A moins d’une semaine de l’importante rencontre face au PAC, Todorov change de discours et rappelle à ses joueurs les priorités du club.

L’entraîneur a rappelé au groupe la nécessité de se rester concentré en cette fin de la phase aller où le club aura besoin d’au moins cinq points afin de pouvoir passer l’hiver au chaud. Le coach est également revenu sur les absences et les responsabilités que chacun des joueurs doit assumer et cela n’est qu’un devoir envers le CRB. « Les problèmes ne sont nullement une raison pour se lâcher en une période si cruciale » leur a-t-il lancé avant de poursuivre : «Malgré tout ce qui se passe, il faut rester calme et savoir gérer les choses, parce que quand demain tous ces problèmes seront réglés, vous serez les seuls responsables en cas de mauvaises performances. Donc, il faut savoir gérer tout cela et ne pas s’oublier sinon tout se retournera contre vous.» Notons qu’en raison des problèmes financiers que rencontre l’équipe depuis un moment, Todorov trouve du mal à maîtriser certains joueurs dans le sens où ces derniers sont irrités par l’attitude de la direction au point où ils ne se soucient pas assez de la bonne conduite qu’ils sont censée avoir. Dès hier donc, le coach les a rappelés à l’ordre. Rappelons que le Chabab affrontera le Paradou AC samedi prochain considéré par tous ceux qui l’ont croisé comme étant un adversaire redoutable. Le week-end d’après ça sera le NAHD avant de terminer la phase aller face au DRBT le 15 décembre prochain. Vu ce calendrier et vu également la situation du club, concernant son classement général, la fin d’année risque d’être délicate.

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Mercato hivernal : c’est le flou total

 

Au Chabab, on n’a pas encore établi ni la liste des libérés ni celles des recrues.

 

Une source officielle nous a indiqué hier que rien n’est fait à propos de ce sujet. On n’a encore établi ni la liste des joueurs à libérer ni même celle des nouvelles recrues même si les dirigeants supervisent de temps à autre, lors de ces trois dernières semaines, les joueurs qu’on leur propose. La situation est ainsi puisqu’on considère qu’il est encore tôt de se prononcer d’une manière probante plus de 2 semaines avant la fin de la phase aller, ce qui risquerait de chambouler toutes les prévisions. On veut donc attendre au moins jusqu’à la 14^e journée pour se prononcer clairement sur ce sujet et le coach aura son mot à dire surtout si l’équipe parvient à faire un bon parcours en cette fin d’année.

Ainsi donc, même les joueurs qui n’ont jamais été convoqués depuis le début de saison pourraient rester. En quelque sorte le sujet des joueurs à libérer est un peu délicat puisqu’il ne dépend pas uniquement de l’aspect sportif, c’est ce que tout le monde s’accorde à dire au sein du club.

 

L’avenir de Todorov, ce qu’en pensent les dirigeants

Concernant l’avenir de Todorov, notre source nous a indiqué que les dirigeants pourraient ne pas compter sur lui pour la suite de la saison si les résultats lors des trois prochaines journées ne soient pas satisfaisants. Son départ donc devient possible et le motif ne serait autre que le manque de résultat, et pourtant tout le monde sait très bien que la baisse de performance du CRB lors des 10 derniers matchs n’est nullement liée aux compétences de Todorov et de son staff technique, mais il a été provoqué par les problèmes répétitifs, notamment financiers, que rencontrent les joueurs depuis quatre mois.

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Reprise hier à Bensiam

Après avoir bénéficié de deux jours de repos, l’équipe fanion du Chabab de Belouizdad a repris du service hier à 15h au centre d’entraînement du NAHD, Bensiam. Les Belouizdadis entament la ligne droite de la préparation de leur prochaine rencontre face au Paradou AC.

 

Le groupe au complet

Contrairement aux précédentes séances d’entraînement, celle d’hier a connu la présence tous les joueurs, y compris ceux qui sont dans l’incapacité de travailler. Cela met fin donc à toute une polémique concernant la discipline au sein de l’équipe en raison de l’absence injustifiée de certains joueurs qui a duré une semaine.

 

Chebira et Tariket toujours à l’écart du groupe

La séance d’hier a connu la présence du défenseur Chebira et du milieu de terrain Tariket qui malgré leurs blessures se sont déplacés pour qu’ils soient auscultés par le staff médical. Les deux joueurs doivent encore travailler en marge du groupe et leur retour sur les terrains ne pourra avoir lieu avant la phase retour. Un coup dur pour les concernés mais également pour le staff technique qui espérait les avoir à sa disposition en cette fin d’année. Notons également que la séance d’hier a connu la présence du défenseur Saleh H’mida qui s’est déplacé en tenue de ville. Il paraît  qu’il est lui aussi blessé.

H’mida passera une échographie aujourd’hui

L’arrière latéral gauche Saleh H’mida ne s’est pas entraîné hier en raison de douleurs qu’il a ressenties au genou, et ce, depuis le début de semaine. Le joueur passera donc une échographie pour avoir plus de précision sur la gravité de sa blessure.

 

Aribi a repris hier

Après trois semaines environ de repos, l’attaquant Karim Aribi a repris du service hier après-midi. Le joueur semble aller mieux lui qui souffrait d’une délicate blessure aux adducteurs. Il s’est entraîné donc en solo, et il a tout de même effectué quelques exercices en groupe.

 

Il ne reviendra pas de sitôt

Pour ce qui est de son retour sur les terrains, il lui sera impossible de reprendre lors des prochaines journées puisque cela constitue un risque pour sa santé. Il faudrait donc attendre jusqu’à la phase retour pour les matchs officiels.

 

Les salaires partiellement réglés

Nous avons pu vérifier au cours de la journée d’hier que le problème des salaires a été partiellement réglé. Il y a ceux qui ont pu confirmer que les virements ont été bel et bien effectués, mais d’autres n’ont rien trouvé, ce qui veut dire donc que les salaires ont été partiellement réglés.

 

Les membres du staff médical n’ont rien perçu

Contrairement aux joueurs, les membres du staff médical n’ont perçu aucun centime et ce depuis une longue période. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils souffrent le martyre et ne savent plus comment faire pour que les dirigeants se penchent sérieusement sur ce problème.