La sanction de la FAF maintenue
Youcef Belaïli a arrêté de jubiler hier lorsqu’il a appris que sa victoire contre la CAF ne changera rien pour lui pour la simple raison que les 4 ans dont il a écopés de la FAF restent d’actualité.
2 sanctions pour 2 contrôles positifs
En effet, Youcef Belaïli a été contrôlé positif une première fois par la CAF lors d’un match qualificatif pour les 1/2 finales de la Champions League contre le MCEE. L’instance africaine l’a suspendu pour 4 ans. Quelques semaines plus tard, ce même joueur est contrôlé positif une seconde fois par la FAF, cette fois-ci lors d’un match de championnat face au CSC. Il en prend pour 4 ans aussi. Parce que les sanctions ne sont pas cumulables, il devait purger 4 ans seulement au lieu de 8 ans.
Il s’est débarrassé de la CAF, pas de la FAF
Belaïli, très mal conseillé, n’a pas jugé utile de faire appel auprès de la FAF, en cas de rejet auprès du TAS algérien puis du TAS de Lausanne. Il a même failli perdre son droit d’appel auprès de la CAF pour non-paiement des droits d’appel… Ses avocats ont réussi à rattraper le coup auprès du TAS de Lausanne et ont eu gain de cause, sauf qu’ils n’ont pas jugé utile de faire de même auprès de la FAF et suivre la procédure pour annuler ou réduire cette autre sanction, laquelle, rappelons-le, n’a rien à voir avec la première.
Les délais dépassés, le joueur à la merci de Raouraoua
C’est donc une faute grave qu’ont commis les avocats de Youcef Belaïli. On a essayé de nous renseigner auprès de la FAF sans succès, mais sous le couvert de l’anonymat, un membre de la commission de discipline nous a fait savoir que Belaïli ne peut rien faire à présent. «Les délais sont dépassées. Belaïli aurait dû commencer par sa sanction à notre niveau avant de s’attaquer à la CAF. Il n’a plus le droit de faire appel, à moins que le président ne décide de lui faire une fleur. Je ne pense pas qu’il va le faire, à moins que Haddad ne le convainque de le faire… Et là encore, ce n’est pas gagné pour lui parce que Raouraoua pourrait décider de ne pas s’impliquer dans cette affaire et aller lui-même demander une faveur à la FIFA, qui a notifié sa sanction. Le faire serait reconnaître qu’il y a eu erreur lors de la sanction. Le président ne fera jamais ça. L’extension est difficile à annuler, Belaïli est vraiment dans la m…»
A. B.