Que ce soit pour l’une ou pour l’autre, les Verts ne peuvent pas continuer leur marche seule, malgré sa maturité, le groupe actuelle a encore besoin d’un entraîneur, voire même d’un éducateur sachant parler aux joueurs et les convaincre de l’efficacité de sa méthode, la FAF a arrêté les nouveaux critères et tente de les faire valoir à travers la série de rencontres qu’elle a entamées depuis jeudi passé à Paris, et qui s’est arrêtée samedi à cause du déroulement de ce tirage effectué hier à Libreville.
Une feuille de route française, le coach à 99% français
C’est donc aujourd’hui ou au plus tard demain que le président de la FAF va rouvrir le dossier du nouveau sélectionneur après l’avoir mis au placard pendant 5 jours, 5 jours ou les CV ont sans doute continué à affluer sur la boîte de la FAF ainsi que sur le bureau du président, mais une short-list avait été déjà établie, et l’on nous murmure que le nom du futur coach y est déjà inscrit.
Explication : le prochain coach des Verts devrait parler français, et ce, pour mettre fin définitivement au problème de la langue qui a écourté le séjour de Rajevac à Alger, mieux encore, on nous a révélé qu’il sera même à 99% de nationalité française, à vrai dire, Raouraoua qui a directement entamé les négociations avec les entraîneurs au lendemain du départ du Serbe vers son pays, avait trouvé déjà le terrain préparé par son homologue français Noël Le Graët, ce dernier a été contacté par Raouraoua, nous dit-on, et s’est lui qui s’est chargé d’organiser une liste de coachs français libres, et d’essayer même de lui fixer des rendez-vous, d’où les rencontres qui ont eux lieu avec entre autres Perrin, mais notre source rajoute qu’à aucun moment la FAF n’a abordé le volet financier avec ces entraîneurs, il s’agissait juste d’un premier contact, et la FAF a promis de donner suite aux profiles qui l’intéresseraient, une source sûre nous a avait informé vendredi passé (le jour des pourparlers avec Perrin et Mancini), qu’un second round était prévu après le tirage de la CAN avec une liste de 2 entraîneurs, donc Le Guen qui fait office de favori, lui et d’autres noms ayant eu une petite expérience africaine, ces derniers devraient tous passer autour de la table des négociations dans les prochaines 72 heures et c’est au bout de ce temps que la fumée blanche devrait être enfin visible.
La durée du contrat revue à la baisse ?
Toujours dans ce même registre du nouveau coach, on croit savoir que parmi les nouveaux critères arrêtés par la FAF, c’est la durée du contrat du futur premier responsable de la barre technique, celui-ci ne devrait pas dépasser les 20 mois, un chiffre qui nous amène à le comparer avec le contrat de Rajevac qui irait jusqu’à la CAN 2019, un petit calcul nous permet de constater que le contrat du nouveau coach prendra fin officiellement en juillet 2018, ce qui correspond parfaitement à la fin de la Coupe du monde, cela peut être expliqué par le fait que les éliminatoires de la CAN ne seront pas aussi intenses qu’on le pensait, en tout cas pas comme en 2014 lorsque les 6 matches de la campagne avaient été joués juste après la Coupe du monde, cette fois, les match de qualification pour la CAN 2019 au Cameroun commenceront dès mars prochain, en juin aussi il y aura une journée et il n’y aura plus tard que 4 journées après la Coupe du monde.
Ceci dit, l’on se demande comment va faire la FAF si jamais l’EN concédait un nouveau revers le mois prochain au Nigeria, ce dernier pourrait changer beaucoup de choses, y compris les objectifs tracés pour le nouveau coach, c’est dire la complexité des négociations que s’apprête à attaquer la FAF dans une période critique, la plus compliquée depuis celle de juin 2011 lorsque l’EN avait reçu la fameuse raclée à Marrakech contre les voisins marocains.