L’AG ordinaire de la FAF tenue à huis clos

Alors que l’on croyait que le droit de savoir était acquis à la presse,  Raouraoua a décidé de fermer la porte au nez et à la barbe des journalistes venus couvrir hier l’AG ordinaire de la FAF tenue au CTN de Sidi Moussa. Le président de la FAF a agit comme aucun de ses pairs ne l’avait fait avant lui. Un jour avant, la LFP avait tenu son AG. La structure de Kerbadj a agi d’une manière professionnelle en invitant une semaine auparavant les hommes des médias à entreprendre les démarches pour leur accréditation pour l’évènement. Ce n’est pas le cas de la FAF qui semble avoir des choses à cacher. Qu’a-t-elle donc à cacher ?  D’ailleurs, dès qu’il s’agit de parler argent, la FAF, version Raouraoua, se limite à livrer des communiqués   laconiques et sibyllins. Il s’est tellement  habitué à n’entendre personne le contredire que Raouraoua se doutait bien que la présence des journalistes allait l’indisposer, elle qui ne fait pas partie des nombreux  «béni-oui-oui» qui lui sont assujettis. Déjà Mohamed Raouraoua avait interdit aux journalistes l’accès pour la couverture de l’AG extraordinaire tenue le 25 novembre dernier pour la mise en conformité des statuts, se limitant à pondre un communiqué laconique diffusé  sur le site officiel de la FAF.  Ce n’est pas la première fois que  Raouraoua agit de la sorte en empêchant les journalistes d’accomplir leur mission, puisque le mois passé il ne les a pas autorisés à couvrir la réunion qu’il a tenue avec les présidents de clubs de Ligue 1 Mobilis.

On se demande pourquoi tant de mépris de la part de la FAF envers les hommes des médias, que reproche-t- on aux journalistes algériens? On attend des éléments de réponse bien précis, car le droit à l’information est un acquis consacré par la Constitution.

K. H.

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