les Crabes se rebiffent»
4e 23 Pts 15j 6G 5N4D 17BP 13BC +4 diff
L’équipe sensation de la saison dernière a très mal géré sa transition, notamment avec une séparation d’avec le coach Amrani et un recrutement tous azimuts qui s’avéra non fructifiant. La venue de Geiger n’a pas mobilisé le groupe qui n’a pas adhéré à la méthode du Suisse, et les résultats du début de saison étaient catastrophiques. Ce qui amena la direction à changer de staff et de reprendre avec Amrani. Et comme par enchantement, on a retrouvé au fur et à mesure le MOB de la saison dernière avec ses vertus, de la générosité, de la discipline tactique et surtout de l’efficacité. Ce qui propulse les Crabes au seuil du podium à la fin de la phase aller. Certes, le bilan n’est pas reluisant au vu de l’attente du formidable public mobiste, mais aussi des noms recrutés à l’intersaison. Mais gageons que l’équipe a retrouvé son identité, sa joie de jouer, son équilibre, avec un peu plus de régularité dans les résultats, cette équipe peut prétendre au podium légitimement.
Coaching : Geiger : ** : Il n’a pas su travailler dans la continuité, il ne s’est pas appuyé sur les acquis de l’équipe, son discours n’est pas passé, les résultats négatifs ont eu raison de lui.
Amrani : **** : Arrivé en pompier de service, il a réussi à éteindre le feu dans la maison mobiste, il a su remettre en avant le collectif au détriment des individualités, il a l’avantage de bien connaître un groupe qu’il a façonné, il a eu le courage et le mérite de mettre à l’écart certaines recrues qui ne donnaient pas satisfaction.
Tops : Rahmani : **** : Khadir : ****, Messaoudi : ****, Sidibé : ****
Flops : Tedjar*, Maamar-Youcef* Hamzaoui : **
Note moyenne par match: ***
Dispositif de base : 4-2-3-1
USMH : «Peut (toujours) mieux faire !»
5e 23 PTS 15j 6G 5N4P 17BP 14BC +3 diff
Les saisons se suivent et se ressemblent pour les Harrachis, un départ en trombe, beaucoup de promesses, un beau jeu, le plus chatoyant du championnat, un staff technique stable depuis six années, un record en la matière, mais aussi l’éternel problème d’argent qui déstabilise les joueurs à chaque fois que l’équipe atteint sa vitesse de croisière.
Comme à l’accoutumée, l’équipe a été remaniée, des jeunes ont fait leur apparition et des joueurs expérimentés sont toujours là, ce brassage fait que l’équipe garde une ossature, un style de jeu, un équilibre.
Après un départ en fanfare, les Harrachis ont perdu des points lors des derbys face au MCA et à l’USMA, et un petit point face au CRB, pour une victoire face au NAHD.
A domicile comme à l’extérieur, l’équipe produit un beau football, basé sur le jeu court, la possession et les attaques placées, il ne reste que l’efficacité, un problème récurrent pour cette équipe qui n’a pas le résultat de son talent.
Coaching : Charef : *** : fidèle a sa philosophie de jeu, qui est agréable à regarder certes, mais n’a pour le moment pas eu les résultats escomptés. Il a changé de joueurs mais réussit toujours à en sortir d’autres. Cette saison, il est plus calme et moins impulsif sur le banc de touche.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-1-4-1
Tops : Chaâl : ****, Harrag: ****, Aït Ouameur : ****, Khalfallah : ***, Meziane : ***
Flops : Gherbi : **, Bouguèche: **, Coumbassa :**
DRBT: «La bonne surprise !»
6e 22 Pts 15j 6G 4N 5D 16BP 18BC -2 diff
Le nouveau promu a été sans conteste la surprise de cette première phase, se basant sur la dynamique de l’accession, la stabilité au niveau de la barre technique, mais aussi de l’ossature de la saison dernière avec un recrutement de joueurs aguerris en Ligue 1 Mobilis. Sans faire trop de bruit le Diffaâ a su se défendre et a tenu la dragée haute à toutes les équipes, même les plus huppées, se permettant des victoires à l’extérieur avec panache.
Il est évident que la deuxième moitié de cette phase fut plus compliquée car tous les adversaires ont pris très au sérieux cette formation, ce qui explique la baisse de régime en matière de résultats, l’autre fait est le manque de profondeur du banc de touche, et l’inexpérience de la majeure partie de ces jeunes joueurs, sans oublier la pression du public qui grandit de match en match.
L’objectif étant principalement le maintien, encore une douzaine de points, et l’affaire est dans la poche pour une saison qui devrait être des plus réussies.
Coaching : Bougherara : **** : Il est en train d’accomplir un travail remarquable avec un effectif limité en quantité et en qualité, il bénéficie du facteur de stabilité, et il fait l’unanimité au sein du club, réputé pour être un coach défensif, il fait avec les moyens du bord, le ratio 16 buts marqués/18 buts encaissés avec une différence de -2 démontre qu’il a plutôt des soucis d’équilibre.
Dispositif de base : 4-2-3-1.
Tops : Sayoud****, Amokrane***, Chibane***
Flops : El Mouden*, Daouadji*
Note moyenne par match : ***
MCO: «Mi-figue, mi-raisin»
7e 21 Pts 15j 5G6N 4D 26BP 23BC +3 diff
Le parcours des Hamraoua laisse plutôt un sentiment de regret, après la qualification en coupe d’Afrique la saison dernière avec une place honorable, les inconditionnels s’attendaient à mieux de la part de leurs poulains.
Cavalli est reparti avec un groupe qu’il a renforcé et des ambitions revues à la hausse, malheureusement, les interminables querelles internes ont freiné et déstabilisé l’évolution de l’équipe.
Le potentiel de cette équipe, notamment sur le plan offensif avec la 2e meilleure attaque (26 buts) est réel, des jeunes qui commencent à montrer le bout du nez et des joueurs confirmés qui assurent l’équilibre.
Le départ de Cavalli, en rupture de ban avec ses dirigeants, pour manque de résultats, n’est pas pour arranger les choses pour un club à la recherche d’une stabilité qui lui permettrait d’aborder la suite du parcours en toute sérénité.
Coaching : Cavalli :** : Il n’a pas pu reproduire les bons résultats de la saison dernière, par la faute d’une relation plus qu’ambiguë avec ses dirigeants, il a changé de système de jeu qui a permis, certes, de marquer beaucoup de buts mais d’en encaisser beaucoup aussi.
Bouali : Il vient d’arriver, il hérite d’un groupe en manque de certitudes, il a perdu en coupe d’Algérie et a gagné son premier match face à la JSK.
Dispositif de base : 3-5-2, 4-2-3-1
Tops : Moussi****, Larbi***, Zaâbia****
Flops : Nessakh*, Berradja**, Lemmouchia **
Note moyenne par match :***
JSS : «Des hauts et des bas»
8e 19Pts 15j4G 7N 4P 22BP 17BC +5 diff
Les Sudistes ont fini cette phase dans le ventre mou du championnat, contrairement à leurs ambitions affichées, preuve en est, la venue de Simondi et le recrutement de pas mal de joueurs confirmés.
Au regarde des résultats, le constat est à la neutralité, 7 matchs nul, ce qui fait qu’une fois sur deux la JSS se neutralise. Si en général l’équipe assure à domicile, elle pèche souvent en déplacement.
Le changement à la barre technique a amélioré légèrement les résultats, si la stabilité sera de mise et à ce rythme-là l’équipe assurera le maintien et tentera d’améliorer son classement final.
Coaching : Simondi : ** : Recruté afin de propulser l’équipe en haut du tableau, il a rapidement déchanté et rentré en conflit avec ses dirigeants.
Les résultats n’étant pas en sa faveur, il a été remercié et remplacé par Khouda : *** : Illustre inconnu du grand public, il a su faire son petit bonhomme de chemin avec cette équipe, où l’on sent une progression à tous les niveaux.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-1-4-1
Tops : Djemili***, Pabidi****, Djellit***
Flops : Tiboutine*, Sayeh**, Belkheir**
Note moyenne par match : ***
ESS : «La grande désillusion»
9e 19Pts 15j 4G7N 4D BP10 BC9 +1 diff
Le champion sortant a complètement raté cette première manche, en remettant son titre en jeu, les Sétifiens avaient affiché leurs prétentions légitimes de se succéder sur le haut du trône, mais malheureusement, les résultats n’ont pas suivi et l’Aigle noir se retrouve dans une inconfortable place, qui ne lui sied guère pour un récent champion d’Afrique, à 4 points du premier relégable, mais surtout complètement largué par le leader usmiste (17 pts).
Si l’Entente bénéficie de l’excuse de la fatigue et de la saturation cumulée lors des trois dernières saisons, il n’empêche que le groupe n’a pas su repartir de plus belle, Madoui ne trouvant les solutions aux multiples problèmes de l’équipe, notamment sur le plan offensif, 10 buts marqués en 15 matchs, c’est insuffisant et indigne pour un club comme l’ESS réputé pour son jeu offensif.
Paradoxalement, la défense est la plus hermétique du championnat avec seulement 9 buts encaissés en 15 matchs.
Le changement d’entraîneur n’a pour le moment pas déclenché le fameux déclic et les résultats restent en deçà du potentiel de l’équipe, sans parler du jeu terne et pas du tout attrayant.
Gageons qu’après la désillusion, l’Aigle sétifien retrouvera son légendaire second souffle.
Coaching : Madoui :** : Saturé par 3 saisons riches en évènements et en adrénaline, le jeune coach n’a pas trouvé la motivation supplémentaire afin de mener son équipe pour un nouveau titre, il avait annoncé régulièrement sa démission, retenue par Hemmar contre son gré, il a fini par lâcher.
Geiger : ** : Pas mieux pour le moment, aucune progression dans le collectif, ni dans les résultats, il a l’avantage de connaître la maison, mais au vu des prestations de son team, il ne semble pas trouver les solutions adéquates.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-1-4-1
Tops : Khedaïria****, Arroussi****, Hachi***, Benyettou***
Flops : Delhoum**, Belamri**, Belameiri*, Ziaya*
Moyenne par match : **
NAHD : «Le bon et le moins bon»
10e 19Pts 15j 5G 4N 6P 14BP 20BC -6 diff
Une éclatante victoire en lever de rideau du championnat face à l’USMA puis ce fut le grand désert avec notamment un cinglant revers face au CRB (0-3) qui sema le doute dans la maison des Sang et Or et qui limita la marge de manœuvre d’Iaïche, lequel sera limogé plus tard.
La venue du duo Bouzidi-Dziri a déclenché une dynamique positive avec des résultats probants, preuve en est le compteur points a triplé et a atteint les 19 points, ce qui est certes insuffisant, mais d’un autre côté encourageant pour la suite, car l’équipe a retrouvé une ossature, de l’équilibre, de la hargne.
Si le NAHD est intraitable à domicile, il a du mal à voyager, en cause, une fébrilité défensive inquiétante et une attaque manquant de punch mais surtout d’un vrai buteur, un profil de finisseur fait défaut.
La politique du recrutement tous azimuts ayant échoué, le staff technique commence à lancer des jeunes du cru dans le bain, ce qui nous réconcilie avec la vocation de ce club mythique en matière d’éclosion de talents.
Iaïche : * : Quand une relation ne marche pas, il vaut mieux ne pas y insister, dès le départ, il n’était pas le bienvenu apparemment, il n’a pas pu travailler dans des conditions optimales, le manque de résultats a eu raison de lui.
Bouzidi :*** : De retour à son club, il a su tout de suite booster ses joueurs par son discours franc et direct qui plaît apparemment aux joueurs d’aujourd’hui. Ses choix de joueurs s’avèrent plus judicieux, la présence de Dziri à ses côtés le renforce dans son travail.
Dispositif de base : 4-2-3-1,
Tops : Herida***, Ghazi***, Drifel***
Flops : Boussouf*, Zeddam,* Metref*, Bendebka*, Gasmi**
Note moyenne par match : **
JSK : «La dépression continue»
11e 18Pts 15j 4G6N 5P 14BP 15BC -1 diff
Les Canaris continuent leur dépression, les saisons se suivent et se ressemblent, un club qui devient banal, sans titres, sans grandes compétitions internationales, sans grands joueurs, sans grands entraîneurs, sans grands dirigeants.
Un recrutement hasardeux, un entraîneur limité, une multitude de problèmes internes et externes, les résultats techniques ne peuvent que suivre ce lot de médiocrité et d’incompétence.
Le grand public kabyle ne s’y trompe pas en désertant le stade du 1er-Novembre, l’équipe ne le fait plus rêver, il ne se reconnaît plus dans ce mythique club.
Le limogeage de Karouf, sans surprise, après un semi-échec, ralentit encore la progression de l’équipe, la venue de Bijotat a, certes, fait évolué les choses, mais ça reste fébrile comme équilibre, l’équation joueurs-moyens-ambitions démesurées ne fonctionne pas.
Incapables de gagner plus de 4 matchs sur 15, inscrivant moins d’un but par match, des statistiques qui prouvent que l’équipe manque de tout, et ce n’est pas en promettant monts et merveilles que cela va changer, le problème est beaucoup plus profond.
Karouf* : Il a été remercié rapidement, apparemment, il n’a pas encore les épaules pour driver la JSK.
Bijotat : ** : Inconnu du grand public algérien, cet entraîneur au palmarès vierge est venu en aventurier à la JSK, il ne s’attendait pas à avoir à gérer une situation critique, un groupe de qualité en dessous de la moyenne, une attente énorme, une pression de tous les jours, et vogue la galère.
Dispositif de base : 4-2-3-1
Tops : Boulaouidet***, Malo***, Raiah***, Diawara***
Flops : Doukha*, Berchiche*, Seddiki*, Ferrahi*, Boumechra*, Rahal*
Note moyenne par match : **
USMB : «Des roses et des épines»
12e 17Pts 15j 3G 8N 4P 10BP 16BC -6 diff
Le retour des Blidéens en Ligue 1 Mobilis n’est pas des plus aisé, il est évident que les changements à tous les niveaux ont perturbé le club, nouveaux dirigeants, nouveau staff technique, un effectif remanié pour un objectif légitime, à savoir le maintien.
Paradoxalement, l’équipe ne perd pas beaucoup (4 défaites), mais ne gagne pas beaucoup non plus (3 victoires), en fait, elle passe son temps à se neutraliser (8 matchs nuls,) ce qui ne fait pas avancer le compteur points.
Le problème est clairement au niveau offensif (10 buts en 15 matchs) !!
Le remplacement de Benchadli par Bacha n’a, pour le moment, pas l’effet escompté.
Après une phase d’apprentissage, les Vert et Blanc doivent se ressaisir s’ils veulent se pérenniser parmi l’élite, ça commence à ne plus sentir la rose.
Benchadli : * : Il n’a pas réussi à mettre en place son projet de jeu, ses choix étaient discutables, son message ne passait plus.
Bacha : ** : Un léger mieux avec lui, il a l’avantage de connaître le groupe, il est plus proche des joueurs, il a menacé de démissionner, c’est fragile tout ça.
Dispositif de base : 4-4-2, 4-2-3-1
Tops : Laïfaoui***, Benayada***,
Flops : Benamara*, Amiri*, Sylla*, Noubli*
Note moyenne par match : **
CSC : «La grande vadrouille»
13e 16 Pts 15j 4G 4N 7D 11BP 20BC -9
S’il y a un club dont on a rien compris, c’est bien le CSC, les multiples changements à la tête de la direction démontrent que les décideurs naviguent à vue.
Présenté comme un prétendant au sacre final, avec un recrutement d’une pléiade de joueurs, à leur tête l’ex-coqueluche des Verts Meghni, la venue de Velud à la barre technique a fait croire au peuple des Sanafir que cette saison était la bonne.
Mais en vain, la mayonnaise n’a jamais pris et les résultats s’en sentiront, le public perd son engouement habituel et comprend que le bricolage est le maître-mot et que l’équipe ne décollera pas.
Velud est débarqué pour insuffisances techniques, c’est un autre inconnu qui vient se faire connaître dans notre championnat, un certain Gomez.
Quelques matchs plus tard et toujours rien, ni en qualité de jeu ni en bons résultats. Un match sur deux est perdu par les Constantinois, 11 buts seulement (moins d’un but par match) et une différence négative de -9 vous présente un parcours de relégable potentiel.
Quand on ne sait pas où on va, il faut savoir d’où on vient, à bon entendeur.
Coaching : Velud :* : Il a fait régresser l’équipe, techniquement rien de bon, les matchs décisifs ont été très mal négociés tactiquement, son discours ne passait plus, physiquement l’équipe est à la bourre, son passage est un fiasco.
Gomez : ** : Il n’a pas encore eu le temps de mettre en place son plan, il a du pain sur la planche.
Dispositif de base : 4-2-3-1
Tops : Cédric***, Bezzaz***
Flops : Aksas*, Djeghbala*, Boulemdaïs*, Meghni, Meakkoui*, Gharbi*
Note moyenne par match :*
RCR : «Un Rapid au ralenti»
14e 15Pts 15j 3G 6N 6D 16BP 17BC -1
Le moins bien nanti des trois larrons promus, le retour du Rapid dans le gotha du football national est plus dur que prévu.
Apparemment, l’accession n’a pas été encore digérée, le départ fut poussif avec une préparation d’avant-saison bâclée, le pauvre Belatoui ne savait plus à quel saint se vouer. Un recrutement pas la hauteur des besoins du coach, des joueurs non payés qui font grave et qui quittent le stage, comment travailler dans ses conditions ?
Les résultats décevants ont eu raison de Belatoui, qui laissa place au revenant Benyellès, qui à son tour doit faire face au manque de professionnalisme des dirigeants, le club est à l’agonie, que faire ?
Le bilan de cette phase aller est négatif, 1 point par match reste une moyenne insuffisante pour se maintenir, à domicile l’équipe lâche beaucoup de points, alors qu’à l’extérieur elle reste vulnérable.
Si ça continue comme ça le club risque de retourner en Ligue 2 Mobilis rapidement, alors il faut remettre le Rapid sur les rails.
Coaching : Belatoui : * : Dans des conditions inadéquates, sans moyens, un effectif insuffisant qualitativement, il n’a pas pu mettre en place ses idées, sous pression du public il a été remercié.
Benyellès : * : Pas mieux que son prédécesseur car le problème n’étant pas que technique, il essaye de redonner une âme à cette équipe mais en vain, la deuxième partie du championnat va être très délicate.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-3-3
Tops : Benabderrahmane***, Zidane***, Meddahi***, Djerrar***
Flops : Berramla*, Touahri*, Manucho*, Tiaïba*
Note moyenne par match :*
ASMO : «El-Djamîya désunie»
15e 13Pts 15j 4G1N 10D 13BP 24BC -11 diff
Quelle déception! La formation de M’dina J’dida va droit vers le purgatoire, 10 défaites en 15 matchs, c’est trop pour prétendre rester en Ligue 1 Mobilis. Malgré de belles promesses la saison dernière, le retour de Mouassa n’a pas été salutaire. La régression des Benkeblia, Boudoumi, Tabti et autres Djemouni, ainsi que le départ de Benayada s’est répercuté négativement sur les résultats de l’équipe.
Après un départ correct, l’enchaînement des mauvaises performances, notamment à l’extérieur où l’équipe reste vulnérable.
Le limogeage de Mouassa n’a pas arrangé les choses, les joueurs en manque de confiance, crise de résultat oblige, ont perdu même leur jeu agréable et attrayant.
La faiblesse défensive est la caractéristique principale de cette formation, qui a pris l’eau à plusieurs reprises.
Les Asémistes doivent se ressaisir avec le revenant Medjahed qui connaît les lieux, l’union, doit être le maître-mot pour sortir El-Djamîya de sa désunion.
Coaching : Mouassa : * : Son retour au club qu’il a fait accéder n’a été heureux, les données ne sont plus les mêmes, il n’a pas réussi à proposer un football chatoyant ni avoir de bons résultats, que de mauvais choix, que de mauvaises décisions, remercié et remplacé par Medjahed qui vient juste de prendre en main l’équipe avec un revers cinglant face à la JSS, bon courage.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-4-2
Tops : Herbache***,
Flops : Aoued*, Benkeblia*, Boudoumi*, Tabti*, Bentiba*
Note moyenne par match : *
RCA: «Les Vikings coulent»
16e 8Pts 15j1G 5N 9D 16BP 27BC -11 diff
Si la saison dernière l’équipe a été la révélation avec un parcours honorable, les Bleus de la Mitidja ont complètement raté leur phase aller cette saison.
Par la faute d’abord d’une gestion hasardeuse et sans aucune vision, le projet sportif est incompatible avec les moyens du club.
Le départ massif de joueurs-clés a handicapé l’équipe, le recrutement a échoué, aucune recrue ne s’est illustrée, les promesses non tenues, les fausses démissions du président, l’absentéisme à l’entraînement conjugue au record du changement d’entraîneurs, Dziri, Janakovic, Bousbia et Lounici se sont succédé à la barre technique avec le même résultat.
Tenez-vous bien, 1 victoire en 15 matchs. Et 9 défaites de rang. Voici le bilan chiffré d’une équipe classée dernière à la fin de cette première phase et va sans doute sauf miracle vers une relégation programmée, sauf si les vents changent de sens afin d’orienter le bateau des Vikings à bon port.
Coaching : Dziri : * : Pour ses débuts en tant qu’entraîneur en chef ce ne fut pas une réussite, certes il n’avait pas les moyens de faire mieux.
Janakovic : * : Il repart comme il est venu, sur la pointe des pieds.
Bousbia : ** : Il a redonné un semblant d’espoir, il a réussi en un laps de temps record à présenter une équipe loin d’être ridicule, mais que c’est dur de colmater autant de brèches.
Lounici : Il a accepté une mission qui paraît impossible, il s’en est rendu compte rapidement.
Dispositif de base : 4-2-3-1, 4-3-3
Tops : Ferhani***, Meziane***
Flops : Harrouche*, Cherchar*, Daoud*, Moumen*,
Note moyenne par match :*