Dès l’annonce du départ de l’ancien coach des Merlus sur le site officiel de la FAF, des centaines de CV ont atterri sur le bureau de président Mohamed Raouraoua. Il faut dire que ce dernier ne veut surtout pas se précipiter pour choisir l’homme qu’il faut à la tête de l’EN, surtout en prévision des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie qui s’annoncent plus que difficiles au vu des quatre chapeaux.
Pour ce qui est du profil du futur entraîneur national, l’on sait d’ores et déjà que la Fédération algérienne de football ne privilégiera pas la piste française, et que cette dernière consisterait la dernière piste. La FAF cherche plutôt du côté de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et même en Amérique Latine. Sauf que trouver un coach dans ces pays maîtrisant la langue de Molière ne semble pas aussi évident et les différents agents, notamment en ont bien conscience.
De ce fait, nous avons appris que parmi les coachs qui ont été proposés au cours de ces dernières 48 heures deux noms bien connus chez les Algériens. Le premier, c’est Alain Perrin qui a eu à entraîner Farid Ghazi et Karim Ziani à Troyes. Perrin a eu aussi à coacher l’Olympique de Marseille, Portsmouth, le FC Sochaux, l’Olympique Lyonnais, l’AS Saint- Etienne avant de s’envoler pour le Golfe. Ce dernier vient tout juste de quitter la sélection chinoise et semble intéressé par le challenge de l’EN.
L’autre nom qui vient d’être proposé, c’est celui de Paul Le Guen, mais la Fédération algérienne de football ne semble pas très emballée par cet entraîneur. Pour rappel, Paul Le Guen a lui drivé le stade Rennais, l’Olympique Lyonnais, Le PSG, les Glasgow Rangers. Comme sélection, il était à la tête du Cameroun entre 2009 et 2010 et Oman durant la période 2011-2015.
Il est à rappeler aussi que Mohamed Raouraoua profitera de sa présence au cours des prochains jours au Brésil pour prospecter des pistes en Amérique Latine.
A. H. A.