C’est une nouvelle ère qui commence à l’Entente de Sétif avec le départ de plusieurs joueurs ayant constitué l’équipe qui fut sacrée championne d’Afrique 2014.
L’effectif de la formation phare d’Aïn El-Fouara a enregistré cet été le départ de pas moins 5 éléments qui ont fait partie de l’équipe qui a remporté plusieurs titres, dont la plus prestigieuse, à savoir la Ligue des champions d’Afrique en 2014 sous la direction du coach Kheïreddine Madoui. On commence tout d’abord avec le portier Sofiane Khedaïria. C’est vrai que certains observateurs ne s’attendaient pas au départ du désormais ex-keeper number one du onze de l’Aigle noir, notamment au vu des belles prestations qu’il avait sorties en fin de saison. Toutefois, force est de reconnaître que, quelque part, le portier formé à Toulouse avait vécu une année difficile la saison précédente, notamment durant la phase aller où il est passé complètement à côté, cédant du coup sa place à Khaïri qui a su tirer son épingle du jeu et participer presque à toutes les rencontres de la première phase de la compétition. C’est vrai qu’un différend financier a opposé les deux parties et a poussé le président Hassen Hamar à écarter sa piste et d’opter pour le jeune Moustapha Zeghba, en provenance de l’USMH. Mais tout indique qu’on se dirigeait vers la fin de la belle histoire entre Khedaïria et l’ESS cet été. Le second joueur n’est autre que Sofiane Bouchar. Titulaire à part entière et malgré son jeune âge, le natif de Skikda a réussi à s’imposer comme pièce maîtresse du onze de Madoui. Joueur polyvalent par excellence, il a été utilisé dans l’axe de la défense comme il a rempli parfaitement le rôle de latéral droit après le départ de Ziti vers la JSK. Toutefois, au début de la saison passée et l’intronisation d’Abdelkader Amrani à la barre technique, le parcours du joueur a connu une véritable descente aux enfers. Relégué au banc des remplaçants, le joueur a craqué à plusieurs reprises en n’acceptant pas sa nouveau statut.
Hamar et Madoui voulaient du sang neuf
Un scénario qui s’est poursuivi même après le retour de Madoui au début de l’année 2017. Son départ était déjà presque consommé tout comme celui de Kheïreddine Laâroussi, qui a connu presque le même sort. Pis encore, le joueur s’est vu écarté complètement du groupe d’autant plus que la concurrence de Bedrane et Keniche lui a compliqué les choses. Dans la foulée, on citera le cas de Farid Mellouli, le capitane d’équipe qui a brandi le célèbre trophée de la LDC 2014 au stade Mustapha-Tchaker de Blida. De retour d’Arabie saoudite après une pige de six mois chez Al-Qadissia, le joueur formé à l’USMS n’a pas trop convaincu durant la saison passée où il a été rarement utilisé. Pour ce qui est enfin de Sid Ali Lamri, celui-ci est peut-être l’exception puisque personne ne s’attendait à son départ vers le CSC. Chouchou du coach Madoui à une certaine époque, le joueur natif d’Aïn Azel a préféré aller tenter sa chance ailleurs. «C’est lui qui voulait partir», a d’ailleurs expliqué le président Hassen Hamar sur le cas de ce joueur. Misant beaucoup sur la compétition continentale de la saison prochaine, ce dernier et son coach ont voulu donner un nouveau sang à leur team et ce, en engageant d’autres éléments avec l’espoir qu’ils apportent le plus escompté et mener le bateau à bon port.
S. H.
Khedaïria demandé en Arabie saoudite
Si l’on croit une source généralement bien informée, le désormais ex-gardien de but de l’ESS Sofiane Khedaïria est dans le viseur d’un club du championnat d’Arabie saoudite. D’après notre source, c’est le manager qui a été derrière le transfert du portier international Azzedine Doukha vers la formation d’Ouhoud qui aurait fait cette proposition au portier formé à Toulouse. Il faut dire à ce titre qu’on écarte la possibilité de voir Khedaïria opter pour un club algérien vu sa valeur sur le marché des transferts du moment qu’il a été parmi les gardiens de but les mieux payés en Algérie.
Bougueroua : «Merci l’ESS»
Juste après l’annonce officielle de sa libération hier, l’attaquant Adel Bougueroua a tenu toutefois à remercier les dirigeants, entraîneurs, joueurs et supporters sétifiens pour tout le soutien et les encouragements durant les six mois qu’il avait passés avec le club phare d’Aïn El-Fouara. «Merci l’ESS», a-t-il en effet écrit dans un message publié sur son compte Facebook dans la soirée d’avant-hier.
Attou avec les séniors, Barbèche sera prêté
Comme rapporté il y a quelques jours, soit au lendemain de l’annonce de la libération de Bouchar, c’est le jeune défenseur Aymen Attou qui va le remplacer dans l’effectif ententiste la prochaine saison. En effet, le coach Kheïrredine Madoui, en concertation avec la direction du club, a décidé d’inscrire le nom de l’international olympique ententiste sur la liste du groupe sétifien qui sera appelé à défendre les couleurs noir et blanc l’exercice prochain. Il sera le concurrent number one du latéral droit Mohamed Khatir Ziti. Ayant participé aux Jeux de la solidarité islamique de Bakou, en Azerbaïdjan, au même titre que son coéquipier Saâdi, ce joueur à peine âgé de 20 ans constitue un investissement pour l’équipe phare des Hauts Plateaux. Pour le jeune attaquant Barbèche, celui-ci sera prêté, selon les propos même du président Hassen Hamar qui veut refaire avec lui l’expérience d’Amokrane lorsque ce dernier fut cédé au DRBT pendant six mois, avant de le récupérer après avoir cumulé du temps de jeu dans ses jambes.
Joueurs à suivre la saison prochaine
Kenniche dans le Top ten
Dans un article publié sur le site Kooora.com, ce dernier s’attend à voir plusieurs joueurs faire sensation au championnat de Ligue 1 Mobilis de l’exercice 2017-2018. Un Top ten où figure le libéro ententiste Ryad Kenniche. On y trouve en outre Ziri Hamar (USMA), Farid Chaâl (MCA), Zakaria Mansouri (PAC), Balagh (MCA), Amar Bourdim (JSS), Abderrahmane Meziane (USMA), Adem Izghouti (CRB) et deux joueurs qui viennent de rejoindre pour la première fois le championnat d’élite, en l’occurrence Taouaoula, joueur de l’USM Sétif qui vient d’opter pour le nouveau pensionnaire l’US Biskra, ainsi qu’un certain Belkacem Brahimi, qui évoluait à Bousaâda avant de s’engager avec le NAHD.