Le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, n’est lui aussi pas resté muet face aux attaques de son ancien entraîneur. L’occasion pour lui de répondre de manière cinglante.

Cette sortie  médiatique de Broos ne laisse personne indifférent. Le président Hannachi n’a pas tardé à réagir à cette affaire et il ne mâche pas ses mots par rapport à cette situation. Contacté par nos soins, il est revenu sur cette affaire. «Pour moi, Hugo Broos est un malade mental. Je ne comprends pas pourquoi il a attendu tout ce temps pour ressortir cette histoire. De toute façon, c’est un détraqué. Sa sortie, c’est pour  créer la cession entre deux peuples amis qui ont toujours entretenu de très bons rapports. Au final, j’avais raison de le limoger car il n’avait ni la tête ni les épaules pour entraîner un grand club comme la JSK.»

 

«Nos supporters sont civilisés»

Broos a affirmé que ce sont les fans de la JSK qui avaient tué le Camerounais. Cependant, Hannachi réplique en faisant savoir que le public de la JSK n’a jamais été violent et qu’il s’est toujours bien comporté. «Contrairement à ce qu’il dit, je lui fais savoir que les supporters de la JSK et le peuple algérien en général sommes des gens éduqués et civilisés. Je défie quiconque de dire le contraire. Nos supporters ont toujours été là pour soutenir l’équipe.»

 

«La mort d’Ebossé est un accident»

Le chairman kabyle est ensuite revenu sur la tragique disparition d’Ebossé. Pour lui, c’est un regrettable accident. «Je le redis encore, la mort d’Ebossé est un accident tragique. C’était notre fils, notre enfant chéri. Tout le monde l’aimait à la JSK. Sa disparition a peiné tout le monde car il était apprécié par tous ici. Il était respecté et adulé par les fans et on l’aimait tous au sein de l’équipe.»

 

«Des Africains jouent chez nous, ils sont très bien traités»

Voulant prouver une fois de plus que les fans ne sont pas comme le décrit l’entraîneur belge, Hannachi a cité l’exemple de Malo et Diawara qui jouent actuellement à la JSK et qui sont traités comme il se doit par tout le monde à Tizi Ouzou. «Actuellement, nous avons des joueurs africains qui jouent avec nous. Demandez-leur s’ils sont bien traités et vous verrez qu’ils vous diront qu’ils sont très bien traités, qu’ils sont respectés par tout le monde et qu’ils ont une très bonne cote de popularité. Donc, ce que dit Broos n’est pas vrai. C’est un malade mental. Encore une fois, j’ai eu raison de le limoger car il n’a rien apporté à la JSK et allait la conduire au mur.» C’est ce qu’on appelle rendre la monnaie de sa pièce.

I. Z.

Aït Djoudi : «Ebossé m’a appelé la veille de sa mort pour me dire que Broos le méprisait»

 

Cela fait longtemps qu’Azzeddine Aït Djoudi n’avait plus parlé de la JSK et du football national. Touché dans son amour-propre par la sortie de Broos, il a décidé de répliquer et de quelle manière ! Du Maroc, il a décidé de rompre son silence et de corriger le Belge comme il se doit. Il en profite aussi pour apporter un témoignage historique qui en dit long sur ce que ressentait Ebossé envers Broos.

 

Cela fait longtemps que vous ne parliez plus de la JSK. Comment se fait-il que vous le fassiez aujourd’hui ?

Il est clair que si j’ai décidé de sortir de mon mutisme, c’est parce que j’ai été touché dans mon amour-propre. Il fallait que je réagisse après la sortie médiatique de cet entraîneur belge.

 

Justement, comment avez-vous pris ses déclarations ?

Je ne comprends pas comment ce monsieur ose parler de la JSK ainsi ! Pourquoi il n’a pas parlé de son passage désastreux à la JSK et au NAHD ? Il m’a remplacé deux fois que ce soit à la JSK ou bien au NAHD et il a échoué à chaque fois.  Donc, il aurait dû parler de ses échecs avant de parler de la JSK et de son public. Il a cherché à se justifier mais aussi à exploiter cette affaire en sa faveur. Je suis très surpris, indigné et profondément touché.  Il doit justifier son passage au Cameroun par son travail et non pas par des sorties de ce genre. Il devait se concentrer sur son travail au lieu d’insulter une nation de football et une région connue pour sa grandeur et son hospitalité.

 

Il a aussi clairement accusé les fans de la JSK d’avoir tué Ebossé. Qu’en pensez-vous ?

Je pense qu’il se trompe lourdement et qu’il tente de justifier son passage furtif en Algérie où il a échoué par deux fois en me remplaçant à la JSK et au NAHD. Il avait les moyens et le soutient de tous dans les deux équipes, mais c’est un entraîneur limité qui se justifie après deux échecs consécutifs. Cette personne oublie clairement qu’elle a été grandement soutenue par les fans qu’il accuse actuellement d’avoir tué Ebossé. Lorsque Hannachi l’a limogé, les fans étaient derrière lui et se sont retournés contre le président. En plus, c’est moi qui ai recruté Ebossé et j’avais de très bons rapports avec lui et j’ai gardé le contact avec lui après mon départ. D’ailleurs, je vais vous dire une chose que je n’ai jamais dite auparavant

 

Oui, allez-y…

La veille de sa mort, Ebossé m’a appelé. J’étais à Oran avec le NAHD. Il m’a fait savoir qu’il se sentait mal et qu’il était dégoûté par tout ce qui se passait et, surtout, que Broos se comportait mal avec lui et le méprisait. Ebossé était triste.  Il n’avait pas le moral. Il m’a dit qu’il me regrettait car on avait de très bonnes relations… J’ai essayé de lui remonter le moral bien sûr, mais il était clair que Broos ne le considérait pas ou ne l’aimait pas…

Il cherche donc à se racheter une virginité…

Effectivement, il cherche surtout de la sympathie et veut faire en sorte de jouer la victime. Cependant et aujourd’hui encore, la JSK paye les conséquences de sa mauvaise gestion….Mais là, c’est un tout autre sujet… Quoi qu’il en soit, parler d’Ebossé deux ans maintenant après sa disparition, c’est du n’importe quoi.

 

 

Un dernier message peut-être pour Broos ?

Il n’a pas à parler de l’Algérie ni de la JSK. Lorsqu’il est arrivé, il a été bien accueilli avec des fleurs. Aujourd’hui qu’il est parti, il nous insulte. S’il avait signé dans un club algérien au lieu d’aller au Cameroun, pensez-vous qu’il dira la même chose ? C’est de la malhonnête pure et simple.

I. Z.

Il exploite la mort d’Ebossé pour se faire aimer par les Camerounais

 

«Broos, t’as pas honte !»

 

Le technicien belge, fraîchement nommé sélectionneur du Cameroun, n’a pas hésité à tirer sur l’Algérie et plus particulièrement sur la JSK lors de sa présentation aux médias camerounais. «Quand on tient à sa vie, il vaut mieux ne pas aller travailler à la JSK» ou encore «Ce sont les supporters qui ont tué Ebossé»,  dira-t-il toute honte bue. Il est clair que le Belge veut proffiter de la mort d’Ebossé pour se faire aimer par les Camerounais. 

Avant d’entraîner la JSK, Hugo Broos était un inconnu au bataillon sur le continent africain. C’est grâce à Hannachi qui est allé le chercher qu’il a pu s’ouvrir les portes de l’Afrique et qu’il a pu avoir les contacts pour continuer à exercer son métier. Malheureusement, il semble qu’il ait oublié ce qui a été fait pour lui. Lui  qui n’a rien apporté à la JSK ni au NAHD d’ailleurs se veut donneur de leçons. Jouer sur les sentiments des Camerounais, tout en blessant ceux des Kabyles est indigne de l’entraîneur qu’il est. Les entraîneurs et joueurs étrangers viennent avec plaisir en Algérie et la quittent avec beaucoup de regrets. Alain Michel, Courbis, Vahid, Gourcuff, Fabbro, Bijotat, Ciccolini, Bracci qui s’est carrément installé ici et d’autres entraîneurs ne disent que du bien de l’Algérie. Il est vrai qu’il y a de la pression, de la passion et des fois même de la violence dans nos stades, mais aller jusqu’à déconseiller aux gens de venir travailler à la JSK est tout simplement du délire, de l’ingratitude et surtout un manque de respect pour la JSK et le pays tout en entier. Aussi et c’est important de le signaler, les déclarations faites par Hugo Broos après son départ ont été reprises par les avocats de feu Ebossé pour mettre pression sur la JSK et la pousser à payer plus en indemnités. Ont-ils de nouveau actionné Broos pour faire plus de pression, possible. Ce qui est sûr dans cette affaire, c’est que Broos a été le premier à profiter de la mort d’Ebossé pour atteindre le poste qui est le sien aujourd’hui.

I. Z.

Alors qu’elle l’a soutenu contre vents et marées

La famille kabyle indignée par la sortie du Belge

 

Maintenant, le mal est fait et c’est fait de la part d’un entraîneur qui était grandement respecté en Kabylie et qui jouissait d’un soutien indéfectible. La preuve, lorsqu’il a été limogé, les fans de la JSK se sont retournés contre le président Hannachi.  La sortie de Broos a choqué la famille kabyle qui est aujourd’hui indignée par tout ce qu’il a dit et notamment lorsqu’il accuse les fans d’avoir assassiné celui qui était considéré comme étant l’enfant chéri de la JSK. Un joueur étranger qui était traité comme un roi, aimé de tous, que ce soit par les fans kabyles ou même par les fans des autres équipes. Les propos de l’ancien entraîneur du club n’ont pas plu et ont fait réagir les fans qui se montrent déçus et surtout révoltés par des accusations gratuites qui ne font que renforcer la position de Hannachi qui a mis fin à ses fonctions lorsqu’il a découvert qu’il n’avait pas la stature pour entraîner un club de la dimension de la JSK.

 

L’enquête suit son cours et aucun supporter n’a été accusé

Pour répondre à l’entraîneur en question, beaucoup de supporters ont fait savoir que l’enquête ouverte pour déterminer les circonstances de ce tragique accident suit toujours son cours et aucun élément n’est disponible pour le moment. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et tentent de tout faire pour essayer de comprendre ce qui s’est vraiment passé en ce début de soirée du 23 août 2014. C’est dire que le Belge balance des accusations gratuites et sans aucun fondement qui ne font que confirmer qu’il voue une grande haine à Hannachi et peut-être même à la JSK et à son public. D’ailleurs, selon ce qui se dit, partout où Broos est passé, un sentiment de racisme se faisait sentir. Maintenant, la famille kabyle s’unit plus que jamais pour dénoncer cette manœuvre de déstabilisation et ce qui s’apparente à une tentative inespérée de justifier un échec total de Broos en Algérie.

I. Z.