L’entraîneur de l’USMH, Sid-Ahmed Slimani, espère reprendre la compétition, mais il met en garde contre toute reprise hâtive. Le technicien algérien pense qu’il faudrait  8 semaines de préparation avant d’attaquer les matches restant à disputer pour finir la saison.

Comment ça se passe chez vous depuis l’arrêt du championnat ?

Je suis confiné chez moi à Tlemcen où je passe le mois de Ramadhan en famille, en attendant que les choses reviennent à la normale.

Après plus de deux mois d’arrêt, c’est toujours l’incertitude concernant une éventuelle reprise de la compétition…

Nous sommes devant un virus mortel ; il faut respecter les mesures sanitaires et surtout ne pas se relâcher. On espère que le Covid 19 disparaîtra pour retrouver une vie normale. La vie des personnes passe avant tout, mais il faudrait tout de même songer à des mesures strictes pour accompagner la reprise des entraînements.

Pensez-vous qu’en l’état actuel des choses en Algérie, on pourrait reprendre le championnat ?

Pas dans l’immédiat, mais je pense qu’on pourra reprendre au mois d’août ou septembre si la situation sanitaire s’améliore vers le positif.

Si reprise il y aura, quelle serait, selon vous, la durée de la préparation ?

A mon avis, il faudrait huit semaines de préparation pour attaquer la compétition pour éviter les blessures et le manque de conditions des joueurs.

Comment faites-vous pour rester en contact avec vos joueurs pendant cette période de confinement  afin qu’ils restent actifs et travaillent individuellement ?

C’est une période délicate, ce n’est pas évident de motiver les joueurs car ça fait déjà plus de deux mois que le championnat est à l’arrêt. Au début, j’ai tracé un programme pour les joueurs, mais par la suite, comme le confinement a duré dans le temps, les joueurs ont commencé à s’ennuyer. Je pense que le plus important pour les joueurs est d’essayer de maintenir la forme et surtout d’éviter de prendre du poids.

Votre équipe est relégable à sept journées de la fin du championnat de L2 avec un match en moins, pensez-vous que l’USMH est capable de s’en sortir ?

Je suis convaincu qu’on va se maintenir. J’ai un groupe réceptif qui a envie de sauver l’équipe de la descente. J’ai fait de mon mieux pour faire progresser l’équipe ; Dieu merci, nous sommes sur la bonne voie.

Un mot pour le public harrachi…

C’est un public formidable qui a toujours soutenu son équipe dans les moments difficiles. Je lui tire chapeau, car il a su booster les joueurs malgré le peu de moyens et le manque d’argent. Avec un tel public, l’USMH doit en être fière.

1. H.