- Son CV serait chez l’USMA, l’ESS, le MCO et le MCA
Vous êtes intéressé par le championnat d'Algérie. Pourquoi ce choix ?
Cela faisait longtemps que je voulais connaître de près mon pays d’origine. Toute ma famille paternelle vit à Oran. Ils seraient très contents que je signe au MCO, tout comme mon père. En tout cas, j’en serais honoré aussi, tout comme je le serais en jouant pour un autre grand club, en Algérie.
Vous êtes un vrai globe-trotter : l'Europe, puis l'Australie où vous avez affronté un certain Del Piero. A quel niveau situez-vous le football australien ? Quelles autres stars y avez-vous côtoyées ?
Le niveau du football australien est très élevé et les clubs sont très professionnels. Personnellement, j'ai gagné la Champion’s League d'Asie avec Western Sydney Wanderers et l'Equipe nationale d’Australie a gagné la dernière coupe de l'Asie. On a affaire à un football très compétitif et en grande évolution. Chaque saison, la Ligue s'améliore et il y a beaucoup de bons joueurs étrangers comme Alessandro Del Piero, Mathieu Delpierre, Shinji Ono, Miguel Corona ou Luis Garcia.
Quels sont les clubs algériens avec qui vous êtes en contact ?
Je ne veux rien dévoiler pour le moment. Mais je peux dire que ce sont des clubs très importants en Algérie. C’est mon agent qui s’en occupe.
Votre nom avait été proposé à Vahid Halilhodzic une année avant le Mondial 2014. Vous avez sans doute des regrets d'avoir raté ce fameux match Algérie-Allemagne, non ?
Oh oui ! Je le regrette énormément même, mais c’est la vie. En tout cas, j’ai toujours été fier d’avoir le sang algérien dans mes veines. J’ai vibré avec les Verts comme tous les Algériens. Tous les joueurs étaient exceptionnels. Bien avant le début du Mondial, je disais à tous mes amis allemands que les Fennecs avaient une équipe très forte.
Comment avez-vous vécu ce match, vous qui aviez joué chez les U20 allemands et dont le papa est algérien ?
C'était une fête familiale. Ma mère, qui est allemande, et ma sœur étaient pour l'Allemagne, mais moi, j’étais à fond derrière l’Algérie. De par ma nature, j’ai toujours favorisé les outsiders. J'étais donc un Fennec à 100%.
Comment définiriez-vous votre style de jeu ?
Vous n’avez qu’à taper Jérôme Polenz sur Youtube, vous verrez vous-même. C’est mieux de me voir jouer que de m’écouter parler de mon jeu (rires).
H. D.