JSK: La JS Kabylie se règle à l’heure du vrai professionnalisme

Fin de traversée du désert pour la JS Kabylie ? La question est sur toutes les lèvres du côté de Tizi Ouzou et dans les différents fiefs du club.

JSK

D’importants projets pour le club

 

Par Amine Naoufel

 

 

Longtemps contesté par les amoureux du club le plus titré du pays, ainsi que par d’anciens joueurs et dirigeants, l’actuel président, Moh Cherif Hannachi, passe visiblement à la vitesse supérieure. Se renforçant davantage après les moments difficiles traversés depuis la dernière consécration en 2011 dans le cadre de la coupe d’Algérie, le président de la JSK aura bien retenu la leçon. Il ne se contente plus de paroles «creuses» ou de promesses «non tenues». Il veut désormais joindre volonté et actions incarnées. Après avoir réussi à mettre fin aux mauvais résultats à la faveur de l’engagement du nouveau (ancien) coach Kamel Mouassa qui enchaîne quatre bonnes victoires, l’homme fort du club de la ville des Genêts s’attaque actuellement aux questions structurelles. Il veut doter son club de toujours de tous les moyens nécessaires pour faire un modèle en la matière. Le stade de Tizi Ouzou, érigé dans le pôle d’excellence d’Oued Fali,  sur les fonds des pouvoirs publics, sera le véritable joyau de toute la région. La JSK pourra d’ores et déjà se bomber le torse de cette belle infrastructure dotée de tous les moyens nécessaires. Les Canaris devront même y disputer la phase retour de la saison prochaine. Parallèlement à cet acquis de taille, puisque le club n’aura plus aucun problème en la matière, la JSK compte également se doter d’une infrastructure en vue de revenir aux bonnes habitudes (oubliées) de la formation. Surtout que la région contient un grand vivier de joueurs talentueux. Les projets de Hannachi pour le club ne s’arrêtent pas là. Le dirigeant en question est sur le point, en outre, de s’assurer un financement durable d’un géant de l’industrie algérienne. Il s’agit du géant pétrolier Sonatrach. Des négociations sont engagées entre les deux parties. Elles devront aboutir prochainement à la ratification d’un contrat de sponsoring. Une filiale de  Sonatrach financera le club à partir de la saison prochaine. En termes plus clairs, le club le plus titré du pays se met désormais sur les rails du vrai professionnalisme. Au grand bonheur des millions d’amoureux de la JSK.

 

Les résultats doivent suivre

Pour bien pouvoir aller au bout de ses ambitieux projets, le président Moh Cherif Hannachi se doit toutefois d’assurer les résultats. Les supporters, avides de performances et de consécrations, ne veulent entendre parler que de résultats positifs. La bonne dynamique des victoires est bien amorcée et devra être conservée jusqu’à la fin de la saison. C’est le seul moyen qui reste à Hannachi pour repartir à la reconquête de la confiance (perdue). Une participation à une épreuve continentale la saison prochaine sera la première étape vers des jours, voire des années meilleurs.   

 

A. N.

Le grand stade de Tizi pour soulager le club

 

Les Canaris évolueront dès 2017 dans un grand stade implanté du côté d’Oued Fali.

 

Les travaux sont sur le point de s’achever. La longue période d’attente touche ainsi à sa fin. L’enceinte en question sera réceptionnée, selon les promoteurs du projet, à la fin de l’année en cours. Soit en décembre 2016. C’est du moins ce qui a été annoncé au ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali, lors de sa dernière visite d’inspection. C’est dire que les poulains de Kamel Mouassa pourront y recevoir leurs adversaires à la phase retour de l’exercice 2016/2017. Cela va permettre aux Canaris de se soulager et pouvoir ainsi s’attaquer à de nouveaux horizons faits de titres et de fêtes. Le Grand stade de Tizi Ouzou sera le véritable joyau répondant parfaitement au prestige du club le plus titré du pays, qui, sur le plan continental seulement, compte pas moins de six titres (3 Coupes de la CAF, 2 coupes des clubs champions et 1 coupe des coupes). Le nouveau stade de Tizi Ouzou, conforme aux standards FIFA-2011, est doté de 50000 places couvertes. Outre le stade, le complexe comprend une infrastructure d’athlétisme de 6500 places. Ainsi, il est doté de plusieurs voies d’accès, notamment vers la RN 12, la rocade nord et l’échangeur de Bouide, afin de permettre l’évacuation des spectateurs à la fin du match et éviter ainsi les engorgements. Cette nouvelle infrastructure et l’enceinte du 1er Novembre vont servir la région pour offrir le terrain idéal à l’émergence des jeunes talents.

A. N.

 

Un centre de formation très prochainement

En finir avec «l’importation» ruineuse et inutile

Comme rapporté dans notre dernière édition, le président Moh Cherif Hannachi est déterminé à doter la JSK d’une infrastructure de base pour les entraînements et la formation.

 

Des terrains et des plans architecturaux sont disponibles pour que le club puisse avoir dans les plus brefs délais son propre centre d’entraînement et de formation, ainsi qu’une infrastructure hôtelière pour une parfaite prise en charge des joueurs de l’équipe première et ceux des jeunes catégories. Cela va permettre au club de la ville des Genêts de renouer avec les bonnes habitudes de la formation. Une politique ayant bien confirmé par le passé sa justesse et son efficacité. Durant les années 1970, 1980 et 1990, la JS Kabylie n’a jamais connu une «pénurie» du produit local. Pendant trois décennies, le club avait toujours réussi à s’auto-alimenter de joueurs de haut niveau issus des jeunes catégories et de la région. C’était bien la force de la JS Kabylie qui, durant cette phase lumière, avait enfanté un grand nombre de joueurs de grande classe, à l’image des Aiboud, Hannachi, Adghigh, Amara, Sadmi, Bahbouh, Rahmouni, Haffaf, Mokbel, Merad, Hamenad, Zaffour, Aït-Taher…pour ne citer que ceux-là. La JSK ne recrutait que les meilleurs joueurs de leur époque pour se donner une force supplémentaire en citant les Fergani, Menad ou autres Saib et Berguiga. En décidant de mettre sur pied la politique de la formation, Hannachi aura ainsi affiché ses intentions d’en finir avec l’«importation» ruineuse et inutile de joueurs, tout juste moyens.

A. N.  

La situation financière va s’améliorer davantage

Sonatrach, pour assister les Canaris

 

Après avoir connu des moments difficiles sur le plan financier, l’administration de Moh Cherif Hannachi semble avoir bien trouvé les astuces de la bonne gouvernance pour éviter la rareté en matière d’argent.

 

En plus des déclarations rassurantes du président de la JSK, indiquant que cette dernière jouit désormais d’une bonne situation financière rassurante, il s’attaque désormais au financement à long terme. Une nouvelle stratégie pour en finir avec la gestion du factuel. De sérieux pourparlers sont engagés avec un géant national des hydrocarbures, à savoir Sonatrach. L’administration kabyle et son homologue du «colosse» pétrolier sont visiblement sur la bonne voie. Les deux entités sont sur le point, en effet, de dégager un accord qui consiste en l’accompagnement par une filière de  Sonatrach au club. L’entreprise en question prendra en charge les dossiers relatifs au financement de la JSK et qui ont constitué des années durant, un lourd fardeau pour Hannachi et ses collaborateurs. L’arrivée de Sonatrach devra renforcer l’actuelle administration des Jaune et Vert dans leur position. La signature du contrat entre le club kabyle et une filiale de Sonatrach (on parle avec insistance de l’Entreprise nationale de Canalisations-ENAC) devrait intervenir dans les tout prochains jours. De quoi pouvoir entamer la préparation de la saison prochaine dans la plus grande sérénité.

A. N.   

 

La LDC comme avant-gout de…réussite

Pendant que le patron de la JS Kabylie, Moh Cherif Hannachi, met les bouchées doubles en vue de matérialiser dans les meilleurs délais ses projets, l’équipe est en train de réaliser un extraordinaire bond dans le cadre du championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis. D’un club menacé de relégation, les Canaris changent complètement d’allure, devenant des prétendants par excellence au podium. Compte tenu de la nette amélioration des résultats (quatre succès de rang) et le calendrier visiblement favorable, les poulains du coach Kamel Mouassa nourrissent désormais de réels espoirs de terminer parmi les trois premiers et s’assurer ainsi une participation africaine. Pendant ce temps, Hannachi et son entraîneur insistent sur la deuxième place pour que les Canaris reviennent à la scène continentale par les grandes portes de la Ligue des champions d’Afrique. Un avant-goût d’une métamorphose faite de…réussite.

A. N.   

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