Tassili AirLines fait le mort
Le groupe Tassili Air Lines, le propriétaire et le seul bailleur de fonds du CSC, fait le mort depuis le 5 décembre 2015, jour où Boudida, un inconnu, a été désigné président du CA de la SSPA du club phare de Cirta. La preuve, depuis ce jour-là, le groupe TAL n’a plus renfloué les caisses de son club pour permettre à la direction active de son équipe de football professionnelle de payer ses joueurs. En agissant ainsi, le groupe TAL a tout simplement poussé les coéquipiers de Bezzaz à décider de faire acte de présence au stade Hamlaoui, où ils devaient effectuer une séance d’entraînement, et de refuser de s’entraîner car, disent-ils en chœur, ils ne peuvent plus continuer à jouer les poches vides.
La Sonatrach charge Hamiti de jouer au pompier
Selon une source très fiable, après avoir appris que les joueurs du CSC avaient décidé de faire grève, la direction de SONATRACH, la société mère du groupe Tassili Air Lines, a chargé Saïd Hamiti, l’ex-directeur général de la SSPA CSC, de dire aux coéquipiers de Bezzaz que, au plus tard dimanche, ils percevront une mensualité, et que, juste après que son autre société, l’ENTP, succèdera à sa filiale, le groupe TAL, elle leur payera leurs arriérés de salaires. Mais, selon notre interlocuteur, qui était présent au stade Hamlaoui, après que Hamiti leur avait transmis le message de la direction de SONATRACH par le biais de leur capitaine Bezzaz, les joueurs du CSC, après s’être concertés une demi-heure, lui ont fait savoir qu’ils ne reprendront les entraînements que lorsque la direction de leur club leur payera les trois salaires qu’elle leur doit.
Gomez : «On doit convaincre nos joueurs à cesser leur grève»
«Nos joueurs ont refusé de s’entraîner, aujourd’hui (hier matin) car ils réclament leur dû et sont décidés à ne pas reprendre les entraînements que lorsqu’ils percevront leurs arriérés de salaire. Et, vu que nous allons jouer à huis clos contre le CRB, un match que nous devons gagner pour nous éloigner de la zone rouge du classement général, j’espère que la direction parviendra à convaincre nos poulains à cesser leur grève le plus tôt possible. C’est tout ce que je peux vous dire», nous a répondu, joint par téléphone, le coach du CSC, Didier Gomez. L’entraîneur des Vert et Noir a raison de souhaiter que la direction de son club convainque ses joueurs à reprendre les entraînements, car dans le cas où elle ne parviendrait pas à le faire, les coéquipiers de Bezzaz envisageraient, dit-on, de déclarer forfait contre le CRB le 27 février courant. Affaire à suivre.
R. G.