Tous les amoureux des Jaune et Vert, voire même les habitants de la wilaya de Tizi Ouzou attendaient la livraison du nouveau stade de 50 000 places pour la fin de ce mois, surtout que le premier responsable du secteur sportif de notre pays n’a pas cessé, lors de ses multiples visites de travail et d’inspection à Tizi Ouzou, de rassurer toute une population concernant la livraison de ce projet tant attendu par les habitants de la région de la grande Kabylie mais entre les paroles et la réalité, une grande différence existe.
A vrai dire, la réception de ce stade n’est pas pour demain, pis encore, les travaux sont à l’arrêt depuis presque un mois maintenant pour un gros problème, le crédit de payement. Il n’y à plus d’argent pour continuer ce projet alors que les responsables du club le plus titré d’Algérie veulent préparer une grande équipe pour la nouvelle saison… Une équipe qui sera appelée à jouer sur la pelouse de ce nouveau stade. De mal en pis, à la JSK, ces jours-ci, il n’y à pas une chose qui rassure les supporters. Fidèle à ses habitudes, Compétition revient dans ce dossier sur tous les détails qui concernent ce projet du nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou, un projet, qui a duré presque deux décennies et qui n’est pas encore livré.
Non payés, les Turcs sont rentrés chez eux…
Le départ des Turcs était un choc pour les responsables de la wilaya de Tizi Ouzou. Vu que les hauts responsables de la wilaya veuillent personnellement sur le bon déroulement des travaux du nouveau stade, puisque c’est le seul projet qui existe dans cette région, on misait beaucoup sur sa livraison dans les meilleurs délais, néanmoins, l’arrêt des travaux a surpris plus d’un. Les Turcs, qui étaient sur place et qui ont vraiment accéléré les travaux après le départ des Espagnols, n’ont pas cessé de réclamer leurs salaires ces derniers temps, ils ont même lancé une grève tout en fixant un ultimatum aux responsables qui gèrent ce projet afin qu’ils puissent régulariser leur situation financière. Une fois les délais terminés et les salaires non perçus, les Turcs sont rentrés chez eux, sans faire un grand bruit… Ils n’ont pas pu supporter peut-être les promesses, ils sont des étrangers, de vrais professionnels, quoi. Le grand perdant, ce sont les supporters de la JSK et la wilaya de Tizi Ouzou.
130 lots de matériels bloqués au port
Concernant les travaux du nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou, le problème ne se pose pas uniquement pour la main-d’œuvre. Ce n’est pas la seule chose qui handicape le bon déroulement des travaux, même si les Turcs reviennent demain, ils ne pourront pas avancer pour la simple raison qu’ils ne trouveront pas le matériel nécessaire pour faire avancer les choses. Pour la même histoire, c'est-à-dire, pour une histoire d’argent, plusieurs camions de matériels, ou bien plusieurs lots de matériels qui ont été importés de l’étranger sont actuellement bloqués au niveau du port, faute d’argent, on n’a pas pu dédouaner ces lots et faire sortir par la même occasion ce grand matériel qui risque de rouiller au niveau du port.
Pourtant, une grosse enveloppe financière a été dégagée pour ce projet
Vu tout ce que l’Etat a mis comme moyens pour la réalisation de ce nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou, on ne devait pas parler de manque de moyens, ni de faute d’argent, ni de crédit de payement… Tout le monde se souvient des engagements des plus hauts responsables de notre pays qui ont même dégagé une grosse enveloppe financière rien que pour bâtir un grand et beau stade à Tizi Ouzou. Une grosse enveloppe financière et plusieurs années d’attente et les travaux sont à l’arrêt.
On a même accordé des rallonges financières, mais…
Concernant le volet financier toujours et en plus de cette grosse enveloppe financière dégagée dès le départ pour accompagner comme il se doit ce grand projet, un avenant a été signé l’année passée afin de permettre à l’entreprise réalisatrice du projet, l’ETRHB, de bénéficier d’une rallonge financière pour que les travaux ne s’arrêtent pas mais au grand malheur des supporters de la JSK et de toute la population de la région de Tizi Ouzou, les travaux sont bel et bien à l’arrêt aujourd’hui et on continue toujours à vendre les rêves aux citoyens de la région.
Après les Espagnols du FCC, c’est les Turc de MAPA qui rentrent chez eux
Non seulement le projet du nouveau stade de Tizi Ouzou n’a pas été encore livré après plus de dix-sept ans d’attente, deux entreprises étrangères ont préféré se retirer et de rentrer chez elles. Comme tout le monde le sait, dans un premier temps, ce sont les Espagnols du FCC qui ont lancé les travaux mais pour un problème avec l’entreprise qui a pris le matché, l’ETRHB, les Espagnols sont rentrés chez eux. On a fait par la suite appel à une autre entreprise étrangère, une entreprise turque qui a même fait appel à la main-d’œuvre du même pays, c'est-à-dire à des Turcs rien que pour avancer les choses, a trouvé aussi des difficultés pour aller au bout du projet. Certes, les Turcs ne sont pas rentrés définitivement chez eux, ils ont arrêté les travaux tout en préférant rester chez eux en Turquie, peut-être qu’ils vont revenir après l’Aïd.
C’est le président de la République qui a attribué ce projet en …2000
L’histoire de la construction d’un nouveau stade au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou remonte au mois de novembre de l’an 2000. Exactement à l’issue de la finale de la coupe de la CAF qui a opposé la JSK au club égyptien de l’Ismaily au stade 5-Juillet- 1962. Ce jour-là, le président de la République, qui a rompu le jeûne à l’hôtel La Marsa de Sidi Fredj avec les joueurs de la JSK (la rencontre s’est déroulée en plein mois du Ramadhan et en nocturne) était très content à l’issue de la partie, la JSK, qui a fait match nul un but par tout à El-Ismailia lors du match aller, a réussi à garder le trophée à Alger après un nul vierge au stade 5-Juillet-1962 dans un stade archicomble. La JSK qui a réussi à faire sortir tous les Algériens dans les rues lors d’une période très difficile que le pays traversait avait bien mérité un geste du président de la République qui a offert un nouveau stade et à la JSK et à la wilaya de Tizi Ouzou, c’était au mois de novembre de l’année 2000. Depuis cette date, les Kabyles attendent ce stade et jusqu’à ce soir, soit 17 ans après, ce nouveau stade, n’est pas encore livré…
55 000 places, puis 35 000 et enfin 50 000
Depuis l’année 2000, la réalisation de ce projet du nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou que le président de la République en personne a attribué à cette région a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Avant même le lancement des travaux, on a causé un grand bruit concernant l’étude technique du projet mais aussi concernant la capacité d’accueil de ce nouveau stade qui, faut-il le rappeler, était de 55 000 places au départ mais quelques mois plus tard, elle est passée à 35 000, une décision qui n’a pas plu aux Kabyles, qui ont fortement contesté cette décision et le président de la République est intervenu une nouvelle fois pour stabiliser le dossier, c’est 50 000 places, tout le monde est tombé d’accord et le projet a été inscrit par la commission nationale des marchés. « 55 000, 35 000 ou même 15 000, le problème n’est pas là, le problème est qu’on n’a rien vu depuis 17 ans… », nous dira un vieux supporter de la JSK qui enchaîna : « J’ai 75 ans, j’avais 58 ans lorsque ce projet a été attribué, je voulais vraiment voir un grand match de la JSK dans ce stade, mais aujourd’hui, et vu mon âge, je ne pense pas que je vais assister à une grande rencontre de mon équipe préférée dans ce stade, d’abord, les travaux sont à l’arrêt, la livraison de ce stade n’est pas pour demain, et puis, la JSK ne joue plus les coupes d’Afriques… » Le rêve de ce chauvin supporter pourrait donc ne pas se réaliser, pourtant, il attendait ça depuis presque deux décennies.
L’ODS signé en …2010
Après dix ans d’attente, après dix ans de bruits, après dix ans de faux problèmes, après dix ans d’études techniques et de polémiques, la commission nationale des marchés a attribué le projet du nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou à l’entreprise ETRHB, le patron de cette entreprise a fait appel à l’entreprise espagnole FCC pour que les deux entreprises puissent réaliser ce projet dans de très bonnes conditions et surtout en respectant les délais. C’est l’ETRHB qui a pris le marché, quelque part, le FCC est venu comme sous-traitant, bref, l’ODS a été signé lors d’une grande cérémonie qui s’est déroulée au stade Oukil Ramdane de Tizi Ouzou, en plus du wali de Tizi Ouzou de l’époque, M. Mazouz Hocine, du président de la JSK, du patron de l’ETRHB, des hauts responsables du FCC, des responsables de la commission nationale des marchés, plusieurs personnalités sportives et politiques ont pris part à cette cérémonie. Au lendemain de la signature de l’ODS, c’est tout le monde à Tizi qui a poussé un grand ouf de soulagement, c’est tout à fait normal et logique, les Kabyles, qui attendaient cette signature depuis plus de dix ans, croyaient que leurs misères sont arrivées à la fin et que la JSK aura un grand stade, mais, en fin de compte, dix ans plus tard, c'est-à-dire dix ans après la signature de l’ODS, le stade n’est pas encore livré, plus grave encore, les travaux sont toujours à l’arrêt. Vingt ans pour réaliser un stade du foot, c’est vraiment dur à avaler cette pullule, mais malheureusement, c’est la réalité…
« Le stade sera livré avant les délais »
Lors de la signature de l’ODS, toutes les parties concernées par la réalisation de ce projet sont tombées d’accord sur les délais de la réalisation, et puis, c’était mentionné noir sur blanc sur le cahier des charges et lors de l’ouverture des plis. Toutefois, le premier responsable du groupe ETRH, Ali Haddad, en l’occurrence, et qui était présent au stade Oukil Ramadane, n’a pas hésité à lâcher cette phrase lors de son intervention : « On fera le maximum pour réaliser ce projet dans les meilleurs délais, non seulement on respectera les délais, on fera de gros efforts pour livrer ce grand projet avant les délais. » Une phrase qui a fait un grand plaisir en… 2010 aux supporters de la JSK et aux gens de la wilaya de Tizi Ouzou.
« Je vous promets un JSK-Barça ou un JSK-Real pour le match de l’inauguration »
De son côté, le patron du FCC, qui était sur un nuage, après la signature de l’ODS, avait lui aussi pris la parole pour balancer cette phrase : « Moi, de mon côté, je vous promets une grande affiche lors de la grande rencontre de l’inauguration de ce stade qui devrait se faire d’ici trois ans maximum, ça sera JSK-Real ou JSK-Barca au stade de Tizi Ouzou, là, c’est mon affaire », … 7 ans après, le Barça et le Real ont ajouté plusieurs titres à leurs palmarès respectifs, 7 ans après, Zinedine Zidane qui était joueur au Real Madrid est devenu entraîneur en chef et le stade n’est même pas livré, plus grave encore, les supporters de la JSK craignent de voir leur équipe jouer dans ce stade contre le WA Boufarik ou l’ABS ...
Que fera le ministre ?
Comme tout le monde le sait, le ministre de la Jeunesse et des Sports est natif de la région de la grande Kabylie, et puis, M. Ould-Ali El-Hadi, s’est déplacé en personne et à maintes reprises sur le site de ce nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou. Lors de chaque visite, le MJS insistait sur le respect des délais, sur la livraison de ce stade avant la fin de cette année alors qu’il était soi-disant prévu dans un premier temps de le livrer vers la fin de ce mois de juin, bref, après 17 ans d’attente, les Kabyles peuvent encore patienter six petits mois, pourvu que ce stade soit livré avant la fin de cette année, néanmoins, cette histoire d’arrêt des travaux a choqué et traumatisé en même temps les citoyens de la wilaya de Tizi Ouzou qui commencent à perdre espoir complètement, eux qui ont trop, trop, trop … attendu ce projet. Entre 2012 et 2017, le Gabon a organisé deux CAN et Tizi attend son nouveau stade depuis vingt ans, un stade, qui devait de surcroît abriter des matchs de la …CAN 2015. Ceci dit, le premier responsable du secteur sportif de notre pays doit intervenir dans les plus brefs délais afin de régler ce problème ou plutôt pour livrer ce projet.
En plus du stade, les annexes, les piscines, les hôtels, le centre de formation…
Pour un rappel, c’est tout un complexe qu’on devait bâtir du côté de l’entrée ouest de Tizi Ouzou, dans la banlieue de Boukhalfa, puisqu’en plus du stade de 55 000 places, il y avait aussi le projet du centre de formation, d’un musée, des terrains répliques, de deux piscines, l’une olympique et l’autre semi-olympique, d’un hôtel, de parkings à étages …Non seulement ces infrastructures ont été éliminées du projet pour des raisons financières, on n’arrive même pas à livrer le stade. Et si ces projets n’étaient pas éliminés ? Comment on va faire pour livrer ce complexe ? Toutes ces questions restent sans réponse.
Et cette histoire de 18 milliards…
Apparemment, la décision d’attribuer le projet de nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou n’a enfanté que des problèmes. En plus des problèmes financiers et de ces histoires d’arrêt des travaux ou de départ des entreprises étrangères, on a aussi noté ces derniers temps un autre problème. Le président de la JSK est monté au créneau ces dernières semaines pour demander au patron de l’ETRHB de lui verser la coquette somme de 18 milliards de centimes, une somme qui représente selon les dirigeants jaune et vert les mesures d’accompagnements de ce projet, puisque, selon toujours les responsables de la JSK, à la signature de l’ODS, le patron de l’ETRHB s’est engagé à verser durant chaque année la somme de six milliards à la JSK, et comme les délais du projets sont de trente-six mois, c'est-à-dire de trois ans, la somme passe à 18 milliards. Peut-être qu’à la livraison de ce projet, les futurs responsables de la JSK récupéreront cette belle somme d’argent.
Désespérés, les supporters veulent saisir le président de la République
Après presque vingt ans d’attente, les supporters du club le plus titré d’Algérie commencent à perdre espoir de voir leur équipe jouer dans un grand et beau stade, cet arrêt des travaux inquiète vraiment les notables de Tizi Ouzou, surtout que le pays traverse une période de vaches maigres. Les amoureux des Jaune et Vert ont désespéré, tellement ils ont trop attendu ce stade, même s’il serait livré un jour, il ne mettra pas du baume aux cœurs des fans des Canaris du Djurdjura, surtout que leur équipe ne participe pas comme avant aux compétitions continentales, à quoi ça sert donc de livrer ce stade… disaient quelques supporters. D’autres, les plus chauvins et les tenaces qui gardent un peu d’espoir veulent ou comptent saisir le président de la République. « C’est lui qui a attribué ce projet à la wilaya de Tizi Ouzou et c’est lui qui pourra débloquer la situation », estiment ces supporters de la JSK qui veulent à tout prix voir leur équipe fétiche jouer dans un stade doté d’une pelouse en gazon naturel et quitter un stade où deux joueurs ont laissé leur vie, Gasmi et Ebossé.
Et l’affaire de dénomination…
Enfin, pour terminer, on ne pourra pas oublier un autre problème, certes, on n’est pas encore arrivé à ce problème, mais, à la livraison du projet, les gens qui seront appelés à le livrer ou à le gérer, croiseront le problème de dénomination. Chaque partie veut donner le nom de son idole au nouveau stade de la wilaya de Tizi Ouzou. On a balancé déjà plusieurs noms, Abdelkader Khalef, Matoub Lounès, Hocine Aït-Ahmed, Hocine Gasmi… Bref, pourvu que le stade sera livré, l’appellation ne poserait pas peut-être problème dans le futur…
A. H.
Sollicité de partout et ignoré par Hannachi
Voilà pourquoi Boulaouidet ne restera pas
Par N. BOUMALI
Sauf revirement de dernière minute, l’attaquant L’hadi Boulaouidet optera pour une autre équipe en cette intersaison.
Et pour cause, en plus d’être sollicité de partout (clubs algériens et des pays du Golfe), le président Hannachi ne l’a même pas appelé pour lui proposer de prolonger son contrat. Cela l’a contrarié au point où son manager que nous avons eu au téléphone dans la soirée de dimanche dernier affirme que Boulaouidet a interprété le fait que le président Hannachi ne lui a pas fait une proposition de prolongation de contrat peut signifier qu’il ne compte pas sur lui pour la prochaine saison. «Boulaouidet est en fin de contrat et les dirigeants de la JSK ne l’ont même pas appelé pour lui proposer de renouveler son contrat, alors que la saison s’est achevée mercredi dernier. Pour nous, ils ne veulent pas de lui, car lorsqu’on veut qu’un joueur prolonge, on l’invite à négocier. Or, jusqu’au moment où je vous parle, le président Hannachi l’a totalement ignoré», a expliqué l’agent de Boulaouidet.
Pays du Golfe
Le manager de Boulaouidet nous a révélé au cours de la discussion que nous avons eue avec lui, qu’il y a de fortes chances que son attaquant décroche un contrat dans l’un des championnats des pays du Golfe. «La presse ne parle que des contacts ici en Algérie, mais je peux vous assurer que Boulaouidet à une offre d’un club saoudien, une autre d’un club qatari et une autre d’un club émirati. Je ne peux pas vous dévoiler les noms des clubs qui les veulent pour ne pas compromettre son transfert, mais ses chances de partir dans l’un des pays du Golfe sont grandes. Je l’ai également proposé à un club portugais», confie l’agent de l’ex-pensionnaire de l’O Médéa.
Offres locales
Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, la plupart des clubs de l’élite dont le MCA, l’ESS, l’USMA et le CSC font les yeux doux à Boulaouidet. Son manager confirme d’ailleurs que tous ces clubs l’ont contacté d’une manière officielle au sujet de l’attaquant de la JSK, en précisant que celui-ci n’a encore pris aucune décision. «C’est vrai que le MCA, l’ESS, l’USMA et le CSC veulent Boulaouidet, mais on n’a rien décidé pour le moment», poursuit le manager de Boulaouidet avant de préciser que ce dernier a toujours dit que sa priorité va pour la JSK. «Je lui ai toujours conseillé d’accorder sa priorité à la JSK, mais les dirigeants ne veulent pas de lui puisqu’ils continuent toujours à l’ignorer.»
6 mensualités
Bien qu’il ne soit pas payé depuis plusieurs mois, Boulaouidet ne compte pas saisir la Chambre de résolution des litiges comme l’a fait son équipier Lamine Medjkane. La direction affirme qu’elle ne doit que 4 mensualités à Boulaouidet, mais l’agent de ce dernier parle de 6 mensualités. «La direction de la JSK lui doit 6 mensualités, mais on n’envisage pas d’aller à la CRL pour le moment, car on a beaucoup de respect pour ce club. Le joueur est protégé par son contrat et on espère qu’on trouvera une solution à l’amiable», conclut l’agent de Boulaouidet.
N. B.
Addadi : «La JSK m’intéresse, mais le MCA m’emballe aussi»
Les dirigeants de la JSK ont sollicité officiellement votre président pour tenter de trouver un accord avec lui concernant votre lettre de libération…
Le président Hananchi m’a appelé, il y a quelques jours de cela, et je lui ai dit que je suis sous contrat. Je lui ai parlé de ma situation par rapport à mon club en lui disant que s’il me veut, il doit négocier directement avec mon président.
Etes-vous intéressé à l’idée de porter le maillot de la JSK ?
Bien sûr, la JSK reste toujours la JSK. Elle n’a certes assuré son maintien qu’à l’avant-dernière journée du championnat, mais tous les joueurs rêvent de porter son maillot.
Votre président nous a révélé que le club qui veut vous recruter doit débourser plus d’un milliard de centimes en contrepartie de votre lettre de libération…
En toute sincérité, j’ai eu dernièrement une discussion avec lui et il m’a dit que ma lettre de libération est fixée à un milliard de centimes. Je lui avais fait part de ma décision de quitter l’OM cette saison et il m’a demandé de ramener le club qui veut me recruter pour qu’il négocie directement avec lui.
Est-il vrai que le MCA fait le forcing pour vous avoir ?
Oui, les dirigeants du MCA m’ont officiellement contacté. Il n’y a pas que la JSK et le Doyen qui veulent me recruter en cette intersaison puisque d’autres clubs m’ont aussi approché.
Qu’allez-vous faire devant les exigences financières de votre président pour vous remettre votre lettre de libération ?
Je dois le rencontrer en principe ce mercredi afin de tenter de trouver un accord avec lui. Je n’ai pas mon destin entre les mains puisque je suis toujours lié à l’O Médéa, mais j’espère que je parviendrai à un compromis avec lui.
N. B.
Sa lettre de libération est fixée à 1,5 milliard de centimes
Selon une source digne de foi, le président de l’O Médéa, Boukhelkhal, exige pas moins de 1,5 milliard de centimes pour libérer son milieu de terrain Toufik Addadi. Ce dernier qui le rencontrera demain espère qu’il reverra à la baisse ses exigences financières pour qu’il puisse trouver un club preneur.
Voilà pourquoi la JSK garde Rahmouni et Moussouni
Par Mohamed A.
Le président Hannachi confirme d’un jour à l’autre que c’est quelqu’un qui ne dispose ni de projet ni de stratégie. Au moment où les amoureux des Jaune et Vert attendent de connaître l’identité du grand entraîneur qu’il leur a promis à la fin de la rencontre face au CRB, le président Hannachi appelle Rahmouni et Moussouni, lesquels se trouvent à La Mecque pour une Omra, pour leur dire qu’ils sont maintenus à leurs postes. Habitué à dire une chose et son contraire, le président du club le plus titré d’Algérie a annoncé à ses collaborateurs dans la journée de dimanche dernier qu’il a regretté d’avoir dit à l’ultime journée du championnat qu’il recrutera un grand entraîneur pour la saison prochaine et que Rahmouni et Moussouni n’ont qu’a à accepter de travailler sous ses ordres, s’ils veulent rester à la JSK. Que s’est-il passé pour qu’il renouvelle sa confiance à Rahmouni et Moussouni et renonce à l’idée d’engager un autre entraîneur ?
Ses proches collaborateurs expliquent cette volte-face par son souci de satisfaire les supporters, mais la principale revendication de ces derniers est son départ de la JSK. D’après une source proche de la direction, le président Hannachi a été forcé de reconduire Rahmouni et Moussouni dans leurs fonctions. Il pensait qu’après son annonce de recruter un entraîneur, ils partiront sans opposer la moindre résistance. Mais au lieu d’entrer en conflit avec lui, Rahmouni et Moussouni lui ont rappelé qu’ils sont encore sous contrat pour 14 mois et que s’il ne veut pas d’eux, il n’a qu’à le leur dire, en lui ajoutant qu’ils ne travailleront pas sous les ordres d’un autre entraîneur. Informé de la détermination de ses deux entraîneurs à être indemnisés (près de 2 milliards de centimes) en cas du recrutement d’un autre entraîneur, le président Hannachi, qui n’a pas déjà les moyens pour recruter des joueurs, préfère garder Rahmouni et Moussouni que de chercher un entraîneur, surtout qu’il n’a pas les moyens d’engager un entraîneur étranger d’envergure. Pour sauver la face, il a déclaré à ses collaborateurs qui lui ont conseillé de ne pas entrer en conflit avec Rahmouni et Moussouni en cette intersaison qu’il a renoncé à l’idée de recruter un entraîneur que pour faire plaisir aux fans. «Vous n’auriez pas dû annoncer recruter un grand entraîneur pour la saison prochaine. Par votre déclaration, vous avez diminué de la valeur de Rahmouni et Moussouni qui ont accepté de prendre l’équipe dans les moments difficiles», lui ont dit certains de ses proches.
Le hic est que ses collaborateurs ne s’arrêteront devant rien pour que le statu quo persiste. Certains d’entre eux parlent au nom des supporters, or ces derniers ne rêvent que d’une chose, celle de voir le président Hannachi partir le plus vite possible.
M. A.
Il devait voir son président hier
Guitoune se dit prêt à signer à la JSK
Le défenseur Guitoune n’écarte pas l’idée de porter le maillot des Jaune et Vert la saison prochaine. Libre de tout engagement, il attend juste de toucher ses arriérés pour négocier avec le président Hannachi. «Je devais rencontrer mon président dans la soirée de dimanche dernier, mais il m’a appelé à la dernière minute pour me dire qu’il ne pourra pas me voir avant lundi (hier, NDLR). Il me doit 4 salaires, mais je peux renoncer à deux pour signer ailleurs. J’ai déjà expliqué au président Hannachi que je suis prêt à venir, mais qu’il doit m’attendre jusqu’à ce que je récupère mon dû. Plusieurs managers m’appellent pour me dire qu’ils ont des offres pour moi, mais ce qui compte pour moi, c’est de récupérer mon argent pour le moment», affirme Guitoune.
N. B.
Hannachi à Rahmouni et Moussouni : «Pas de problème, vous allez rester»
Le président Hannachi a appelé dans la journée de dimanche dernier son entraîneur Mourad Rahmouni et son adjoint Fawzi Moussouni pour les féliciter pour leur Omra avant qu’il ne leur promette de les garder pour la saison prochaine. «Mabrouk Alikoum, Omra Makboula. Pour votre avenir, il n’y a pas de problème, vous allez rester. Nous allons discuter de ça à votre retour au pays», leur a-t-il dit. D’aucuns s’interrogeront certainement si c’était le même président qui avait parlé à la fin de la rencontre face au CRB et qui a annoncé à ses deux entraîneurs leur maintien en Ligue 1 Mobilis.
N. B.
Ahmed Mogni et Nassim Zitouni proposés
Selon une source proche de la direction kabyle, un attaquant comorien répondant ay nom d’Ahmed Mogni a été proposé au président Hannachi. Il évolue au Paris FC, des proches de Hannachi se seraient renseignés déjà sur le salaire de ce joueur. Le second n’est autre que Nassim Zitouni, qui évolue dans le championnat portugais. Les deux joueurs intéressent les responsables kabyles, qui n’arrivent pas encore à recruter en cette intersaison.
Djabout signera après l’Aïd
Djabout, l’attaquant de l’US Biskra, est quasiment acquis aux Canaris. Il a donné son accord pour parapher son contrat avec les Jaune et Vert. Il a assuré la direction kabyle qu’il signera les documents officiels après la fête de l’Aïd.