L’USM Alger, dernier représentant algérien en Ligue des champions d’Afrique après l’élimination des Sudistes de la JS Saoura, ont réalisé un résultat confortable lors du match aller des 1/16^es de finale de l’épreuve en s’imposant devant les Burkinabés du RC Kadiogo sur le score de 2 buts à 0.

Un bon score d’autant plus que les Algérois n’ont pas encaissé de buts. Un  avantage important du moment que les Rouge et Noir peuvent espérer passer au prochain tour. La pression sera sur les épaules de l’adversaire qui se doit absolument de l’emporter par un écart de trois buts, s’il veut passer à la prochaine étape. Une mission difficile. Mais il semble que le RC Kadiogo n’a pas perdu espoir de se qualifier aux dépens du finaliste malheureux de l’édition de 2015. La guerre psychologique a été entamée bien avant le début du match. Et pour cause, les Burkinabés ont tout fait pour que la rencontre ait lieu loin des zooms et des caméras des médias. La quasi-totalité de la presse nationale s’est vu refuser l’octroi du visa d’accès aux territoires de Burkina Faso. Les supporters du club phare de Soustara n’ont pas été en reste. Ils ont été tout simplement repoussés par les services consulaires qui ont refusé d’établir le fameux sésame pour faire le voyage à Ouagadougou. A la lumière de ces données, il semble que le club de Kadiogo prépare ce samedi un après-midi des plus laborieux pour les poulains de l’entraîneur belge Paul Put. L’arbitrage est également un facteur à craindre pour le représentant algérien. L’histoire nous a appris que les clubs algériens ont toujours été soumis à rude épreuve par les chevaliers du sifflet. C’est pourquoi les coéquipiers de Guessan se doivent absolument de se méfier du rendez-vous de demain quand bien même ils auraient le profil et les moyens de valider leur billet. 

R. K.

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Malgré la chaleur et l’humidité

Les Algérois habitués aux contraintes climatologiques

 

Pour le commun des motels, c’est connu : l’Afrique offre des conditions climatiques exécrables en cette période précise de l’année. Le mercure peut afficher facilement les 45°C avec un taux d’humidité assez élevé dépassant 80%. C’est le cas actuellement du côté de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. La température ne descend pas au-dessous des 40°C. Le jour du match,  demain, la température prévisionnelle est estimée à 41°C. De quoi donner des sueurs froides à tout professionnel du ballon rond. Les joueurs et l’encadrement technique de l’USMA en sont conscients. Les coéquipiers du Malgache Carolus Andria n’ont pas visiblement peur. Ils sont habitués à ce genre de situations. Ils avaient réussi d’ailleurs à relever admirablement le défi dans des conditions semblables, comme c’était le cas en 2015 en atteignant le cap de la finale de la très prestigieuse compétition de la Ligue des champions d’Afrique. Ils avaient écarté des équipes de l’Afrique subsaharienne en défiant les contraintes climatologiques et même arbitrales déplorées. Autant dire que les Zemmaouche et consorts sont parfaitement rompus aux spécificités du football africain. Demain, ils vont pouvoir profiter de leur expérience en la matière afin de gérer intelligemment la partie sur tous les plans, physique notamment. Comme physiquement les joueurs n’auront pas la même rentabilité sous un soleil de plomb, il va falloir absolument gérer le match. L’entraîneur Paul Put, qui aura cumulé une solide expérience en la matière, devra aussi servir l’USMA.

R. K.     

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Le coach de Kadiogo met en garde

Kamou : « Le ballon est rond pour tout le monde »

 

L’entraîneur du RC Kadiogo Malou Kamou entretient l’espoir d’une éventuelle «romantada » en prévision du match retour qui aura lieu demain à 15h30 à Ouagadougou. Le retard de deux buts ne semble pas l’effrayer pensant, en effet, que ses joueurs sont capables de provoquer un retournement de situation profitant de l’avantage du terrain et du public. Interrogé par la presse de son pays sur les chances de qualification de son équipe à la prochaine étape de la Ligue des champions, le premier responsable technique du RCK dira : « Le match retour contre l’USMA est une autre paire de manches. Mais nous jouerons notre carte à fond puisque le ballon est rond pour tout le monde.» Des propos nuancés de métaphore dans un jeu de mot parfait mettant en exergue toute la confiance qui anime les Burkinabés quant à un renversement de la situation demain. Le RCK est actuellement en regroupement afin de préparer le match retour. Dans la mesure où il se mesurera demain aux Algérois de l’USMA, la Fédération locale du football a décidé de reporter le match de Kadiogo contre l’US Ouagadougou, initialement prévu demain, à une date ultérieure. Kadiogo est actuellement coleader du championnat en compagnie de l’USFA avec 29 points chacun.

R. K. 

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Beldjilili: « L’idéal est de marquer à Ouagadougou»

 

Par RAFIK KHALED

 

Le milieu offensif Kaddour Beldjilali est désormais apte pour le service après une longue absence pour cause de blessure. Totalement rétabli, le retour de l’ancien joueur de la JS Saoura et de l’ES Sahel (Tunisie) coïncide avec le match retour des 1/16^es de finale de la Ligue des champions. Le joueur en question, retenu dans le groupe pour le voyage dans la capitale burkinabé, se dit prêt à jouer si jamais le staff technique venait à l’aligner.

 

Après avoir repris les entraînements collectifs pendant la semaine, comment vous ressentez-vous ?

Franchement, je pense que je vais bien. Mon état de santé, dieu merci, a enregistré une nette amélioration. La preuve, je me suis entraîné sans contrainte avec mes coéquipiers cette semaine.

 

Peut-on dire que vous êtes prêts à tenir votre place dans l’équipe-type ?

C’est une décision qui revient plutôt aux membres de la barre technique. Si l’entraîneur vient à m’aligner, je ferai de mon mieux pour être à la hauteur de sa confiance. Une chose est sûre, je me sens désormais bien physiquement de reprendre la compétition officielle.

 

Comment avez-vous accueilli la victoire de l’USMA au match aller à Bologhine ?

Je crois que les joueurs ont su remplir leur contrat. Après une première période plutôt laborieuse devant un bon adversaire, je pense que les joueurs ont su trouver leurs ressources techniques et mentales en seconde période. C’est ce qui explique leur domination sanctionnée par deux buts qui auront leur pesant d’or au match retour.

 

Justement, comment appréhendez-vous la seconde manche prévue dimanche à Ouagadougou ?

Il est clair que la partie sera difficile dans un environnement qui ne sera nullement favorable. Nous, les joueurs, avons de l’expérience en la matière ; nous savons bien ce qui nous attend. Après la victoire de deux buts à zéro du match aller, j’estime que nous sommes en pole position. Nous allons nous battre afin de revenir avec la qualification. Il ne faut pas que nous nous contentions de jouer derrière, il faut être menaçants devant. Le scénario idéal est de marquer. 

R. K.

 

Vers la titularisation de Sayoud

A en croire certains échos, l’entraîneur de l’USMA Paul Put serait tenté par la titularisation de Sayoud. Visiblement en bonne forme depuis son retour de blessure, en témoigne sa contribution à la victoire du match aller contre Kadiogo, l’ancien joueur du DRB Tadjenanet devrait être aligné dans le onze de départ demain à Ouagadougou. Il sera associé au niveau du milieu de terrain à Koudri et Bourenane. Pour ce qui est de Beldjilali qui revient juste de blessure, le staff technique ne comptera pas sur lui. Le joueur devrait débuter le match sur le banc des remplaçants.

 

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Ce qu’il faut savoir de l’arbitrage

C’est un trio d’arbitres maliens qui devra diriger le match retour entre le RC Kadiogo et l’USMA prévu cet après-midi (15h30) au stade du 4-Août de Ouagadougou. L’arbitre du centre n’est autre que Mohamadou Keïta. Celui-ci sera assisté de ses compatriotes Adama Sidiki et Baba Yamboliba. Ce n’est pas la première fois que l’USMA est arbitrée par Keïta. Le Malien avait dirigé, en effet, une rencontre entre les Algérois et les Soudanais d’El Merreikh en 2015. Promu arbitre international depuis huit ans, le referee malien avait dirigé le fameux matche ESS-Sundowns interrompu dans les temps morts en raison d’un envahissement du terrain. La décision de Mohamadou Keïti, auteur d’un rapport accablant contre l’ESS, a entraîné la disqualification de l’Aigle noir.