Le néo-capé de Djamel Belmadi en équipe nationale est impatient de découvrir la première division belge. Demain, son équipe Beerschot VA entame le championnat par un déplacement à Oostende. ‘’Maintenant, qu’on est en 1re division, je vais travailler d’arrache- pied pour être toujours performant’’, promet Mohamed-Réda Helaïmia.
Quel est votre sentiment après la montée de votre équipe en première division ?
Je suis comblé de bonheur car si l’on se souvient lorsque j’ai signé à Beerschot, il était prévu que le club évoluera en D1 A belge, hélas il a été sanctionné administrativement à quelques jours du début de la saison 2019/2020. Après une bataille âpre, on a réussi à monter dans le palier supérieur, en remportant notre barrage en gagnant en aller et retour (1/0 puis 4/1). Certes, avant de jouer cette semaine la manche retour, on a appris que suite à l’assemblée générale de la fédération royale belge que nous jouions quel que soit le résultat de ce match retour en D1, question prestige, on a fini le boulot en gagnant largement sur le terrain de Louvain.
Vous qui espériez faire de votre aventure en Belgique un tremplin avant de rejoindre un championnat plus élevé, avez-vous été contrarié par cette sanction administrative ?
C’est normal, je suis un joueur ambitieux, mon vœu était de commencer directement cette nouvelle aventure en 1ere division belge, certes j’ai perdu une année mais je dois reconnaître que les premiers temps il fallait s’armer de courage et de patience pour s’adapter à mon nouvel environnement, au fil des semaines avec mes nouveaux coéquipiers les liens se sont cimentés mais je dois reconnaître que la période d’adaptation a été un peu difficile pour moi.
Et maintenant…
Je me sens parfaitement bien. N’oublions pas que c’était la première fois que je quitte mon cocon familial comme à Oran je compte de nombreux proches, il fallait beaucoup de sacrifices de ma part pour m’adapter, c’est chose faite maintenant et je suis amplement satisfait de mon choix.
Ce lundi vous débutez le championnat avec un déplacement à Oostende, pas de répit donc pour vous…
Ce sont les aléas du métier, on n’a pas eu droit à des vacances cet été. Puisqu’après avoir repris les entraînements un peu plus tôt pour jouer les matches barrages, on n’a pas eu assez de temps pour savourer notre accession, puisque ce lundi on débute la nouvelle saison avec un déplacement à Oostende (coup d’envoi du match à 18H00, heure algérienne). Une nouvelle aventure qui, je l’espère, sera réussie que ce soit pour mon club qui doit se maintenir dans le palier supérieur et pour moi personnellement.
Jouer en D1, ça vous permet de vous montrer plus…
Absolument. Même si mon objectif est de récupérer une place de titulaire, les tout derniers matches joués par Beerschot, j’étais remplaçant mais je respecte les choix du coach. Je suis un battant, je ne vais pas abdiquer bien au contraire ce statut de remplaçant va me pousser à cravacher durement pour récupérer ma place dans l’équipe- type.
Avez-vous le sentiment d’avoir progressé en rejoignant Beerschot ?
J’ai progressé tactiquement et physiquement car, contrairement quand je jouais en Algérie, les matches étaient moins intenses, ici on est obligés de déployer de gros efforts physiques à chaque rencontre de la première jusqu’à l’ultime minute du match.
Votre coach, que pense-t-il de vous ?
Mon entraîneur me donne souvent des conseils et me rassure qu’il aura toujours besoin de moi, ce qui me motive encore plus pour gagner ma place de titulaire.
Avec Ibara qui est votre coéquipier à Beerschot (ancien joueur de l’USMA), parlez-vous du championnat d’Algérie ?
Oui, on en parle assez souvent, on ne peut pas oublier un championnat où on a connu de belles sensations quand même. Evidemment, on évoque les meilleurs souvenirs passés dans nos anciens clubs.
Oran vous manque-t-elle ?
Et comment ! Dommage qu’à cause des derniers évènements, je n’ai pas eu l’occasion de faire un saut à Oran pour me ressourcer avec mes proches et amis. J’espère que d’ici peu de temps la pandémie du Covid-19 sera endiguée afin de permettre à tout le monde de voyager librement.
Entretien réalisé par M. STITOU