MCO : Bouakez fait l’unanimité

A la recherche d’un entraîneur qualifié pour la saison prochaine, la direction du MCO a jeté son dévolu sur Moez Bouakez, l’entraîneur du RCR qui est en fin de contrat avec cette équipe.

 

Un choix que les supporters ont accueilli avec satisfaction ; le coach tunisien a accompli des miracles avec le Rapid, alors que cette équipe avait démarré la saison avec un passif de 6 points défalqués par la LFP. Moez Bouakez, en dépit de tous les obstacles dressés sur le chemin de son équipe, avec un peu de chance, celle-ci aurait sauvé sa peau malgré les six points qui lui ont été défalqués. Le mérite revient d’abord à l’excellent travail du coach tunisien.

 

Il a rencontré Baba au Royal

Contrairement aux précédentes intersaisons, où la direction du club recrute souvent l’entraîneur en dernier lieu, cette fois, elle a opté pour une stratégie différente en s’assurant d’abord les services d’un entraîneur. D’après nos informations, le président Ahmed Belhadj a rencontré dans le plus grand secret Moez Bouakez vendredi soir, à l’hôtel Le Royal. Une rencontre qui a été fructueuse, puisque les deux parties n’ont pas mis de temps pour trouver un accord. Sauf invraisemblable revirement de la part du désormais ancien entraîneur du RCR, celui-ci sera sur le banc du MCO la saison prochaine. D’après notre source, il sera épaulé par Bachir Mecheri et l’entraîneur des gardiens Karim Saoula.

Un football léché développé par le Rapid

Il faut dire que le choix porté sur Moez Bouakez n’est pas fortuit ; au MCO, on a surtout été attiré par la façon de jouer du RCR lors du précédent exercice en pratiquant un football léché, porté vers l’offensive, soit un style de jeu que les Oranais souhaiteraient voir leur équipe développer. La touche de Moez Bouakez étant palpable dans ce jeu pratiqué par le Rapid, c’est justement cet argument qui a encouragé le président du MCO à penser à lui, d’autant que son équipe souffrait de l’absence de fond de jeu. Ce sera d’ailleurs le premier chantier du coach tunisien qui est appelé à faire en sorte que le MCO retrouve ses vertus d’antan, soit une équipe à vocation offensive. Toutefois la réussite de ce challenge dépend du recrutement de joueurs opéré par la direction, notamment sur le plan offensif.

M. S.

 

Ferahi : «Tout le monde doit tirer dans le même sens»

 

 

Le milieu de terrain reconnaît que la saison qui vient de prendre fin n’a pas été positive pour le MCO ; il explique les raisons qui ont conduit l’équipe à rater sa saison.

 

La saison du MCO a connu des hauts et des bas…

Honnêtement, on n’a pas répondu aux attentes des supporters ; j’estime que notre saison est ratée, il y a eu beaucoup de problèmes, entre autres le conflit entre la direction et l’opposition. Tous ces conflits ont eu des impacts négatifs sur l’équipe.

 

Le MCO a affiché deux visages différents cette saison, pourquoi ?

A l’aller, il y avait une mobilisation autour de l’équipe, mais une fois la trêve hivernale arrivée, on a constaté un relâchement de la part de tous. En plus, on a fait un stage à l’hôtel le Phoenix qui n’a pas été bâclé à mon avis après que la trêve fut prolongée. Alors qu’on devait jouer pour la 1re journée au retour avec le CRB à Oran, ce match est reporté. Probablement si on l’avait joué, on aurait commencé par une victoire ; ce qui aurait boosté l’équipe. Hélas on est allé jouer d’abord à Médéa sur un terrain cabossé ; on perd cette rencontre, on enregistre dans la foulée un nul à domicile contre le RCR… Du coup, l’équipe est tombée dans le doute. La suite du parcours, tout le monde la connaît. La gestion du calendrier du championnat a été une catastrophe ; la LFP a failli totalement dans sa mission. Une saison qui dure 11 mois, c’est du jamais-vu !

 

Pour vous, que doit-on faire pour que le MCO fasse mieux à l’avenir ?

Il faudrait d’abord que les opposants de Baba se rallient à sa cause et viennent aider le club plutôt que de chercher à le détruire. Par ailleurs, qu’on le veuille ou non, le MCO doit disposer d’un comité directeur, composé par des gens désintéressés et connaisseurs en football, ouvrir un siège. Quand un joueur est confronté à un problème, il ira à la rencontre de ses dirigeants au siège ; en plus, la présence d’un manager qui servira de relais entre les joueurs et le président est impérative, créer une structure médicale sur le lieu d’entraînement (stade Ahmed-Zabana) où le joueur se fait soigner sur place, disposer d’une table de massage… Figurez-vous, on joue une saison complète sans se faire masser un seul jour ! J’ai joué à l’ESS et la JSK, ces clubs avaient leur propre infirmerie au stade ; ce qui réglait tous les problèmes des blessés.

 

Encore une fois, la direction songe à libérer un grand nombre de joueurs, pour vous, cette politique va-t-elle porter ses fruits un jour ?

Je vais vous citer deux exemples ; d’abord celui de l’ESS qui ne libère que trois joueurs au maximum ; le résultat est là avec les nombreux titres récoltés par l’Entente, le deuxième, celui de la JSK, qui est le club le plus titré en Algérie qui libère des dizaines de joueurs à chaque période des transferts. Conséquence de cette politique suicidaire, la JSK échappe pour la deuxième année d’affilée à la relégation. Il n’y a pas mieux que la stabilité pour monter une équipe compétitive. L’USMA n’a rien gagné la saison écoulée, elle est revenue cette fois au premier plan. Le club doit reposer sur une ossature de joueurs qui évoluent ensemble pendant trois ans, après on peut récolter les fruits de cette stabilité.

 

Pour finir, on aimerait bien connaître vos intentions à propos de votre avenir au club…

Je n’ai rien décidé, j’ai reçu des sollicitations, mais étant sous contrat jusqu’en 2018 avec le club, je préfère prendre le temps qu’il faut avant de trancher la suite à donner à ma carrière.

               M. S.

 

Djemaouni dans le viseur

Le MCO songerait à revenir à la charge pour Antar Djemaouni cet été. Sollicité lors de la précédente intersaison un peu tardivement, l’ancien baroudeur de l’ASMO, qui avait à l’époque tout conclu avec le MCA avant que le MCO n’entre en contact avec lui. Cependant après une saison difficile au MCA, cet attaquant devrait quitter ce club, d’où l’intérêt du MCO pour lui. Une première approche a été déjà faite, nous souffle un proche de Baba.

 

 

Une partie des revendications sera satisfaite

Entre autres nombreuses revendications des supporters, le président Ahmed Belhadj, que nous avons eu hier au téléphone, nous a indiqué qu’il devrait dans l’immédiat louer un local qui va abriter le siège administratif, un manager général et également un responsable de la cellule des supporters.

 

 

Bennai a résilié son contrat

Après le départ de Nessakh en direction de l’ESS, un joueur en fin de contrat, un autre élément vient de quitter le club. En effet Bennai a résilié, a-t-on appris dimanche soir, son contrat avec le MCO six mois seulement après l’avoir rejoint. Faute d’adaptation, l’attaquant sudiste n’a pas été d’un bon apport pour le club.

 

 

Della sera le 2e gardien

Le portier de l’équipe réserve sera le deuxième gardien des séniors la saison prochaine. Della, qui a rencontré Baba dimanche soir, a été informé par ce dernier de sa promotion en équipe première.

 

 

La direction prête à négocier avec les joueurs désireux de partir

C’est le président lui-même qui l’affirme. «Tout joueur qui ne veut pas rester chez nous, on l’invite à venir négocier sa libération ; je ne retiendrai personne contre son gré», avertira Baba.

 

Baba à Alger

Accompagné du secrétaire Toufik Benlahcène, le président s’est déplacé hier au siège de la LFP, plus précisément au bureau de la CRL (Chambre de résolution des litiges) afin de remettre à cette commission des documents après que des plaintes ont étés déposées par Hichem Chérif, Zeghli et Belatoui récemment.

 

 

 

           

 

 

 

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