72 jours, tel aura été le nombre de jours passés officiellement par le sélectionneur national Milovan Rajevac à la tête de la sélection algérienne.Le coach serbe n’aura pas fait long feu et rejoint son compatriote et homonyme Milovan ?iri? qui était resté en 1981 une semaine au pays avant de rebrousser chemin suite à un désaccord avec la FAF de l’époque.

Connue de l’extérieur comme étant un exemple de gestion, la FAF aura battu tous les records mais dans le mauvais sens, l’instance fédérale aura consommé pas moins de 13 entraîneurs durant les 15 dernières années.

De Madjer à Waseig en passant par Zouba, Leekens, puis en optant pour Fergani, Ighil, Cavalli, Saâdane, Benchikha, Vahid, Gourcuff, et même Zouba, et en arrivant vers la fin à Rajevac, ils auront été 13 coaches à diriger une sélection qui n’a brillé que lors des dernières années grâce à l’arrivée des footballeurs d’Europe, même cela risque de disparaître si l’EN n’arrive pas à se stabiliser, car ce chiffre de 13 peut cette fois porter malheur à l’EN et Ounas qui devrait arriver dans les rangs de l’EN incessamment risque de ne pas trouver l’ambiance promise, avec les turbulences qui caractérisent de plus en plus les rangs de la sélection.

Une chose est sûre, la FAF et avec autant de coaches consommés arrive à la hauteur des clubs de Ligue 1 Mobilis longtemps pointés du doigt pour leur manque de professionnalisme et souvent critiqués par cette même FAF, désormais il n y a pas que Hannachi, Zerouati, Haddad et autre Hamar seuls sur le banc des accusés, l’instabilité a gangrené tout le corps atteignant le cœur, la venue du prochain coach va-t-elle limiter les dégâts ?

S. M. A.